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[VALIDE V3] Melchior

Publié : mar. sept. 05, 2006 9:22 pm
par melchior
Melchior est né dans un petit village de Lydie, il y a de cela seize ans., dans une famille modeste. Sa mère mourut en couches en mettant au monde son frère jumeau, mort-né.

Son père, Alkion, était bûcheron, et c’est tout naturellement que, dès son plus jeune âge, Melchior découvrit les secrets des forêts entourant son village : la faune et la flore, très riches et très variées dans cette région boisée de Grèce, lui apprirent nombre de choses que d’autres, plus riches que lui, étaient obligés d’apprendre sous la houlette d’un austère précepteur. Il y apprit les lois de la Nature, et notamment une leçon universelle ; le cycle de la vie ne peut se perpétuer qu’en maintenant un difficile équilibre avec la mort : chaque proie qui meurt sous les crocs du prédateur nourrit la vie et permet la poursuite du cycle. Aussi quand Melchior partait chasser ou pêcher dans les riches rivières qui parcourent les forêts de Lydie se gardait-il de tuer plus que le nécessaire pour nourrir sa famille.

Pénétré de cette vérité, Melchior parcourut les forêts de son enfance en parfaite harmonie avec la Nature, s’émerveillant de chaque spectacle qui s’offrait à lui. Dès que Melchior fut en âge de l’aider, Alkion le fit participer aux travaux de bûcheron. Les durs travaux physiques conférèrent à Melchior une stature et une musculature imposantes. A son quatorzième anniversaire, il pouvait saisir à bras le corps des bûches de plus de cent kilos et les charger dans la charrette de son père comme s’il s’agissait de simples ballots de paille.

D’ailleurs lorsqu’il rentrait au village le soir, il y avait bien des regards envieux ou enamourés qui se promenaient sur sa silhouette chaque jour plus virile. Il faut dire que Melchior avait aussi un visage beau à se damner : il arborait des cheveux bruns mi-longs qui encadraient un visage avenant illuminé par ses grands yeux bleu acier. Melchior quant à lui n’était pas très à l’aise au village : sorti de sa forêt, il se sentait gauche et pas à sa place. Aussi cotoyait-il peu les gens du village, et encore moins les jeunes gens de son âge.

Un jour où Alkion l’avait envoyé livrer le bois commandé par un riche négociant en vins, Melchior fut accueilli par le jeune fils de la maisonnée, un jeune pédant du nom de Fargos, entouré par toute une troupe de jeunes courtisans :

- Que veux-tu, rustaud ?, lui lança Fargos
- Je viens livrer le bois commandé par votre père
- Nous n’attendons rien de tel. A mon avis, tu as pris le manche de ta cognée sur la tête !!

Tout le groupe de jeunes ricana servilement lorsque Fargos, satisfait de sa pique, leur jeta un regard en coin après cette réplique.

Mal à l’aise devant tout ce groupe hostile, Melchior marqua un temps d’arrêt avant de rétorquer :
- je préfèrerais en discuter avec votre père

Virant à l’écarlate devant la rebuffade, Fargos manqua s’étrangler avant de se resaisir :
- je vais te faire passer l’envie de sous-entendre que je suis un menteur !! Rossez-moi cet impudent !!

Forts du nombre, la dizaine de courtisans s’avanca vers Melchior en l’encerclant. Dos au mur, celui-ci banda ses muscles et s’apprêta à se défendre.

Un jeune plus audacieux que les autres s’élanca sur la gauche ; mal lui en prit, Melchior vint le cueillir au menton d’un poing ferme et décidé, mettant son agresseur au tapis pour le compte. Les autres marquèrent un temps d’arrêt, puis, faisant fi de toutes les règles du combat loyal, se précipitèrent sur Melchior de toutes parts. Celui-ci se défendit de son mieux, mettant une demi-douzaine d’attaquants au tapis en autant de coups. Bientôt cependant, il se retrouva maitrisé et maintenu au sol par les derniers rescapés de la bande. Fargos, qui avait assisté à la bagarre de loin, s’approcha alors, avec un sourire en coin :
- eh bien, misérable ? tu croyais faire la loi chez moi ?

Le bras d’un des agresseurs appliqué sur sa gorge empêcha Melchior de lui faire connaître le fond de sa pensée …

- tu disais que tu venais livrer du bois ? je n ‘en ai aucune utilité, amusons-nous donc un peu, cela fera un très beau feu de joie …

D’un geste, il commande à ses acolytes de relever Melchior et de l’amener au dehors ; l’un des attaquants vaincus venant de sortir de son coma passager, Fargos lui intima l’ordre d’aller chercher une torche.
Quelques instants plus tard, tout le monde se retrouvait devant la charrette de Malchior. Fargos, se saisissant de la torche, se tourna vers lui :
- souviens-toi de ce qui arrive à ceux qui croient faire la loi chez moi !
- NOOOOOOOONNNNN !!!!!!!
Melchior se débattit de toutes ses forces pour sauver le travail de son père et leur pauvre charrette, mais un coup de bâton sur la nuque l’étourdit un instant.
Lorsqu’il recouvrit la vue, la charrette était déjà en feu. Melchior s’affaissa, abattu, se rendant compte que l’un des rares biens que possédât sa famille partait en fumée.
- Ne crois surtout pas que j’en ai fini avec toi, oh non !!, poursuivit Fargos
Bombant le torse, se pavanant devant ses courtisans, Fargos enchaina :
- Mes amis, je veux faire un exemple de ce rustaud. Il doit savoir quelle est sa place , et je me propose de lui apprendre cette leçon.
Faisant mine de réfléchir, il laissa sa phrase en suspends un instant avant de s’exclamer :
- J’ai trouvé !! Ce misérable a oublié que sa place est dans la fange ? Nous allons l’y remmener !! Et pour lui apprendre l’humilité, commençons par le remettre tel que les Dieux nous ont créés : Otez lui ses hardes !!
Ricanant du bon tour qui se profilait, les acolytes de Fargos s’empressèrent de lui obéir, ce qui ne fut guère difficile, les vêtements de Melchior ayant déjà bien souffert dans la bagarre. Bien que nu comme un ver, Melchior resta droit entre ses geoliers et regardant Fargos droit dans les yeux lui lanca :
- tu peux m’humilier, je suis dans mon bon droit !

Las de cet impudent que rien n’abattait, Fargos ordonna à ses sbires de trainer Melchior jusqu’à la fosse d’aisance de la villa, où pourrissaient toutes sortes de déchets, excréments et carcasses décharnées et de l’y jeter. Executant l’ordre de leur chef, les couards frappèrent encore un peu Melchior puis le laissèrent choir dans les immondices.

Ensanglanté et humilié, Melchior émergea de la fosse péniblement et contempla les cendres de la charrette d’Alkion et du travail de 15 jours, se demandant comment sa famille allait survivre à ce coup dur : le payement de cette commande devait permettre de nourrir sa famille pendant les longs mois de l’hiver qui s’annonçait rigoureux.

N’osant se présenter devant son père avec ces mauvaises nouvelles, de peur qu’il lui reproche son attitude face au fils du riche négociant, Melchior s’enfonca dans la forêt. Perdu dans ses pensées, peut etre encore étourdi par les coups, il se retrouva sans s’en rendre compte dans une partie de la forêt qu’il ne connaissait pas, alors que la nuit tombait. Reprenant peu à peu ses esprits, Melchior se rendit compte que des loups hurlaient à la mort dans la forêt, bien trop près à son gout. Prenant la direction opposée, et avançant aussi vite qu’il le pouvait, il s’enfonça encore plus dans la forêt. Au bout d’une heure de cette course, Melchior s’effondra, essoufflé, face à l’obstacle qui se dressait devant lui : une large rivière aux eaux noires et agitées lui coupait la route ; les loups, plus proches que jamais, lui coupaient toute retraite. Trop las pour tenter la traversée de la rivière, Melchior chercha le plus haut arbre qui bordait la rivière et grimpa péniblement aussi haut qu’il put, sur une branche maitresse surplombant les eaux hostiles. Quelques minutes plus tard, la horde se trouvait au pied de l’arbre, grondant et hurlant à la mort.

Au bout de plusieurs heures passées à attendre que les loups se lassent, Melchior sombra dans l’inconscience, affaibli par ses blessures, la fatigue et le manque de nourriture. C’est le contact de l’eau froide qui le réveilla lorsqu’il chuta. Se débattant, mais ne sachant pas nager, Melchior se rendit compte avec terreur qu’il n’avait pas pied. Affaibli, entrainé par le courant rapide, engourdi par le froid, Melchior lutta contre l’inconscience de toutes ses forces mais perdit bientôt connaissance.

Ce fut la chaleur du soleil sur sa peau qui réveilla Melchior. Encore dans les brumes de l’inconscience, il se lova dans une couche douce et protectrice. Surpris d’être encore vivant, Melchior se redressa en clignant des yeux et contempla les alentours avec effarement ; étendu au soleil, il était emmitouflé dans un tissu blanc à la fois très doux et très résistant … puisqu’il se trouvait à plus de 3 mètres de haut au dessus de la rivière !! Accroché comme un cocon aux branches d’un robuste chêne, le hamac supportait sans peine le poids de Melchior malgré sa finesse apparente.

Se dégageant doucement de la couche accueillante, Melchior rejoignit le tronc de l’arbre puis redescendit au niveau du sol ; il y découvrit , soigneusement pliés au pied du chêne, des vêtements aussi blancs que le hamac, et apparemment tissés dans la même matière. Frissonnant sous une soudaine brise, Melchior s’empressa d’essayer ces vêtements ; il ne fut qu’à moitié surpris de constater que le tissu épousait les formes de son corps musculeux et était aussi doux sur ses blessures qu’un onguent.

S’interrogeant sur ces bizarreries, Melchior songea soudain que ses parents devaient se morfondre de ne pas le voir revenir, d’autant plus que la nouvelle de l’incendie de leur charrette devait maintenant avoir fait le tour du village ! Retrouvant en un éclair son instinct de chasseur, il repéra la direction du village grâce à la colline surplombant le village, qu’il apercevait au loin.

Moins d’une heure plus tard, il arrivait aux abords de la maison familiale. Dès qu’il franchit le seuil, Alkion se précipita sur son fils, les larmes aux yeux :
- Mon fils est vivant ! Loués soient les Dieux !! Je te croyais mort, en route pour le Royaume d’Hades !! La rumeur au village disait que tu avais été rossé à mort par les acolytes de Fargos et qu’ils s’étaient débarrassés de ton corps sans vie dans la rivière … Dès que je l’ai appris, je suis parti à ta recherche, j’ai passé toute la nuit dans la forêt, à longer la rivière, en vain !! Dieux que je suis heureux !!
- O Père, je suis désolé de t’avoir causé autant de tracas. Et je suis tellement honteux de ce qui est arrivé chez Fargos …
- Honteux ?? Pourquoi devrais-tu avoir honte ? Ce lâche de Fargos et ses zélotes, eux, auront bien des raisons d’avoir honte quand la vérité éclatera !! J’ai quelques amis qui vont leur apprendre les bonnes manières !!!
- Non, Père, nous ne pouvons nous permettre de nous venger ainsi, nous serions mis au ban du village et ce serait notre fin !!
- Tu as sans doute raison, malgré ton jeune âge tu es plus sage que moi !!
- D’autant que certains chez Fargos doivent bien se souvenir de mon passage … j’en ai bien amoché plus d’un je crois …
- Ils n’ont eu que ce qu’ils meritent. Pour le reste, je verrai le père de Fargos. C’est un honnête homme qui saura nous rendre justice auprès de son fils … Il risque d’ailleurs de ravaler sa fierté mal placée pour un bon moment … Mais raconte-moi donc ce qui t’es arrivé, j’ai été si inquiet !!! Et puis que sont ces vêtements dignes d’un prince ?

Melchior raconta donc à son père ce dont il se souvenait et lui exposa ses découvertes du matin. Le brave homme, bien que ne décolérant pas, laissa bientôt le soulagement et l’émerveillement envahir son cœur au fur et à mesure que Melchior lui contait la bagarre, son humiliation, la perte d’orientation dans la forêt, les loups et enfin son réveil.

Alkion resta silencieux quelques minutes après la fin de l’histoire de Melchior. Bientôt son paternalisme reprit le dessus et la colère le reprit. Malgré toutes les recommendations de prudence de Melchior face à la puissance de la famille de négociants, Alkion se précipita chez son client dès que Melchior eut le dos tourné, plongé dans les soins de ses blessures. Lorsqu’il s’en rendit compte, à peine une demi heure plus tard (ses blessures ne le faisaient déjà plus souffrir, comme si les merveilleux habits l’avaient vraiment soigné), Melchior se précipita à son tour chez le père de Fargos.

Arrivé au coin de la rue dans laquelle se situait la maison de Fargos, Melchior découvrit un attroupement. Lorsqu’il s’approcha, il entendit des commentaires inquiétants : « le pauvre homme !! », « j’espère qu’il n’a pas souffert, il ne méritait pas ce sort », « c’est horrible, il est méconnaissable », …L’un des badauds le reconnut lorsque Melchior l’aborda pour voir de quoi il s’agissait. Le silence sembla alors se propager dans tout le groupe en quelques secondes.

Ecartant les derniers badauds, Melchior découvrit un corps étendu par terre. Ensanglanté. Méconnaissable. Sauf par ses vêtements …. Ceux de son père !! …

Saisi de stupeur, Melchior ne comprit pas tout de suite. Soudain un cri surgit de la maison de Fargos :
« saisissez vous de ce vaurien ! »

Levant la tête vers la voix, Melchior découvrit un homme entre deux âges à la porte de la maison du négociant ; le visage tordu par la rage, encadré par deux hommes d’armes qui s’élancèrent d’un même mouvement vers Melchior, l’homme, richement habillé, ne pouvait être que le père de Fargos.

« C’est toi qui es la cause de tout cela ! Vaurien ! Mécréant ! Menteur ! »

S’étouffant dans des sanglots, l’homme s’effondra sur le sol, près de ce que Melchior prit tout d’abord pour un tas de chiffons. C’est alors que Melchior comprit en un éclair la situation : le tas de chiffon, c’était Fargos, manifestement tombé du balcon qui surplombait l’endroit où gisait le corps. Le corps ensanglanté de son père avait été lardé de coups par les hommes d’armes après l’accident, et jeté dans la rue comme un detritu. Et manifestement le père eploré rejetait la faute de l’accident survenu lors de la dispute sur Melchior !!

Les hommes d’armes n’étaient plus qu’à 3 mètres de Melchior lorsqu’il émergea de sa stupeur. Esquivant les lances l’une après l’autre, Melchior se retrouva dans le dos des deux hommes. Laissant exploser sa douleur, Melchior sentit une puissance nouvelle et inconnue emplir ses muscles lorsqu’il les banda pour faire face à l’assaut suivant. Ses vêtements soyeux et éblouissants roulèrent sur ses muscles, comme une seconde peau. La sensation emplit l’esprit de Melchior, lui conférant une confiance en lui et une sorte de prescience qui lui permit de voir les deux hommes s’approcher comme au ralenti. Esquivant leurs coups comme dans un rêve, Melchior les désarma en un tour de mains, puis leur assena un coup en plein plexus qui les envoya au tapis en un seul mouvement.

Soudain sans force, Melchior tomba à genoux. Le père de Fargos, levant les yeux et constatant l’échec de ses hommes, reprit ses invectives et en appela aux Dieux :
« Soit maudit, par tous les Dieux !! Que les foudres de Zeus et la colère de tous les Dieux te poursuive à jamais !! »

Un homme s’adressa alors à Melchior :
« tu ferais mieux de partir, tu n’es plus le bienvenu ici. Les troupes sont déjà en route, elles risquent de ne pas poser les questions qu’après t’avoir maitrisé, voire pire … La journée a déjà été beaucoup trop sanglante … »

Comprenant que sa place n’était plus dans ce village où il n’avait désormais plus aucune attache, Melchior voulut ouvrir la bouche, mais l’homme le coupa :
« ne t’inquiete pas, nous honorerons les restes de ton père. Nous savons ce qui s’est reellement passé »

N’ayant aucune véritable destination, Melchior s’enfonca dans la forêt. Rapidement il se retrouva sur le sentier qu’il avait suivi la veille, seulement 24 heures plus tôt ! Perdu dans ses pensées, les yeux secs mais l’esprit en fusion à l’idée de la fin de son père, il laissa ses pas le guider. A la tombée de la nuit, il arriva sur les berges de la rivière où il avait passé la nuit dernière. Se laissant gagner par la curiosité quant à l’origine de son aventure de la veille, il se mit à explorer les lieux.

Melchior découvrit bientôt une grotte dissimulée par la végétation, sur la berge de la rivière. Elle semblait habitée, bien que vide pour le moment : un foyer rougeoyait dans un coin, près d’une couche d’herbes sèches. Au fond, éclairé par une petite ouverture située juste au dessus, un petit autel, concu avec révérence.

Sentant une présence derrière lui, Melchior se retourna. Il saisit seulement du coin de l’œil un mouvement rapide mais ne distingua personne. Une voix retentit :
« Je ne t’attendais pas si tôt. »
« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous dire ? »

Après un bref instant, un homme sembla se matérialiser devant Melchior :
- Zenon de Tymeranthe, Serviteur du Seigneur Noir

L’homme était vêtu de la même facon que Melchior : les habits chatoyants semblaient épouser sa musculature et lui conférer une puissance supplémentaire. Melchior le dominait d’une bonne tête mais se sentit tout petit face à lui. C’est surtout le regard de l’homme, d’une sagesse apparemment infinie, qui impressionna le plus Melchior.

- Lorsque je t’ai soigné la nuit dernière, je ne comptais pas te revoir de si tôt, Melchior
- Comment connaissez vous mon nom ?
- Il est des rencontres que les Dieux annoncent bien avant qu’elles n’aient lieu. La notre en fait partie.
- Pourquoi ??
- Qui es tu pour douter des Dieux ? Ils ont la connaissance infinie et leurs désirs s’incarnent selon leur bon vouloir. Et quand ils nous font l’honneur de nous faire partager une partie de leur dessein, nous devons l’accepter avec toute l’humilite possible. Mais raconte moi ce qui t’a ramene ici aujourdhui.

Gagne par la confiance, Melchior raconta toute son histoire, bravement mais avec toute l’emotion qu’on peut imaginer.

- Tu as perdu un père aujourdhui. L’epreuve est difficile, mais je sens que tu sauras la surmonter avec courage et dignité. Et si Hades t’a envoye a moi, c’est que je suis celui qui doit te guider desormais.
- Vers quel endroit ?, repondit naivement Melchior
- Vers ta destinee …

Melchior devait longtemps se remémorer cette première rencontre et ces derniers mots, de celui qui allait devenir son maitre. Celui-ci lui apprit tout ce qu’un fier defenseur de Hades devait savoir : des techniques de combat, de defense et de soins bien sur, mais aussi toute un etat d’esprit, une attitude respectueuse envers la Vie et la Mort, tout comme sa vie au contact de la Nature l’y avait prédisposé dès sa jeune enfance. Melchior compris que toute sa vie l’avait guidé vers son Dieu, le seul qui, par ses attributs, maintenait le véritable et fragile équilibre qui permettait aux hommes de vivre en harmonie en dispensant son savoir : son enfance, mais aussi les epreuves de la Mort de sa mère, puis de son père, la rencontre avec Zenon.

Sous la houlette de son Maitre, Melchior développa sa force naturelle, mais aussi ce qu’il avait entrevu dans sa bataille contre les hommes de mains du père de Fargos : les prémices de son cosmos naissant. Il devint bientôt un valeureux guerrier qui, en l’honneur de son Dieu, décida de porter l’enseignement de Zenon et de Hades de par le monde.

Publié : mar. sept. 05, 2006 10:02 pm
par Suryo
Hé ben mon vieux! Ca c'est un beau RP :D

Rien à redire, si ce n'est de mettre des couleurs dans les dialogues :wink:

Publié : mer. sept. 06, 2006 11:01 am
par Niebelungen
Je comprend mieux pourquoi il te fallait tant de temps pour venir faire ta bg.

J'ai bien fait de me lever plus tôt aussi pour lire ce pavé :wink:

Tout comme Suryo je te félicite, c'est agréable à lire, bien écrit. Seule la fin me semble un peu rapide, que Melchior accepte si vite sa nouvelle destinée.

Un peu de couleurs pour les dialogues et cela aurait été parfait.

Bienvenue tu es validé :D

Publié : ven. sept. 08, 2006 10:57 am
par melchior
Que de felicitations de la part de nos oracles preferes ! je vais finir par rougir ... :oops:

Il est vrai que la fin ne me satisfait pas totalement non plus, mais j'etais un peu en manque d'inspiration ... et comme on me pressait quelque peu ... ;-)

Pour les couleurs du dialogue, y a un code particulier ? j'ai pas retrouve dans les regles.

Publié : ven. sept. 08, 2006 2:42 pm
par Suryo
Pour les couleurs, tu dois en choisir une pour ton personnage et une par personne que tu fais parler. La lecture devient ainsi plus fluide.

Publié : ven. sept. 08, 2006 3:35 pm
par melchior
voila qui est fait pour les couleurs, juste un dernier probleme avec la couleut marron.

Pour la fin 'abrupte' de l'histoire, j'y reviendrai, mais je garantis pas sous quel delai lol

Publié : mar. sept. 12, 2006 1:05 pm
par Niebelungen
Tu peux d'ors et dejà venir t'inscrire sur le forum privée :wink: