[Validé V3] Leviathan (background RP)

Présentation du Seigneur des Enfers et de ses Spectres.

Modérateurs : Maîtres de jeu, Oracles d'Hadès

Astaesh-old
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Messagepar Astaesh-old » mer. oct. 17, 2007 4:34 pm

c'est juste que ça manque d'espace entre les paragraphes , et puis tu n'utilise pas assez de ponctuactions ou de mots de liaison. Mais tout celà n'est vraiment pas grave...

le plus important a ce stade est que tu arrives a montrer ton attachement à Hades autrement qu'a travers la vengeance. Comme je t'ai dis , une fois ton adversaire mort , bah tu pourrais tres bien quitter les spectres et t'en aller vivre ta vie. Donc la vengeance est une bonne proposition et je te conseille de la garder, mais essaye de trouver un petit truc en plus....comme je te disais par exemple, tu peux decider de servir hades en souvenir de ta mere qui le servait egalement.

une fois celà arrangé , tu pourras sans probleme venir t'inscrire sur notre forum privé de clan. :wink:
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Leviathan30
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BG LEVIATHAN 1.3

Messagepar Leviathan30 » jeu. oct. 18, 2007 8:04 pm

J'ai pris note de vos idées, voici ma troisème (et j'espère dernière) version.


Ma prime jeunesse était bercée par la douceur et l’amour de ma mère. Pourtant, j’étais le fruit d’actes impies, issu de la couche de la douce Parsiphae, prêtresse d’Hadès avec un inconnu qui l’engrossa en l’envoûtant.
Ma naissance l’avait laissé affaiblie, mon corps épais blessant la frêle jeune femme qu’elle était. Pourtant elle ne me renvoyait pas le dégoût dont j’étais la cible.
Les rues de Sparte n’était pas douces pour nous ; vint le jour où elle m’abandonna. Etait elle morte ? En fuite ? Je ne sais. A partir de ce jour, je traînais, , enfant abandonné dans les ruelles les plus sordides de Spartes, le quartier des sans vie et sans noms.
Les quolibets et injures, les passages à tabac je les tenais de cette tare, une longue excroissance de chair couverte d’un cuir rugueux prolongeait le bas de mon dos. Dès lors, privé de la protection de ma mère, il me fallu vite me battre pour gagner le droit à la vie, puis pour manger à ma faim.

Je me souviens particulièrement d’un petit caïd nommé Sylas, un jeune homme sans envergure mais dont les multiples trafics avait agglutiné à lui une clique de misérables. J’avais à peine dix années lorsque, après avoir chipé quelques pommes je survins dans un de leur règlement de compte.
" Alors Monstre, me dit-il comme il plantait une dague effilée dans le corps de sa victime, tu fais quoi ici, tu sais pas que c’est not’ domaine ? "
Il s’approchait d’une démarche alourdie par l’alcool, sa carrure d’athlète déformant sa tunique de la Garde des Enfers d’Hadès souillée par le sang de sa victime.
" J’vais t’faire un nouveau sourire, mon gars, le même que ta catin de maman avait quand j’lui ai montré c’est quoi un vrai homme… "
Mon sang ne fit qu’un tour comme le meurtrier en robe pourpre énonçait l’existence de la mère que j’avais sacralisé dans mes songes. Je savais bien qu’il était trop jeune pour ce qu’il avançait. Ma rage fut accueillie par des rires graveleux et un coup de pied trop bien ajusté par ce poivrot. Le souffle court et suffocant, je voyais le reflet de sa lame dans une flaque se rapprocher.
Les rires furent coupés courts par des bruissements métalliques et stridents. Des bras secs et musculeux vinrent me soulever de la fange alors qu’une voix grave et cultivée me disait :
" Ton sauveur est l’un des quelques oiseaux que j’ai pu sauver de la colère meurtrière d’Heraklès. Il est rare qu’ils s’avisent de la mort imminente d’un être vivant, si ce n’est pour être conviés au festin, mais tu n’as pas l’air tout à fait humain aussi. Je suis Arkas de Stymphale. Donne moi ton nom, petit ".Je regardais l’oiseau étrange aux plumes de bronze, son bec d’airain s’enfonçant dans les chairs du cadavre. Quand à Sylas, il s’était enfui, mais je comptais bien lui faire ravaler ses insultes à cette brute. Mais d’abord la liberté !
" Lachez moi vieux fou ! "
Je me débattais et tirais de toutes mes forces, tandis que le vieil homme resserrait l’étau de sa main sur ma chair rugueuse.
" Suis moi et tu vivras, ou je te laisse aux mains de cette bande ; je n’ai pas pour habitude qu’on me résiste "

Il m’amena alors dans son domaine désertique du lac de Stymphale, où il me dit avoir besoin d’un domestique. Il m’inculqua la discipline d’un travail régulier, et mes muscles adolescents se développèrent à l’épreuve de sa vie rude. Je devais lui couper du bois tout en évitant les quelques Oiseaux qui étaient devenus comme ses seuls amis et avec qui il devisait parfois, sans pour cela obtenir d’eux aucune réponse. Ni aucune excuse quand par hasard l’un d’entre eux m’arrachait un lambeau de chair de ses plus acérées.
" Sylas était membre de la garde du grand prêtre d’Hadès à Cnossos " m’apprit il. " C’était un prodige avant que sa morgue ne l’incite à outrepasser ses droits envers les Oracles du Temple. Il sombra alors dans l’alcool et le crime facile. Cependant, il reste un adversaire hors de portée pour toi, petit. Donne moi ton nom ! " Encore une fois cet ordre !
La perspective de manger à ma faim n’était plus suffisante pour que j’accepte encore son autorité, et je décidais dès lors de lui fausser compagnie, mieux armé contre les dangers extérieurs. Pour éviter les Oiseaux, j’utilisais ma cognée sur un vieux bouclier de métal afin de les effrayer. Hélas, Arkas de Stymphale en fit les frais, les oiseaux rendus fous firent un festin de ses yeux lorsqu’il se rua au dehors.

Au cours des quelques années suivantes, je m’endurcis. En effet, si la nature m’affubla d’un faciès grossier et d’une peau sombre, rugueuse et tavelée, cette malédiction alla vite de pair avec une musculature impressionnante pour mon jeune âge. Aussi, j’avais à peine 16 ans lorsque je commençais à monnayer ma protection dans les bouges de Sparte.

A cette époque il y avait au large du Cap Tenare, non loin d’un village de pécheurs autrefois prospère une zone de mer redoutée. En effet, un des bâtard de Poseidon, un monstre marin nommé Leviathan avait enfanté lui-même une portée grouillant de vers marins monstrueux, trop petits pour éveiller l’intérêt d’un quelconque héros, mais trop effroyable pour les couards du village.
Je n’étais alors pas particulièrement sujet à la mansuétude et rien n’aurait dû m’attirer dans les parages. Néanmoins j’avais retrouvé Sylas non loin de ce trou. Je pensais réussir à le supprimer, mais je dus constater qu’il me surpassait toujours. C’est donc blessé et en quête d’un abri que je me dirigeais vers le Cap Tenare.
La jeune fille qui m’accueillit dans son lit n’était guère farouche, et m’apprit même deux trois choses. Hélas, son père ne l’entendait pas de même. Epaulé des cinq frères de la donzelle, il me convainc de payer cette douce nuit par mes actes, en les débarrassant du monstre local.
Les années m’ont mis un peu de plomb dans le crâne, mais j’étais alors un vantard fougueux, et me dirigeais droit vers la côte, déjà fanfaronnant de ma future victoire.
L’odeur de ma blessure dû attirer la bête, car elle vint bientôt me taquiner les jambes, avant de fondre sur moi et m’entraîner dans le fond. L’adrénaline, la peur de mourir et la chair molle de mon agresseur sous les bras me permit de tenir de longues minutes sous l’eau, avant que ma vue ne se brouille.
Avais je réussi a blesser grièvement le bâtard des eaux ? En effet Je me sentais mâchouiller sa chair salée et âcre sous mes dents, alors que nos deux corps blessés s’abîmaient doucement. Mon cerveau privé d’oxygène me plongea dans un état second, une voix sourde et profonde, presque familière m’ordonnant de me relever pour la gloire de notre race.
Je ne me souviens que de m’être extirpé des eaux alors qu’un vieillard à barbe blanche et au corps sec me tirait de ses bras secs et musculeux sur la rive.
Arkas de Stymphale était méconnaissable, ses orbites n'abritant plus que des chairs torturées, mais il dégageait autant de force qu'auparavant.
" As tu enfin appris à obéir ? Je serai ton maître et t’aiderai à battre Sylas si tu me donnes ton nom. " me dit il. Je fouillais ma mémoire, mais ne trouvait que des injures, des sobriquets; et la douce Parsiphae m’avait laissé sans nom. Je regardais donc les flots d’où j’étais ressorti, plus vivant qu’auparavant.
" J’ai dû tuer un autre monstre pour survivre, je prendrai son nom en hommage. Appelle moi Leviathan, vieil homme. "
Arkas de Stymphale m’apprit être venu à moi après une vision. Les dieux l’ayant privé de la vue, il se disait maintenant capable de voir au-delà du présent. Peu bavard, il ne m’en dit guère plus au cours des dix années où il m’enseigna les voies du combat et l’honneur d’Hadès. En effet, selon l'antique loi, il me fallait rejoindre ses rangs pour espérer tuer Sylas sans encourir la fureur de ses troupes.

Nous partimes vers l’antique Cité Troie, où Arkas savait trouver un emploi à la mesure de mes ambitions, et où je pourrais me frotter à quelques uns des meilleurs combattants du Monde Connu. Mon mentor s'avérait être un guerrier d'exception, m'inculquant les notions de tactique et de survie venant compléter ma puissance physique.
Malheureusement, une colonne de pillards Crétois en maraude arborant le symbole du Minotaure sur leurs puissants boucliers d’Orichalque vinrent mettre fin à la danse guerrière de mon mentor.
Les brigands aux Armes Mythiques avaient fui les lieux comme j’arrivais près de son corps presque exsangue. Je ne pus que le recueillir entre mes bras comme il exhalait son dernier son dernier souffle. Il ne semblait alors peser à peine plus lourd qu’une plume, son corps se vidant doucement de l’âme formidable qui l’habitait.
" Mon garçon, ta mère, elle… "
Nouveau râle, ma vue se brouillait. Je pressais encore son corps contre moi, sentant la douleur emplir mon gosier de sanglots.
" Parle enfin, vieil homme, PARLE MOI ! "
" Ta mère aima son inconnu, elle… je la connaissais, j’étais son frère dans une autre vie. "
Plus guère qu’un souffle, je penchais ses lèvres plus près de mon oreille déchiquetée.
" Ne laisse personne souiller la mémoire de ta mère. Ce qu’elle fit, c’était par amour. Montre que tu valais l’opprobre dont elle se couvrit en te donnant naissance, mon enfant. Monstre tu étais, Homme je t’ai fait. Maintenant à toi de prouver ta vraie valeur, que le Héros triomphe enfin du Monstre en toi… montre leur, montre !".
Son corps se tordit une fois encore contre moi comme la pluie battait contre mon dos épais.
Ses paroles avaient un goût de cendre comme je m’engageais vers le Nekyomanteion.

Les réponses vinrent dans le sang. Je ployais le genou devant l'Oracle d'Hadès, prouvant mon allégeance au Dieu de la Mort. Je m'arrangeai pour retrouver Sylas en feignant l'indifférence, puis lui payait à boire encore et encore. Je le provoquai en me gaussant de ses piètres exploits.
" Quel puissant guerrier tu fais, tueur de paysans, destructeur de chaumières et violeur de jeunes filles à peine nubile! Je comprends maintenant pourquoi Dionysos est le seul compagnon de ta couche ! "
Il ânonna quelques menaces lorsque je me retournais. Je fis sauter de son poignet la dague qu'il empoignait du même mouvement fluide qui m'avait permis de désarmer un Thrace de sa sica lors d'un combat à Corinthe. Il ne m'en fallait pas plus pour me dégager de mes devoirs envers ce "frère d'arme".
Dix années ne furent pas de trop pour me permettre de défaire Sylas, et laver dans le sang la souillure qu’il avait laissé sur la mémoire de ma mère.

Une fois mon forfait accompli, je me sentais toujours aussi vide. J’errais dans les rues de Sparte, ivre de boisson et de colère, presque décidé à me laisser exécuter par la milice comme paiement de cette vie gâchée par mes propres soins.
Pourtant, parmi les vapeurs de l’alcool, j’entendais un jour les propos d’un dévot d'Hadès :
"Comme je vous le dit, sa tombe c'est un amas de caillasses où les pauv' gens d'la région ils l'ont mise après qu'elle a été exécutée par ces fils de nobles qu’arpentent les rues pour toiser l’commun. Y parait qu’avait été prêtresse d’Hadès mais elle avait salit ses vœux. En tout cas sur que maintenant not’Dieu y a pardonné, vu q’une Oracle entourée de Gardiens des Enfers elle y juge les pauv’gens comme toi et même qu’elle donne ses bénédictions. Sûr qu’c’tendroit y est sacré ! »

Dégrisé par la mémoire de ma mère et la confirmation de sa mort, je me dirigeais vers le lieu dit, en pleine nuit, incapable d’affronter la présence de l’Oracle et de la foule. Cependant, des feux de camps étaient visible, et je fus aussitôt touché par la grâce de Ces lieux, ressentant aussitôt une parcelle de cet amour que Parsiphae n’avait jamais cessé de me vouer, même dans l’adversité. A ma grande honte, je fus surpris, les genoux tremblants, agenouillé devant l’amas de pierres plates par la douce chaleur d’une main frôlant mes épaules. Une voix rauque et féminine s’éleva :
« Mon fils, tu es venu pour toucher du doigt l’amour de notre martyre, son désir de justice comme servante d’Hadès. Je te sens prêt à entamer une nouvelle vie, et tu portes la tenue des serviteurs du Maître des enfers. Relève toi, j’ai à te parler… »

Enfin en paix avec moi-même et mon passé, je pouvais enfin me tourner vers l’avenir. Mon engagement envers Hadès serait sans tache et je prouverais ma valeur en me frottant à ces ennemis à la puissance mythique afin de gagner le droit de porter le nom de Leviathan, ma part de Monstre et d'Homme enfin assumée.
Astaesh-old
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Messagepar Astaesh-old » ven. oct. 19, 2007 6:00 pm

c'est mieux ainsi. Pour moi ça va.

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Messagepar Nikiolas » ven. oct. 19, 2007 7:07 pm

Heu oui oui ça va, tu peux venir t'inscrire

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