[validé] BG de Periph

Présentation du Maître des 7 océans et de ses Marinas.

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Periph
Élève
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[validé] BG de Periph

Messagepar Periph » mer. avr. 09, 2008 2:12 pm

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- Chapitre 1 -
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Je commence ce journal pour ne pas oublier.

Pourquoi ne pas oublier ?
Tout simplement car je me suis réveillé un matin, sans souvenir. J'étais allongé dans un lit qui n’était pas le mien, dans une habitation qui n'était pas la mienne. Mes mains et mon torse étaient bandés, et deux morceaux de bois maintenaient ma jambe.

Mais je ne me souvenais de rien. Mon histoire n'était plus.

Les personnes qui m'avaient recueilli étaient un couple de paysans. Ils avaient une fille, Clelia.
Ils m'avaient trouvé, gisant sur une plage, déserte, sans aucun signe de naufrage ou de quoi que se soit d'autre.
Mes blessures faisaient passer à un affrontement terrible, dont l'issu, vous vous doutez bien, fut à mon désavantage.
J'avais été abandonné, là, pour mort. Mon (ou mes) adversaire(s) s'imaginai(en)t certainement que les flots allaient m'emporter au large et qu'ils n'entendraient plus parler de moi.
Ne savant plus qui j'étais, et pour remercier cette famille, je décidais de m'installer avec eux pour les aidés dans les taches quotidiennes.

Au fur et à mesure, je me suis rapproché de Clelia. Elle était magnifiquement belle. Sa chevelure était blonde comme les blés et ondulée. Ses yeux étaient d'un bleu si profond que je m'y noyais à chacun de ses regards.

Et puis les choses étant ce qu'elles sont, Clelia et moi attendions un heureux évènement. Notre premier enfant.
Nous étions heureux.
Un jour, alors que j'étais aux champs, j'ai aperçu une épaisse fumée, en direction de la ferme.
Je l'ai regagné aussi vite que j'ai pu, mais en arrivant, j'ai eu une vision d'horreur.
La ferme était en feu. La mère de Clelia était là, devant moi, gisant à même le sol, la gorge tranchée.
Je cherchais alors Clelia, partout, je me suis même jeté dans le brasier pour essayer de la trouver, mais rien, elle n'était pas là.

J'ai trouvé son père, sous une poutre de la grange, elle lui était tombé dessus et lui avait brisé le dos.
Il me montra une trappe, bien dissimulée. Dedans, y était caché mes affaires lorsqu'ils m'ont recueilli.
Il y avait une sorte d'armure en cuire, usée, avec des taches de sang séché (probablement le mien).
Il y avait aussi un médaillon, avec un trident gravé dessus.
Il ne restait plus beaucoup de temps au père de Clelia. Il s'empressa de me raconter tout ce qu'il savait.

Une bande de mercenaire était venu, et avait attaqué la ferme. Ils voulaient savoir où était l'homme qu'ils avaient recueilli il y a maintenant une dizaine d'année. Il n'a pas voulu leur dire et ils ont égorgés sa femme sous ses yeux. Ils ont alors enlevé Clelia et lui ont dis que si au couché du soleil, je n'étais sur la plage où ils m'avaient trouvé, ils tueraient Clelia et l'enfant qu'elle porte.

Dans un dernier soupir, le père de Clelia me rassura en me disant que j'avais un grand pouvoir en moi et que je sauverai sa fille.

Je me suis vêtu de cette armure. J'ai senti comme un courant électrique me parcourir tout le corps. Cette sensation si étrange qu'elle paresse, ne m'était pas inconnue. Je mis le médaillon autour de mon coup et j'ai vu comme une brève lueur. J'avais certainement rêvé.

Je me suis donc mis à la poursuite des ravisseurs.

Une fois sur la plage, je me suis retrouvé face à une dizaine d'hommes, retenant prisonnière Clelia.
Ces hommes je ne les connaissais pas, mais eux me connaissaient.

Ils voulaient que je leur montre le chemin, que je leur ouvre le passage. Mais je ne comprenais pas de quoi ils parlaient.

Leur chef, énervé au plus haut point, enfonça son épée en plein cœur de Clelia.

Je n'ai pas compris se qui s'est passé, mais une aura à commencer à m'envahir. Je sentais une force puissante envahir mes membres. Je ne me rappelais pas, mais je savais, je connaissais ce pouvoir, certainement celui dont m'avait parlé le père de Clelia.

Plus ma colère grandissait et plus mon pouvoir se déployer, et plus mon pouvoir se déployer, plus ma colère grandissait. Mes assaillants étaient effrayés. En un instant, je les ai balayés.

Mais Clelia gisait là, sans vie. En un instant, je venais de perdre ma femme et mon enfant.

Mes larmes coulaient le long de mon visage pour terminer leur course sur le médaillon.

Le médaillon se mit à briller. Des eaux apparurent un couple de dauphins. Etrangement, je comprenais ce qu'ils me disaient, ils voulaient emmener Clelia, pour qu'elle repose en paix avec eux, et se tiendrai garant de son repos éternel.
Je leur confiais donc ma bien aimée.

Avant de partir, ils me dirent ces derniers mots :

"La route est encore longue pour toi. Retrouve celui qui engagea ces mercenaires, et tu trouveras tes réponses. En attendant, sache que Poséidon est toujours derrière toi."
Je compris alors que je n'étais pas seul.

Depuis, je suis en quête, et pour seul indice, le blason qui ornait les armures de mes assaillants.
Dernière modification par Periph le ven. avr. 11, 2008 5:38 pm, modifié 1 fois.
Argos
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Messagepar Argos » jeu. avr. 10, 2008 10:24 am

Salut Periph ! Merci pour ton BG. Il est sympa à lire et soulève de nombreuses interrogations.

Puisque tu désires être validé chez nous, il te faudra le compléter avant de faire du RP sur notre forum, puisque tu dois avoir une motivation puissante pour réussir l'épreuve de la grotte d'entrée, et avoir une grande foi en Poséidon. Ton personnage pour l'instant n'est qu'en phase de "redécouverte" de lui-même et de son passé.

D'où ma question: souhaites-tu t'investir par la suite dans du RP ? Si oui, je te valide, mais tu devras compléter la suite de ce BG. Sinon, je te valide également, et tu ne seras pas tenu de compléter ;)

En tous cas je souhaite la bienvenue sur le forum de Poséidon, sur lequel tu peux t'inscrire http://gw-poseidon.forumactif.com/ et recopier ton BG dans la partie "Marinas de Poséidon" :D

P. S. N'oublie pas de mettre ta narration en italique et les dialogues en couleur, c'est ce qui convient pour mettre en forme nos RP
Argos avait reçu l'épithète de Panoptès (« celui qui voit tout ») parce qu'il avait cent yeux. Il y en avait en permanence cinquante qui dormaient et cinquante qui veillaient, de sorte qu'il était impossible de tromper sa vigilance...
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Messagepar Periph » jeu. avr. 10, 2008 10:57 am

Je te remercie pour cette validation rapide.
Je m'attendais à devoir faire quelques retouches...
Merci pour la remise en forme du BG.
Mon objectif est en effet de faire du RP mais je ne sais pas quand.
Pour le complément du BG, je vais y travailler, que je fasse du RP ou non.

Donc à bientôt pour de nouvelles aventures :wink:
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Messagepar Periph » ven. avr. 11, 2008 5:44 pm

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- Chapitre 2 -
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Après avoir enterré les parents de Clelia, je partis vers ma destinée. Le soleil se lève enfin. Je pris la direction de l'Est...
La route est longue...
J'arrive enfin dans un petit village, après deux jours de marche sans croisé âme qui vive.
Je me dirige vers l'auberge dans l'espoir de dormir dans un vrai lit. Après avoir pris ma chambre, je décide de commencer à prospecter des informations pour la suite de mon voyage. Le meilleur endroit pour accomplir cette tâche ne peut-être que le bar...

Le bar se trouvait à la sortie de la ville. Il ne payé pas de mine et n'avait pas l'air d'être bien entretenu.
A l'intérieur, quelques ivrognes avachis sur des tables, un verre vide à la main, ou même une bouteille.
Dans le fond, un amas de chaise et de tables cassées certainement par une bagarre qui, on le voyait, n'attendaient que d'être réparé.
Il y avait aussi une petite scène sur laquelle se dressait une ravissante chanteuse, trop belle pour s'accorder avec le décor, mais vers qui tous les regards se tournaient.

Au comptoir, un vieux barbus m'interpelle :

"Eh, vous là, qu'est-ce j'vous sers ?"

Je lui ai pris une bouteille de torboyaux qui, je dois avouer, me noua les trippes.
Dans un coin sombre de l'établissement, mon regard fut attiré par un homme, seul et complètement ivre.
Je reconnus de suite le blason qui ornait son armure. Il était noir entouré de rouge. Une hallebarde et une épée se croisaient par-dessus. Un long et épais serpent était enroulé sur ces armes.
Il faisait parti des mercenaires qui avaient tué ma femme et mon fils.

Je me suis assis à sa table pour l’interroger.

"Eh, l’ami ! Je t’offre à boire ?
- Ouaich, hips… T’arrives au bbbbbon momment, mmmmon verre est à pleindre, hips...
- Ca fait longtemps que t’es là ?
- Zinq jours... hips ! Z’attends mes zzamis... hips ! Y zont partis tué un mmmmort...

Je me doutais qu’il parlait de moi, mais il pourrait attendre longtemps le retour de ses amis.

- Je vois que tu porte un blason pour les moins surprenants. Tu es au service de qui ?
- Mon mettre ne fffeux pas qu’on diiiiize zzzzzzon nom. Hips ! Z’est lui qui pozzzède le royaume derrière les montagnes. Hips !
- Et qui est le mort que tes amis sont allés tuer ?
- Il z’nomme Gandalf... Mais maint’nant, il z’fait appeler Periph. Hips ! "

J’avais réussi à lui soudoyer presque toutes les informations que j’étais venu chercher. Il s’effondra sur la table. Je ne tirerai plus rien de lui.
Je savais maintenant où aller et mon véritable nom. Ce ne nom représente plus rien pour moi, je décide donc de n’utiliser dorénavant que mon nom d’emprunt, Periph.

La soirée fut longue, et je commençais déjà mes préparatifs pour repartir. Il n’aurait pas été raisonnable de partir sans un peu de repos.

Cette nuit là, je fus réveillé par un groupe de guerriers. Je me suis approché de la fenêtre et j’ai reconnu les blasons. Décidément, je n’arriverai pas à dormir cette nuit. A priori, ils s’interrogeaient sur le retard de l’équipe chargée de me tuer. Ils interrogèrent à leur tour l’ivrogne et le tuèrent en pleine rue pour s’être enivré au lieu de faire le guet.

Un vent de panique s’était emparé du village, et je sentais bien que ça allait dégénérer. Je décidais donc de sortir et d’affronter ces adversaires sans scrupules.

" Gandalf ! Comme on se retrouve !
- Il semblerait que ce fut moi en effet ! Appelle-moi Periph quand tu t'adresses à moi ! Que me veux-tu ?
- Periph ?! Comme tu veux, ça ne change rien à ton sort. Je dois finir ce que notre maître à commencer !

Une belle bataille était sur le point de commencer. J’allais enfin voir de quoi j’étais capable et s’il me restait au fond de moi les techniques de combat que j’ai du apprendre au fil des années de ma « première vie ».

- Pourquoi cet affrontement, pourquoi un tel acharnement ?
- Le temps n’est pas aux questions, de toute façon là où on va t’envoyer, la réponse ne te servira à rien ! "

Le village semblait s’être vidé. Les hommes de mon adversaire commencèrent à m’entourer. Je ne comprenais pas pourquoi, et je savais que ce ne serait pas aujourd’hui que j’aurai mes réponses.
Les guerriers se jetèrent un après l’autre sur moi et je les repoussais avec une aisance qui m’étonnait.
Une fois tout le monde à terre, mon interlocuteur m’engagea.
Il se déplaçait vite, trop vite. J’encaisse les coûts comme je peux.
Tous mes coûts ne l’atteignent pas. J’ai l’impression de combattre un courant d’air.
Alors que j’étais à terre, mon médaillon se mis à nouveau à briller. Des souvenirs de combat ressurgirent. Je me relevais, fébrile. Tous mes sens se mirent en éveil.
Je sentais que le combat n’étais pas encore fini. Mon assaillant lança son ultime attaque. Elle n’atteignit jamais son but. Je venais de transpercer sa défense et surpris, il n’eut pas le temps d’esquiver.
Il tomba à terre et ne se releva pas.

Ce combat m’avait épuisait. Je ne voulais pas réfléchir à ce qui venait de se passer. Je le ferai demain, il faut que je reprenne des forces. Je sens que d’autres épreuves m’attendent et que mon manque d’entrainement des ces quelques dernières années me fait cruellement défaut.

Je me suis endormi de suite.

Le lendemain, je repris la route, vers ce fameux royaume tout en repensant à ce combat.
Il fallait que j’avance, mais je redoutais ce que j’allais trouver.
J’espère enfin trouver les dernières réponses avant de retourner veiller au repos de ma belle.
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Messagepar Argos » lun. avr. 14, 2008 1:48 pm

Super Periph :D
Argos avait reçu l'épithète de Panoptès (« celui qui voit tout ») parce qu'il avait cent yeux. Il y en avait en permanence cinquante qui dormaient et cinquante qui veillaient, de sorte qu'il était impossible de tromper sa vigilance...

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