Je suis né à Mycènes, le plus grand soleil de la civilisation grecque. Mon père était un noble forgeron. Après avoir fabriqué les armes, il les vendait. Ce pouvait être de vrais chefs d’œuvres, ils étaient tous presque parfait. Il mettait toujours un point d’imperfection. Un jour, je lui ai demandé pourquoi il faisait ceci ? Alors, il m’a répondu ceci :
- Tu vois mon fils, faire quelque chose de trop parfait pour un mortel, c’est dire aux dieux « Je suis votre égal. » J’ai peur d’Héphaïstos, peur de sa colère. Et puis, il y a un ancien proverbe qui dit que : « Seul Zeus est parfait. »
Mon père craignait les dieux. Il avait peur d’eux. Et je ne comprenais pas pourquoi ? Ce n’est après tout que des sculptures de pierre. Et la pierre ça ne vit pas. Je ne compris qu’à l’âge de mes dix ans pourquoi mon père avait peur des dieux. Avant ma naissance, mon père avait un frère. Son frère était comme moi, il ne craignait pas les dieux. Il n’allait pas prier, il ne faisait pas de sacrifice, il jurait les dieux. Et un jour, Poséidon, dieu de la mer et des océans, lui dit :
- Tu ne respectes pas les dieux ? Tu te dis que tu nous égales n’est-ce pas ? Vois-tu, misérable mortel tu es toi et les autres, nous les dieux nous avons des pouvoirs. Nous avons une puissance colossale, Zeus arrive à déplacer des montagnes d’un seul doigt. Moi, à provoquer des vents, des tempêtes, des ouragans par ma simple volonté. Hadès lui arrive à envoyé au royaume des morts le nombre de mortels qu’il veut. Mais Hadès, n’est pas le seul à avoir se pouvoir.
Alors mon oncle, qui durant tout le discours du dieu, était resté là, sans bouger, vit une vague qui on aurait dit que s’étaient des chevaux d’eaux qui fonçait tout droit sur lui. Il était tellement épouvanté par cela qu’il ne bougea pas. Et l’eau arriva, elle l’emporta jusqu’à la mer, puis jusqu’à l’océan. Il était mort. Selon mon père se n’était pas Poséidon qui avait tué mon oncle. C’était lui-même qui c’était donné la mort : c’était sa langue, ses actes.
Ne voulant pas reprendre le commerce de mon père, je me suis mis à m’entraîner à combattre sans arme. Puis un jour, un homme passait par la prairie dans laquelle je m’entraînais. Et très fier des progrès que j’avais fait, je lui ai lancé un défi :
- Viens te battre si tu l’oses.
- Je ne veux pas me battre contre quelqu’un qui n’est pas un chevalier, un marina ou un spectre.
- Pourquoi tu ne veux pas te battre contre moi ? Tu as peur.
Alors je me suis lancé sur lui. Il resta immobile jusqu’à que mon poing arrive à vingt centimètres de son visage. Et là, il me frappa. Et je suis parti à dix mètres en arrière. Je me suis relevé. Examinant à quelle distance, il m’avait envoyé. Je ne comprenais pas comment il avait fait ça. Alors, fou de rage d’un tel mépris de sa part pour le grand guerrier que j’étais devenu. J’ai poussé un cri si puissant que tous les oiseaux qui étaient sur les branches des arbres s’étaient envolés, tous les lièvres sont allés se cacher dans leur terrier. En remarquant que le soleil était derrière moi, je me suis lancé sur lui, mais cette fois, j’avais changé de stratégie : j’allais faire une attaque aérienne. J’ai couru sur neuf mètres puis j’ai sauté, j’ai tendu mon pied et je l’ai touché. Il recula de quelques pas. Puis il dit :
- C’est pas mal pour quelqu’un qui n’est pas un ange.
Il s’avança vers moi me mit un coup de poing dans ventre puis un autre coup de poing qui partait du bas et qui allait jusqu’à mon menton. Et j’avais encore une fois fait un vol plané. Décidant de refaire mon attaque aérienne. Je me suis mis à courir et à trente centimètres d’atteindre ma cible, il me prit le pied, fit un tour sur lui-même de 380 degrés (toujours en tenant mon pied) et de nouveau je volais dans les airs.
- Sache qu’on ne trompe pas deux fois un ange sur la même technique. Alors tu abandonnes?
- Non. Jamais.
- Tu es têtu. Bon alors je déclare que tu as gagné le combat. Je tiens juste à te dire que tu es un bon guerrier, tu ne t‘avoue pas vaincu et tu es intelligent. Jamais, je n’aurais pensé à une attaque ainsi. Qui t’a appris à combattre ?
- Personne, je me suis entraîné tout seul.
- Tu as un grand potentiel, veux-tu que je t’entraîne ?
- Je deviendrais aussi fort que toi ?
- Peut-être dans quelque temps oui.
- D’accord.
- Alors viens avec moi à Olympie.
- Je vais dire à mon père que je pars pour Olympie pour m’entraîner.
Ce fut une tâche difficile que de convaincre mon père de l’importance qu’avait cet entraînement pour moi. Lorsque mon futur mentor entra dans le magasin et qu’il vu que c’était un chevalier, il accepta. Nous partîmes le lendemain pour Olympie. Il dîna chez nous. Au levé du soleil, nous sommes mis en routes. Nous marchâmes durant quelque heures, avant d’arriver devant un tunnel qu’il appelait « porte céleste ».
- C’est très grand raccourci qui nous fait gagné quelques jours.
Nous arrivâmes à Olympie le lendemain. Arrivés là-bas, il alla chez l’Oracle pour lui dire qu’il avait fini ça quête. Puis, nous nous sommes mis au travail. Vu que j’étais d’humeur belliqueuse, je me battais avec tous les Anges que je rencontrais, mais il ne fallait pas. C’était une règle chez eux : on ne se bat pas contre quelqu’un qui est du même clan. Un jour il alla au temple de Zeus pour prier. Il me demanda de faire la même chose, mais je refusais.
- Pourquoi ne veux-tu pas prier ?
- Parce que c’est une statue.
Alors je reçu un coup de foudre. Et la statue de Zeus de mit à bouger. Elle devint vivante, comme humaine. Elle dit :
- SORTEZ. LAISSÉ SEUL AVEC CET INSOLANT ?
Mais mon mentor lui dit :
- Oh, grand Zeus, roi des hommes mais aussi rois des dieux, pardonne à mon élève son erreur. Il est jeune et il ne connaît pas encore les règles des anges.
- LA RÈGLE QU’IL VIENT DE BAFOUER N’EST PAS SEULEMENT POUR LES ANGES MAIS AUSSI POUR LES AUTRES MORTELS. MAINTENANT SORT DU TEMPLE.
Puis Zeus se tourna vers moi :
- ALORS COMME ÇA TU TE BAS CONTRE LES ANGES, CONTRE LES MEMBRES DE TON PROPRE CLAN ET TU NE VEUX PAS PRIER DEVANT UNE STATUE MÊME SI C’EST LA MIENNE ?
- Euuuh. Je…
- MES PUNITIONS SE FONT EN TROIS TEMPS : LA PREMIÈRE, C’EST L’AVERTISSEMENT; LA SECONDE, C’EST LA PUNITION; ET LA TROISIÈME, C’EST LA MORT. ALORS, ON A TOUJOURS UN MANQUE DE RESPECT ENVERS LES DIEUX ?
- Non.
- BON T’EN MIEUX. TU SAIS SE QUI T’ATTEND SI TU CONTINUES À NE PAS REPECTER LES RÈGLES DU CLAN ?
- Oui.
- JE DOIS PARTIR, HÉRA VA ENCORE CROIRE QUE JE LA TROMPE.
Les autres rentrèrent dans le temple. Et personne ne me regardait, personne ne me parlait. Pas même mon mentor, celui qui m’avait fait qui Mycènes pour ici. Alors je me suis mis à réfléchir, à méditer. Et durant des jours, j’étais là, dans le temple, à ne pas bouger, à réfléchir. Au dixième jour, je me suis levé et je suis allé devant la statue de Zeus et j’ai prié. Durant ma méditation, j’avais compris les erreurs que j’avais faites. Mon mentor m’a vu. Et après ma prière, je suis allé lui parler.
- J’ai demandé pardon à Zeus, et à présent je vous demande pardon à vous et a tout le clan d’avoir fait mes erreurs.
Il répondit :
- Pour ma part, je te pardon.
- Merci. Durant ma méditation j’ai comprit que même si j‘était le meilleur guerrier de tout les temps, je serais toujours qu’un simple mortels.
- C’est bien. Mais il faut encore que tu fasses tes preuves pour que les autres te pardonnes.
À partir de ce moment-là, le véritable entraînement commença. Je m’entraînais tous les jours : matin, midi et soir. Et un jour, mon mentor vient me voir et me dit de venir parce que l’Oracle avait quelque chose à me dire. Et mon mentor commença :
- Blerim. Malgré tes débuts catastrophiques, tu as fais de grands progrès que ce soit dans ta façon de combattre mais aussi dans ton comportement. Je t’ai appris tout ce que je devais t’apprendre. Maintenant, tu dois continuer tout seul.
Et l’Oracle s’avança vers moi avec une armure en cuir :
- S’il dit que tu es prêt à porter une armure des anges, c’est que tu es prêt. Avec la bénédiction de Zeus; maître des hommes, maître des dieux et maître du ciel; je te fais Ange.
C’est ainsi que je suis devenu un ange, je les ai tous remercier et je suis parti afin des les honorer eux et mon dieu Zeus.
[Validé] Blerim
Modérateurs : Maîtres de jeu, Oracles de Zeus
Je suis né à Mycènes, le plus grand soleil de la civilisation grecque. Mon père était un forgeron. Il fabriquait les plus belles armes et armures. Ce pouvait être de vrais chefs d’œuvres mais il mettait toujours un point d’imperfection. Un jour, je lui ai demandé pourquoi il faisait ceci ? Alors, il m’a répondu ceci :
- Tu vois mon fils, faire quelque chose de trop parfait pour un mortel, c’est dire aux dieux « Je suis votre égal. » J’ai peur d’Héphaïstos, peur de sa colère. Et puis, il y a un ancien proverbe qui dit que « Seul Zeus est parfait. »
Mon père craignait les dieux. Il avait peur d’eux. Pourquoi avait-il peur d'eux ? Ce n’était après tout que des sculptures de pierre. Et la pierre ça ne vit pas. Je ne compris qu’à l’âge de mes dix ans pourquoi mon père avait peur des dieux.
Avant ma naissance, mon père avait un frère. Son frère était comme moi, il ne craignait pas les dieux. Il n’allait pas prier, il ne faisait pas de sacrifice, il jurait les dieux. Et un jour, alors qu'il péchait, un marina de Poséidon, dieu de la mer et des océans, surgit de l'eau et lui dit :
- Tu ne respectes pas les dieux ? Tu te dis que tu es l’égal de mon maître n’est-ce pas ? Vois-tu, misérable, à nous autres, marinas, Poséidon nous a donné des pouvoirs. Nous avons une puissance colossale, on arrive à déplacer des montagnes d’un seul doigt, à provoquer des vents, des tempêtes, des ouragans par notre simple volonté. On arrive à envoyer au royaume des morts le nombre de mortels qu’il veut. Et s'est ce que je vais faire maintenant.
Alors mon oncle, qui durant tout le discours du marina était resté là sans bouger, vit une vague qui paraissait être des chevaux d’eaux qui fonçaient tout droit sur lui. Il était tellement épouvanté par cela qu’il ne bougea pas. Lorsque l’eau arriva, elle l’emporta jusqu’à la mer, puis jusqu’à l’océan... Où il mourût. Selon mon père, ce n’était pas Poséidon qui avait tué mon oncle. C’était lui-même qui s’était donné la mort : c’était sa langue, ses actes.
Ne voulant pas reprendre le commerce de mon père car je trouvais que son métier est trop ennuyeux : sans action, ni aventure. Je me suis mis à m’entraîner à combattre sans arme. Puis un jour, un homme passait par la prairie dans laquelle je m’entraînais. Et très fier des progrès que j’avais fait, je lui ai lancé un défi :
- Viens te battre si tu l’oses.
- Je ne veux pas me battre contre quelqu’un qui n’est pas un chevalier, un marina ou un spectre.
- Pourquoi tu ne veux pas te battre contre moi ? Tu as peur.
Alors je me suis lancé sur lui. Il resta immobile jusqu’à que mon poing arrive à vingt centimètres de son visage. Et là, il me frappa. Je fus projeté à dix mètres en arrière. Je me suis relevé, examinant à quelle distance il m’avait envoyé. Je ne comprenais pas comment il avait fait ça. Alors, fou de rage d’un tel mépris de sa part pour le grand guerrier que j’étais devenu, j’ai poussé un cri si puissant que tous les oiseaux qui étaient sur les branches des arbres s’étaient envolés, tous les lièvres sont allés se cacher dans leur terrier. En remarquant que le soleil était derrière moi, je me suis lancé sur lui, mais cette fois, j’avais changé de stratégie : j’allais faire une attaque aérienne. J’ai couru sur neuf mètres puis j’ai sauté, j’ai tendu mon pied et je l’ai touché. Il recula de quelques pas. Puis il dit :
- C’est pas mal pour quelqu’un qui n’est pas un ange.
Il s’avança vers moi me mit un coup de poing dans ventre puis un uppercut. Je fîs, encore une fois, un vol plané. Décidant de refaire mon attaque aérienne, je me mîs à courir et, à trente centimètres avant d'atteindre ma cible, il me prit le pied, fit un tour sur lui-même (toujours en tenant mon pied) et de nouveau je volais dans les airs.
- Sache qu’on ne trompe pas deux fois un ange sur la même technique. Alors tu abandonnes ?
- Non. Jamais.
- Tu es têtu. Bon alors je déclare que tu as gagné le combat. Je tiens juste à te dire que tu es un bon guerrier, tu ne t‘avoues pas vaincu et tu es intelligent. Jamais, je n’aurais pensé à une attaque ainsi. Qui t’a appris à combattre ?
- Personne, je me suis entraîné tout seul.
- Tu as un grand potentiel, veux-tu que je t’entraîne ?
- Je deviendrais aussi fort que toi ?
- Peut-être dans quelque temps oui.
- D’accord.
- Alors viens avec moi à Olympie.
- Je vais dire à mon père que je pars pour Olympie pour m’entraîner.
Je pensais que ça saurait une tâche difficile que de convaincre mon père de l’importance qu’avait cet entraînement pour moi. Mais lorsque mon futur mentor entra dans le magasin et qu’il vu que c’était un chevalier, je fus frappé par la rapidité de sa réponse. Il avait accepté. Nous partîmes le lendemain pour Olympie. Je mangeais mon dernier repas avec mon mentor. Au levé du soleil, nous sommes mis en route. Nous marchâmes durant quelques heures, avant d’arriver devant un tunnel qui s'appelait « porte céleste ».
- C’est très grand raccourci qui nous fait gagner quelques jours.
Nous arrivâmes à Olympie le lendemain. Arrivés là-bas, il alla chez l’Oracle pour lui dire qu’il avait fini sa quête. Puis, nous nous sommes mis au travail. Vu que j’étais d’humeur belliqueuse, je me battais avec tous les anges que je rencontrais, mais il ne fallait pas. C’était une règle chez eux : on ne se bat pas contre quelqu’un qui est du même clan que vous. Un jour il alla au temple de Zeus pour prier. Il me demanda de faire la même chose, mais je refusais.
- Pourquoi ne veux-tu pas prier ?
- Parce que c’est une statue.
Alors je reçu un coup de foudre. Et un Oracle de Zeus arriva. Il dit :
- Sortez, laissez moi seul avec cet insolant !
Mais mon mentor lui dit :
- Oh, grand Oracle, serviteur de Zeus, Serviteur du Roi des hommes mais aussi Roi des dieux, pardonne à mon élève son erreur. Il est jeune et il ne connaît pas encore les règles des anges.
- La règle qu’il vient de bafouer n’est pas seulement pour les Anges mais aussi pour les autres mortels. Maintenant sors du temple.
Puis l’oracle se tourna vers moi :
- Alors comme ça tu te bats contre les Anges, contre les membres de ton propre clan et tu ne veux pas prier devant la statue de Zeus ?
- Euuuh. Je…
- Mes punitions se font en trois temps : la première, c’est l’avertissement; la seconde, c’est la punition; et la troisième, c’est la mort. Alors, on a toujours un manque de respect envers les dieux ?
- Non.
- Bon tant mieux. Tu sais ce qui t’attend si tu continues à ne pas respecter les règles du clan ?
- Oui.
- Je dois partir.
Les autres rentrèrent dans le temple. Et personne ne me regardait, personne ne me parlait. Pas même mon mentor, celui qui m’avait fait venir de Mycènes jusqu'ici. Alors je me suis mis à réfléchir, à méditer. Et durant des jours, j’étais là, dans le temple, à ne pas bouger, à réfléchir. Au dixième jour, je me suis levé et je suis allé devant la statue de Zeus et j’ai prié. Durant ma méditation, j’avais compris mes erreurs. Mon mentor m’a vu. Et après ma prière, je suis allé lui parler.
- J’ai demandé pardon à Zeus. J’ai demandé pardon à l’Oracle et à présent je vous demande pardon à vous et à tout le clan d’avoir fait des erreurs.
Il répondit :
- Pour ma part, je te pardonne.
- Merci. Durant ma méditation, j’ai compris que même si j‘étais le meilleur guerrier de tous les temps, je serais toujours qu’un simple mortel.
- C’est bien. Mais il faut encore que tu fasses tes preuves pour que les autres te pardonne.
À partir de ce moment-là, le véritable entraînement commença. Je m’entraînais tous les jours : matin, midi et soir. Et un jour, mon mentor vint me voir et me dit de venir parce que l’Oracle avait quelque chose à me dire. Et mon mentor commença :
- Blerim. Malgré tes débuts catastrophiques, tu as fais de grands progrès que ce soit dans ta façon de combattre mais aussi dans ton comportement. Je t’ai appris tout ce que je devais t’apprendre. Maintenant, tu dois continuer tout seul.
Et l’Oracle s’avança vers moi avec une armure en cuir :
- S’il dit que tu es prêt à porter une armure de cuir, c’est que tu es prêt. Avec la bénédiction de Zeus, maître des hommes, maître des dieux et maître du ciel, je te fais Ange.
C’est ainsi que je suis devenu un ange, je les ai tous remercié et je suis parti afin des les honorer et mon dieu Zeus.
- Tu vois mon fils, faire quelque chose de trop parfait pour un mortel, c’est dire aux dieux « Je suis votre égal. » J’ai peur d’Héphaïstos, peur de sa colère. Et puis, il y a un ancien proverbe qui dit que « Seul Zeus est parfait. »
Mon père craignait les dieux. Il avait peur d’eux. Pourquoi avait-il peur d'eux ? Ce n’était après tout que des sculptures de pierre. Et la pierre ça ne vit pas. Je ne compris qu’à l’âge de mes dix ans pourquoi mon père avait peur des dieux.
Avant ma naissance, mon père avait un frère. Son frère était comme moi, il ne craignait pas les dieux. Il n’allait pas prier, il ne faisait pas de sacrifice, il jurait les dieux. Et un jour, alors qu'il péchait, un marina de Poséidon, dieu de la mer et des océans, surgit de l'eau et lui dit :
- Tu ne respectes pas les dieux ? Tu te dis que tu es l’égal de mon maître n’est-ce pas ? Vois-tu, misérable, à nous autres, marinas, Poséidon nous a donné des pouvoirs. Nous avons une puissance colossale, on arrive à déplacer des montagnes d’un seul doigt, à provoquer des vents, des tempêtes, des ouragans par notre simple volonté. On arrive à envoyer au royaume des morts le nombre de mortels qu’il veut. Et s'est ce que je vais faire maintenant.
Alors mon oncle, qui durant tout le discours du marina était resté là sans bouger, vit une vague qui paraissait être des chevaux d’eaux qui fonçaient tout droit sur lui. Il était tellement épouvanté par cela qu’il ne bougea pas. Lorsque l’eau arriva, elle l’emporta jusqu’à la mer, puis jusqu’à l’océan... Où il mourût. Selon mon père, ce n’était pas Poséidon qui avait tué mon oncle. C’était lui-même qui s’était donné la mort : c’était sa langue, ses actes.
Ne voulant pas reprendre le commerce de mon père car je trouvais que son métier est trop ennuyeux : sans action, ni aventure. Je me suis mis à m’entraîner à combattre sans arme. Puis un jour, un homme passait par la prairie dans laquelle je m’entraînais. Et très fier des progrès que j’avais fait, je lui ai lancé un défi :
- Viens te battre si tu l’oses.
- Je ne veux pas me battre contre quelqu’un qui n’est pas un chevalier, un marina ou un spectre.
- Pourquoi tu ne veux pas te battre contre moi ? Tu as peur.
Alors je me suis lancé sur lui. Il resta immobile jusqu’à que mon poing arrive à vingt centimètres de son visage. Et là, il me frappa. Je fus projeté à dix mètres en arrière. Je me suis relevé, examinant à quelle distance il m’avait envoyé. Je ne comprenais pas comment il avait fait ça. Alors, fou de rage d’un tel mépris de sa part pour le grand guerrier que j’étais devenu, j’ai poussé un cri si puissant que tous les oiseaux qui étaient sur les branches des arbres s’étaient envolés, tous les lièvres sont allés se cacher dans leur terrier. En remarquant que le soleil était derrière moi, je me suis lancé sur lui, mais cette fois, j’avais changé de stratégie : j’allais faire une attaque aérienne. J’ai couru sur neuf mètres puis j’ai sauté, j’ai tendu mon pied et je l’ai touché. Il recula de quelques pas. Puis il dit :
- C’est pas mal pour quelqu’un qui n’est pas un ange.
Il s’avança vers moi me mit un coup de poing dans ventre puis un uppercut. Je fîs, encore une fois, un vol plané. Décidant de refaire mon attaque aérienne, je me mîs à courir et, à trente centimètres avant d'atteindre ma cible, il me prit le pied, fit un tour sur lui-même (toujours en tenant mon pied) et de nouveau je volais dans les airs.
- Sache qu’on ne trompe pas deux fois un ange sur la même technique. Alors tu abandonnes ?
- Non. Jamais.
- Tu es têtu. Bon alors je déclare que tu as gagné le combat. Je tiens juste à te dire que tu es un bon guerrier, tu ne t‘avoues pas vaincu et tu es intelligent. Jamais, je n’aurais pensé à une attaque ainsi. Qui t’a appris à combattre ?
- Personne, je me suis entraîné tout seul.
- Tu as un grand potentiel, veux-tu que je t’entraîne ?
- Je deviendrais aussi fort que toi ?
- Peut-être dans quelque temps oui.
- D’accord.
- Alors viens avec moi à Olympie.
- Je vais dire à mon père que je pars pour Olympie pour m’entraîner.
Je pensais que ça saurait une tâche difficile que de convaincre mon père de l’importance qu’avait cet entraînement pour moi. Mais lorsque mon futur mentor entra dans le magasin et qu’il vu que c’était un chevalier, je fus frappé par la rapidité de sa réponse. Il avait accepté. Nous partîmes le lendemain pour Olympie. Je mangeais mon dernier repas avec mon mentor. Au levé du soleil, nous sommes mis en route. Nous marchâmes durant quelques heures, avant d’arriver devant un tunnel qui s'appelait « porte céleste ».
- C’est très grand raccourci qui nous fait gagner quelques jours.
Nous arrivâmes à Olympie le lendemain. Arrivés là-bas, il alla chez l’Oracle pour lui dire qu’il avait fini sa quête. Puis, nous nous sommes mis au travail. Vu que j’étais d’humeur belliqueuse, je me battais avec tous les anges que je rencontrais, mais il ne fallait pas. C’était une règle chez eux : on ne se bat pas contre quelqu’un qui est du même clan que vous. Un jour il alla au temple de Zeus pour prier. Il me demanda de faire la même chose, mais je refusais.
- Pourquoi ne veux-tu pas prier ?
- Parce que c’est une statue.
Alors je reçu un coup de foudre. Et un Oracle de Zeus arriva. Il dit :
- Sortez, laissez moi seul avec cet insolant !
Mais mon mentor lui dit :
- Oh, grand Oracle, serviteur de Zeus, Serviteur du Roi des hommes mais aussi Roi des dieux, pardonne à mon élève son erreur. Il est jeune et il ne connaît pas encore les règles des anges.
- La règle qu’il vient de bafouer n’est pas seulement pour les Anges mais aussi pour les autres mortels. Maintenant sors du temple.
Puis l’oracle se tourna vers moi :
- Alors comme ça tu te bats contre les Anges, contre les membres de ton propre clan et tu ne veux pas prier devant la statue de Zeus ?
- Euuuh. Je…
- Mes punitions se font en trois temps : la première, c’est l’avertissement; la seconde, c’est la punition; et la troisième, c’est la mort. Alors, on a toujours un manque de respect envers les dieux ?
- Non.
- Bon tant mieux. Tu sais ce qui t’attend si tu continues à ne pas respecter les règles du clan ?
- Oui.
- Je dois partir.
Les autres rentrèrent dans le temple. Et personne ne me regardait, personne ne me parlait. Pas même mon mentor, celui qui m’avait fait venir de Mycènes jusqu'ici. Alors je me suis mis à réfléchir, à méditer. Et durant des jours, j’étais là, dans le temple, à ne pas bouger, à réfléchir. Au dixième jour, je me suis levé et je suis allé devant la statue de Zeus et j’ai prié. Durant ma méditation, j’avais compris mes erreurs. Mon mentor m’a vu. Et après ma prière, je suis allé lui parler.
- J’ai demandé pardon à Zeus. J’ai demandé pardon à l’Oracle et à présent je vous demande pardon à vous et à tout le clan d’avoir fait des erreurs.
Il répondit :
- Pour ma part, je te pardonne.
- Merci. Durant ma méditation, j’ai compris que même si j‘étais le meilleur guerrier de tous les temps, je serais toujours qu’un simple mortel.
- C’est bien. Mais il faut encore que tu fasses tes preuves pour que les autres te pardonne.
À partir de ce moment-là, le véritable entraînement commença. Je m’entraînais tous les jours : matin, midi et soir. Et un jour, mon mentor vint me voir et me dit de venir parce que l’Oracle avait quelque chose à me dire. Et mon mentor commença :
- Blerim. Malgré tes débuts catastrophiques, tu as fais de grands progrès que ce soit dans ta façon de combattre mais aussi dans ton comportement. Je t’ai appris tout ce que je devais t’apprendre. Maintenant, tu dois continuer tout seul.
Et l’Oracle s’avança vers moi avec une armure en cuir :
- S’il dit que tu es prêt à porter une armure de cuir, c’est que tu es prêt. Avec la bénédiction de Zeus, maître des hommes, maître des dieux et maître du ciel, je te fais Ange.
C’est ainsi que je suis devenu un ange, je les ai tous remercié et je suis parti afin des les honorer et mon dieu Zeus.
Dernière modification par blerim le ven. mai 12, 2006 5:02 pm, modifié 1 fois.
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- Guerrier Légendaire
- Messages : 1605
- Inscription : sam. mars 12, 2005 9:27 pm
- Localisation : Asnières sur Seine (92)
C'est moi qui m'occupe désormais de ton BG. Je l'ai beaucoup corrigé (fautes d'orthographe surtout... + couleurs pour les dialogues afin que ce soit plus lisible ).Alors c'est quand demainJe m'occupe de ton BG demain.
J'aimerais aussi avoir l'avis de Maya sur ton bg, mais je pense maintenant qu'il n'est pas si mal .
Maya je n'attends que ton avis pour le valider (ou pas) !
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-
- Héros
- Messages : 641
- Inscription : lun. juil. 04, 2005 2:17 pm
- Localisation : Dans les nuages pluvieux et grondants de la partie Nord
Me voilà Aro, suffit de demander
De plus :
- Evites les multitudes de "Et"
- Vérifies la concordance des temps
- Encore quelques fautes d'orthographe, de syntaxe et de conjugaison à revoir
Si tu trouves quelque chose à redire Aro, n'hésites pas.
Enfin, Blerim, si tu as besoin d'aide, je suis là pour répondre à tes questions
Certes, le métier de forgeron peut être un métier dont on peut retirer une grande fierté mais je ne vois pas en quoi cette profession serait noble (on dit plutôt cela des métiers comme la joaillerie par exemple)Mon père était un noble forgeron.
C'est d'une grande logique et donc quasiment utile de l'écrire... Un forgeron ne va pas collectionner ce qu'il fabrique et donc ce dont il vit...Après avoir fabriqué les armes, il les vendait.
Je tournerais plutôt cette phrase ainsi : " Ce pouvait être de vrais chefs d’œuvres mais il mettait toujours un point d’imperfection. "Ce pouvait être de vrais chefs d’œuvres, ils étaient tous presque parfaits. Il mettait toujours un point d’imperfection.
Ce qui me choque un peu c'est que dans ses propos, on a l'impression que le père croit pouvoir faire aussi bien que les Dieux... A moins que je ne comprenne mal ce que tu veux dire...- Tu vois mon fils, faire quelque chose de trop parfait pour un mortel, c’est dire aux dieux « Je suis votre égal. » J’ai peur d’Héphaïstos, peur de sa colère. Et puis, il y a un ancien proverbe qui dit que « Seul Zeus est parfait. »
Pas besoin de mettre de point d'nterrogation car cette structure n'est pas une question sinon il faudrait que tu remanies ce passage afin de mettre quelque chose de ce genre : " Pourquoi avait il peur d'eux ? "Et je ne comprenais pas pourquoi ?
Comment a t'il rencontré ce marina ? A croire que ce genre de guerrier se rencontre au détour d'une rueEt un jour, un marina de Poséidon, dieu de la mer et des océans, lui dit :
Si par " les autres " tu sous entends les marinas, remplaces plutôt cette proposition par : " A nous autres " puisque c'est un marina qui lui parle et qu'il doit donc s'inclure dans ces autrestu es toi et les autres
Cela me choque car même si les guerriers sont puissants, ils ne sont en aucuns cas égaux aux Dieux.Nous avons une puissance colossale, comme Zeus, on arrive à déplacer des montagnes d’un seul doigt, à provoquer des vents, des tempêtes, des ouragans par notre simple volonté.
Je remplacerais plutôt comme suis : Lorsque l’eau arriva, elle l’emporta jusqu’à la mer, puis jusqu’à l’océan... Où il mourût.Et l’eau arriva, l’emporta jusqu’à la mer, puis jusqu’à l’océan. Il était mort.
Pourquoi ne veut il pas ?Ne voulant pas reprendre le commerce de mon père,
Tu répètes trop de fois le mot "et" et ce dans tout ton BGEt là, il me frappa. Et je suis parti à dix mètres en arrière
Penses à la concordance des temps, certains passages souffrent de mauvais accords entre eux.Alors, fou de rage d’un tel mépris de sa part pour le grand guerrier que j’étais devenu, j’ai poussé un cri si puissant que tous les oiseaux qui étaient sur les branches des arbres s’étaient envolés, tous les lièvres sont allés se cacher dans leur terrier
Lancé et non lancerje me suis lancer sur lui,
Ceci s'appelle un uppercut il me semblepuis un autre coup de poing qui partait du bas et qui allait jusqu’à mon menton
Mets plutôt : Je fîs, encore une fois, un vol plané (et pas besoin de rajouter des "et" partout)Et j’avais encore une fois fait un vol plané
Plutôt ceci : "Je me mîs à courir et, à trente centimètres avant d'atteindre ma cible" (puis tu reprends ton histoire^^)je me suis mis à courir et à trente centimètres d’atteindre ma cible,
Un grand guerrier décide de te laisser gagner simplement parce que tu es têtu et que tu refuses d'abandonner ?Tu es têtu. Bon alors je déclare que tu as gagné le combat
Tu as du mal à convaincre ton père mais la simple vision d'un chevalier lui fait changer d'avis ? Ne crois tu pas qu'il devrait tenter de le convaincre ?Ce fut une tâche difficile que de convaincre mon père de l’importance qu’avait cet entraînement pour moi. Lorsque mon futur mentor entra dans le magasin et qu’il vu que c’était un chevalier, il accepta.
Le dîner se passe bien avant le départ non ? Alors respectes l'odres chronologiqueNous partîmes le lendemain pour Olympie. Il dîna chez nous. Au levé du soleil, nous sommes mis en route.
>>> "celui qui m’avait fait venir de Mycènes jusqu'ici."celui qui m’avait fait venir de Mycènes pour ici.
Explicites "tes erreurs"j’avais compris les erreurs que j’avais faites.
Au début du jeu tu ne portes pas d'armure sacrée... Juste une armure de cuir toute simple.S’il dit que tu es prêt à porter une armure des anges,
Pas besoin de rajouter "eux"afin des les honorer eux et mon dieu Zeus.
De plus :
- Evites les multitudes de "Et"
- Vérifies la concordance des temps
- Encore quelques fautes d'orthographe, de syntaxe et de conjugaison à revoir
Si tu trouves quelque chose à redire Aro, n'hésites pas.
Enfin, Blerim, si tu as besoin d'aide, je suis là pour répondre à tes questions
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