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Présentation du Roi de l'Olympe et de ses Anges.

Modérateurs : Maîtres de jeu, Oracles de Zeus

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Eschaton
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Messagepar Eschaton » sam. juil. 22, 2006 6:40 am

Je voudrais soumettre mon back mais sous word, ce serait plus facile, un point de chute e-mail existe ?
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Messagepar Eschaton » sam. juil. 22, 2006 11:45 pm

Naître esclave. Une perspective qui change votre mode de représentation…Pourtant c’est en homme libre que je peux te raconter ma vie maintenant. Mon ancien propriétaire n’était jamais vraiment entré dans les détails, il semble juste que ma mère, morte en couche, fut capturée dans une cité voisine lors d’un raid mené par les Athéniens. Si j’étais né Citoyen, j’aurai probablement appris l’histoire et j’aurai pu t’expliquer pourquoi ce raid avait été conduit contre cette cité, la nature du différent en lui-même et j’aurai même pu te donner le nom du havre qui abritait les miens à une certaine époque. Mais je digresse. Mon père je crois fut tué lors de la bataille mais je n’en suis pas sûr (je te confesse que je préfère penser cela plutôt que d’imaginer un autre « père ») et finalement peu importe. Mes journées se ressemblaient et se suivaient à n’en plus finir. Et un jour Archimède, mon « maître », me commanda de rassembler quelques effets pour partir en voyage avec lui. Il fut bien peu loquace sur le chemin, je ne savais pas où il m’emmenait ni pourquoi. Tout ce mystère ne m’effrayait pas, en fait, je te concède que bien peu de choses m’avaient déjà glacé le sang. Après 3 semaines, notre destination se précisait : le sanctuaire de Zeus. J’avais déjà entendu dans les couloirs de notre maison que notre propriétaire se rendait à l’occasion là-bas. Pourtant, il n’apparaissait pas comme un homme de grande piété mais plus comme un politicien…tirerait-il quelque avantage à venir ici ? Ce voyage gris et terne commençait à prendre de la couleur et à me piquer au vif. Je ne te relaterai que l’une de nos conversations lors de notre arrivée :
« Sais-tu Esch (je détestais qu’il m’appelle Esch) comment un esclave peu être affranchi ?
- Non, je ne vois pas en quoi cela est important…C’est grâce à nous que la civilisation existe. C’est grâce à notre sacrifice que des hommes peuvent naître et vivre libre. Ce temps si précieux nécessaire au développement du savoir, nous vous l’offrons chaque jour.
- Tu as bien idéalisé ta condition jeune homme (encore ce sourire au coin de son visage)
- Faudrait-il que je me lamente ou que quelque tragédie soit produite pour soulager notre pauvre échine courbée « maîtreeuh » ?
- Non, rassure-toi. Sache que je vais te vendre à Zeus ce jour. Aux yeux des citoyens, tu seras moins qu’un homme libre mais au moins aussi valable qu’un métèque. Mais garde bien cette fierté qui t’habite…en servant un bien meilleur Maître, tu serviras bien plus la civilisation (son sourire avait disparu) et dans le même temps, tu rachèteras quelques faveurs dont j’ai dû abuser récemment (il souriait à nouveau).
- Esclave de temple ?
- Non Esch (un jour, il me le paiera), homme libre mais au service du sanctuaire. Cela n’est pas encore clair pour toi petit (il dépasse les bornes) mais ce que tu crois savoir, tu vas devoir l’oublier. Un nouveau commencement pour toi.
- …
- (encore ce sourire)
- Bien, trêve de bavardages, décharge nos effets dans la cour du bâtiment de droite…»
Là-bas, il grava sur un marbre mon affranchissement puis arriva le temps des adieux.

Mon séjour au sanctuaire était agréable. J’avais beaucoup à apprendre et surtout beaucoup à voir. Au tout début, mes journées se passaient sans heurts puis arriva le début de ma formation en gymnastique. Je te vois sourire mais tu sais, pour les esclaves, la gymnastique, la lutte ainsi que l’éducation sont interdits. Ce chien de Patrocle m’a brisé à l’époque et même s’il semblait toujours mécontent de moi, je me satisfaisais et m’émerveillais de mes propres progrès. Les quelques rares fois où nous pouvions nous affronter marque toujours mon corps à ce jour…c’est avec lui que j’appris à positionner mon corps pour décupler l’efficacité de mon modeste cuir (d’ailleurs je me rappelle m’être cassé le poing sur son plastron lors de mes premières leçons), c’est avec lui que j’ai appris à connaître une part de moi que j’ignorais. C’est enfin avec lui que j’ai appris à détester la liberté. Ca te semble étrange ? Si tu te penches un peu sur la question, tu comprendras. Avant ma vie avait un sens, je remplissais une sorte de devoir, tout était clair, fixe, immuable. Ma là, je savais que d’autres oeuvraient pour que je puisse faire progresser la civilisation. L’ironie me frappa avec la dureté et la froideur du fer : je passais mon temps égoïstement et probablement que la plupart des citoyens faisaient de même, vaquant à leurs occupations…Tout cela m’obsédait, je mangeais peu, ratais mes sessions avec Patrocle, négligeais mes travaux et partais en somme à la dérive la plus complète. C’est grâce à l’une de mes sœurs, que j’ai réussi à prendre sur moi. Je ne t’ai jamais parlé d’elles ? C’est délicat. Je pense savoir, tenant cela d’elle que nous sommes liés par le sang paternel (Voilà pourquoi je préfère le percevoir comme un homme d’armes…plutôt que comme un mari volage !). Je n’ai jamais vécu avec elles en fait, c’est durant ma période d’isolement qu’un jour je reçus la visite de Calliope. En une seule après midi, elle parvint à me convaincre d’aller au temple et de proposer mes services, ce que je fis prestement.

A mon arrivée à la partie gardée du sanctuaire, je fus refoulé. Heureusement, Patrocle faisait partie des gardes en faction et pu réagir lors de l’altercation qui m’opposait aux gardes. Le débat fut enflammé et malgré ses reproches constants quant à mes manquements récents, je ne reculais pas d’un pouce. Je voulais rencontrer un patriarche et Patrocle remarqua mon regard fou, plein des vigoureuses harangues de ma sœur. Je vociférais et jurais jusqu’à ce que l’on m’amène devant l’un des patriarches mais à mon grand damne, ce fut pour y juger mes manquements ainsi que mes actes posés à l’encontre des gardes. J’aurais du faire preuve d’humilité, j’aurais du comprendre mes erreurs et faire amende honorable. Encore maintenant, je me demande ce qui m’a pris ce jour funeste, mais toujours sous la passion et l’ivresse de mon après midi enchanteur, je ne pus supporter d’entre ce vieillard m’appeler Esch alors qu’il tentait de cerner mes motivations avant de rendre son avis. Je volais alors vers lui, poing levé plein d’une ire vengeresse. Etait-ce pour lui ou pour Archimède que je hurlais « je t’enfoncerai cette maudite paresse en travers de la gorge toi qui ne veux honorer mon nom » ? Alors que ma main allait percuter son visage, je ressentis une vive douleur au ventre.

Lentement mes pensées s’égaraient alors que la douleur prenait doucereusement possession de moi. Avant de perdre conscience, j’entendis le vieillard murmurer : « les fous et les artistes sont plus proches des dieux en un sens que nous ne le serons jamais ». Il m’avait enfermé ! Impossible de sortir, on me nourrissait de manière sporadique et on ne m’adressait jamais la parole. Tout se bousculait dans ma tête, mes repères faussées, à la dérive je cherchais un sens à tout ceci. Ils allaient probablement me tuer. Et finalement, de l’autre côté du fleuve tout doit être plus simple. Chacun a sa place et chaque place attend son futur résident. Ma sœur Euterpe fut la seule autorisée à me rendre visite et parvint à adoucir ma peine avec ses compositions. Pourquoi doutes-tu du fait que ma sœur a pu me rendre visite ? Enfin bref, je t’expliquerai plus tard. Finalement, le patriarche que j’avais agressé entra dans ma cellule, tenant sous le bras un lourd tissu, drapant quelque chose. Il s’adressa à moi de toute sa hauteur. Son ombre étouffant le peu de lumière qui filtrait dans mon antre. « Ainsi, ta vie d’homme libre te semble si oisive ? Soit, si ton besoin de cadrage est si prégnant, je t’y aiderais. Il laissa choir la draperie, révélant mon marbre. Il le leva bien au-dessus de sa tête et me dit tout en projetant mon signe d’affranchissement « Pour m’avoir agressé, tu me devras réparation pour 1 an de ton existence puis seulement tu reprendras ton service envers Zeus, si tu vis assez longtemps ». L’année qui suivit fut extraordinaire : je compris enfin toute la difficulté d’assumer ses propres choix. Le vieillard m’enseigna que peu d’hommes étaient capables de jouir de leur liberté. Lorsqu’il l’avait toujours connue, il ne l’exploitait pas à sa juste valeur. Sans les blâmer, il me montra qu’il est aisé pour un individu de se reposer sur ses lauriers et de se replier. Il m’ouvrit de larges perspectives et me guida dans un apprentissage qui ne m’avait jamais été donné : choisir, développer son égo et apprendre à être en accord avec le monde. Envolée ces paroles murmurées, loin de ma mémoire cette menace, pesante Damoclès, qui m’avait bercée lorsque j’avais tenté de le corriger : « si tu vis assez longtemps »…
L’année touchait à sa fin. J’allais bientôt pouvoir exercer mon être à la pratique de la liberté. J’en saisissais toute la portée et l’amertume liée à ma trop longue absence de libre arbitre avait disparue. Le vieil homme me fit appeler dans la salle de séjour. Un repas était dressé et déjà les douces volutes issues des mets me faisaient saliver. Etrangement, la table n’accueillait aucune chaise. Il me tendit un verre emplit d’un liquide gouleyant verdâtre et me demanda de trinquer. « Ton âme est malade Eschaton, ton esprit est empoisonné ». Une chape de plomb s’abattait sur moi, m’empêchant de fuir comme je l’aurai voulu. « Assied toi » me dit-il. Je m’exécutais en cherchant du regard une chaise que je pris dans le fond de la salle et que j’amenais à la table. « Ce qui est et ce que tu crois être se bouscule en toi, mais aucun remède ne pourra te guérir. Seul toi peut choisir d’ignorer ceux qui sommeillent dans ta psyché ». J’étais interloqué, ne comprenant pas ce qu’il me disait. « Toute cette année m’a permis de bien te cerner et d’après l’un de mes amis, versé en médecine, tu es victime d’un mal qui te ronge l’esprit. Tôt ou tard, cette Tumeur aura raison de toi…et je ne peux permettre qu’un fou entre au service de Zeus ». Il continua «désires-tu éventuellement que tes sœurs nous rejoignent Eschaton ? ». J’acquiesçai. « Fait les entrer alors… ». Je réussis à trouver la force de me lever et à arpenter la maison afin de réunir neufs chaises, une pour chacune de mes sœurs : Calliope, Clio, Erato, Euterpe, Melpomène, Polymnie, Terpsichore, Thalie et Uranie. J’attendais qu’elles arrivent mais en vain. « Tu as l’air déçu mon garçon, mais sache que tu ne le percevras jamais que lorsque tu es seul… », Il pris un livre trônant dans la bibliothèque de la salle de séjour et me le tendit, « lis ! ». Maladroitement, je mis en pratique mes récentes leçons de lecture alors que ma bouche laissait échapper des sons maladroits formant des phrases lourdes de sens : « …Fille de Zeus et d’une Titane…elles président aux arts…Mont Hélicon…Masque tragique…Les neufs Muses, Calliope, la Muse de l’éloquence et de la poésie épique… ». J’en étais malade, étais-je fou, un simple père vieux soldats ne me suffisaient donc pas, me fallait-il m’inventer des histoires ? Seul…j’étais seul…Un simple esclave ayant obtenu la liberté dont il n’était pas digne. L’année touchait à sa fin et mon univers vacillait. Pourrais-je jamais guérir d’un mal que j’ignore et donc je suis la source ? Je me lamentais mais le vieil homme me parla d’une voix rassurante : « L’élixir que tu as bu fait son effet…si tu y survis, tu seras guéri, bats-toi ! ». Et je me suis battu car l’année s’est terminée et il y eu un lendemain. Une aube nouvelle, que j’étais capable d’affronter seul, en homme libre. Mais tu sais, encore aujourd’hui, je me demande où pousse donc cette herbe si rare que le vieil homme avait employé pour fabriquer cet élixir, il me confessa avant que je n’entre au service de l’armée de Zeus qu’elle poussait en une contrée nommée Placebo. En as-tu jamais entendu parler, mon frère ?
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Messagepar Arokiel » lun. juil. 24, 2006 11:09 pm

Salut Eschaton, à moins que tu ne préfères en fait Esch. ;)

Tout d'abord je voulais te remercier d'avoir choisi les anges de Zeus ! :D
J'espère (mais j'en suis sûr) que tu te plairas chez nous.
Je voudrais soumettre mon back mais sous word, ce serait plus facile, un point de chute e-mail existe ?
Oui, arochel[AT]godwarriors.com . Cependant maintenant c'est un peu trop tard. Désolé pour le retard, j'étais absent du week end. Et mes compères à m'aider ne sont pas là non plus.
Bref^^.

Je viens de lire ton BG, et je l'ai trouvé très orginal (parce que c'est la première fois qu'on a un esclave affranchi). En plus il y a très peu de fautes d'orthographe (et vu la longueur c'est d'autant plus exceptionnel ;)), logique et cohérent. Bref je n'ai rien à redire sauf, mais ça ne change pas ta validation même si j'aimerais avoir une réponse à la question, lorsque tu utilises le terme de "tumeur" est-ce qu'il est déjà connu à l'époque ? Je ne doute pas que cette maladie existe déjà -quelle malchance aurions nous d'avoir une maladie développée nous-mêmes que depuis moins d'un siècle- mais était elle connue ?
Quoiqu'il en soit, ça permet aux lecteurs de bien connaitre ta situation. ;)

J'ai déjà validé ton compte sur notre forum, et nous t'attendons tous là bas http://zeus-forum.forumactif.com

Et je te conseille de lire ce topic en premier ^^ :
http://zeus-forum.forumactif.com/viewtopic.forum?t=575

@ bientôt :D
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Messagepar Eschaton » mar. juil. 25, 2006 2:28 am

Hello,

Merci pour la validation rapide (j'entendais bien que ton week end soit sacré)
pour la tumeur, à vrai dire je ne sais pas mais en me basant sur

http://www.bordet.be/fr/presentation/hi ... cancer.htm

j'ai pris la liberté d'extrapoler.


Je passe sur le forum d'ici demain, là il est très tard.

Au plaisir et à très bientôt

Esch ;)
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Messagepar Arokiel » mar. juil. 25, 2006 9:01 am

Impeccable alors. :)
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Messagepar Eschaton » mar. juil. 25, 2006 7:09 pm

je viens de me relire (concernant le très peu de fautes) et je trouve qu'il y a des "priceless"...
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Messagepar Arokiel » mar. juil. 25, 2006 8:22 pm

Je n'ai pas compris le sens de "priceless". :|

Tu veux une récompense :?:
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Messagepar Eschaton » mar. août 01, 2006 5:17 am

Lol, non pas de récompense

en bon français j'aurai du dire : "il y a des perles dans ce texte (sous entendu dans les fautes d'orthographes)"

Les récompenses pour la bonne orthographe, j'ai arrêté depuis que je suis sorti de l'école primaire (ah, qu'il est loin le bon temps des bons points (avec 3 une farde, 5 une Bd,...)

L'expession priceless s'est développé lors de l'explosion de la pub mastercard (avec papa, fiston et le match de foot, "ca n'a pas de prix". en anglais, ca donnait priceless.

sur le net, ils ont fait des remake de cette pub, fait une recherche sur humour priceless dans googl, ca devrait aboutir.

Enjoy your waste of time ;)

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