[Validé] Wilord

Présentation du Roi de l'Olympe et de ses Anges.

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WilordSansPitié
Élève
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[Validé] Wilord

Messagepar WilordSansPitié » jeu. août 07, 2008 3:42 pm

Un jour d'été, lors d'un coucher de soleil où le ciel devint rouge sang avec des éclats d'or et que les oiseaux celestes avaient cessé de faire vibrer leurs ailes écarlates, une première étoile minuscule apparut dans ce ciel mystérieux.

Il faisait si chaud que, ce soir là, personne n'avait osé s'aventurer hors des murs de leur maison, préferant la douce fraicheur de leur foyer à la torride chaleur écrasante des plaines arides et des montagnes inhospitalières.

Mais un homme avait tenu à braver les flammes de l'enfer qui balayaient la terre pour réussir à temps ce qui lui tenait tant à coeur: batir la plus confortable et la plus belle des maisons pour l'enfant qu'allait lui donner dans 2 mois sa femme, la belle Ectratia, fille d'honoriux palatus, mort au combat avec les honneurs.

En effet, cet enfant ils l'avaient voulu depuis de nombreuses années sans que les grâces des Dieux ne leur accordent ce qu'ils chérissaient tant. Mais ce jour était enfin arrivé et Arathion était prêt à déplacer toutes les montagnes et endurer toutes les souffrances pour lui offrir ce qu'il y avait de plus beau sur cette terre.

Arathion est un brave paysan, dont les seuls biens résident dans les 2 lopins de terre transmis de génération en géneration par ses ancêtres pour cultiver le blé, et les 3 poules et les 4 vaches pour donner oeuf et lait tant nécessaire pour survivre dans ce pays sans pitié pour les faibles.

Arathion et sa femme sont un couple sans histoire, que peu d'habitants d'Ornaxia, le village où ils résident, souhaitent inviter à leur table.

Mais depuis qu'Arathion s'est mis dans la tête de relever le défi de transformer sa vieille ferme en une maison prestigieuse aux caractères mythiques pour accueillier et élever son enfant et que son rêve irresistible et sans appel commence à prendre forme sous des aspects plus qu'agréable, les Ornaxiens ne veulent plus leur parler et refusent à les voir dans les rues de la ville. En effet, une rumeur gronde que le rêve d'Arathion est d'origine celeste, qu'il est source de mauvais augure; et, chose encore plus surprenante, la chaleur écrasante qui s'est abattue sur la région a débuté depuis qu'Arathion a posé la première pierre de maison.

Mais Arathion n'a que faire des habitants d'Ornaxia et de leurs superstitions sans fondement, il sait que son enfant sera beau, fort et au destin glorieux, et cela décuple son énergie pour réaliser la maison qui lui ai apparu en rêve il y a de cela 4 mois .

Et ce soir où le ciel reflètait ses éclats rouges sang avec ses éclats d'or, Arathion est à l'extérieur, à porter pierre après pierre pour terminer le mur d'enceinte de sa maison, bravant toutes les souffrances que lui impose la température.

Et c'est alors que cette petite étoile qui était apparu en premier dans le ciel, débutat sa chute celeste pour se rapprocher d'Arathion. Elle débuta sa course rapide pour transpercer l'atmsophère terrestre. Celui-ci, bien trop plongé dans sa tache, ne vit pas cette ombre s'approcher de lui. Mais lorsque cette étoile fut à 500 mètres de lui, la chaleur qui s'échappait de celle-ci le forca irresistiblement à lever la tête vers ce qui ne ressemblait plus à une étoile, mais bien à un immense oeuf de la taille d'un homme, lisse comme le reflet de l'eau calme et rouge éclat comme le sang du taureau que l'on vient de sacrifier sur l'autel sacré.

Arathion, ne revenant pas de cette vision, se frotta les yeux, pensant que la chaleur harassante avait eu raison de son esprit.
Mais quand il rouvrit les yeux, il fut surpris de voir que cette oeuf divin était toujours là, et que celui-ci commencait bel et bien à s'ouvrir face à lui. Arathion, pourtant noble de coeur et courageux face à l'adversité, tomba à genoux, croyant que sa dernière heure était arrivé.
Mais aucun esprit malin ne s'échappa de cet oeuf mystérieux pour lui voler sa vie, bien au contraire: un être aux formes humaines, entouré de lumière sortie de l'oeuf, plus beau que tous les êtres de cette planète, portant dans chaque main un objet différent: dans sa main droite, une épée longue et éfilée, disposé dans un foureau d'or incrusté de relief relatant d'anciennes guerres célestes, dans sa main gauche, une petite fiole rempli d'un liquide aussi pur et transparent que l'eau des fontaines sacrées.
L'être de lumière s'avanca vers Arathion et vint se placer prêt de celui-ci chacun de ses pas faisant résonner la pierre brulante, faisant comprendre à Arathion qu'il ne rêvait pas.
Arathion, tellement ébloui par cette vision mythique, ne baissa pas les yeux. Et l'être de lumière lui parla :
' Bonjour Arathion, fils de Calpior, lointain descendant d'Ulysse, je suis Arionite, l'étoile du couchant de la constellation d'Approxi, fils de Wilord et d'Aramia, lointain descendant du Dieu Zeus, Dieu parmi les Dieux. Arathion, je t'observe depuis de longues années, ta vie dure et respectueuse, ton mariage avec Ectratia et votre envie sans réserve de vouloir cet enfant. Et c'est pourquoi je t'ai donné à toi et à ta femme le bonheur que vous aviez tant crié au cours de vos rêves, celui d'avoir un enfant. Ce sera un fils, et comme tu le souhaitais, il sera fort et beau, au destin glorieux. Comme je te l'avais envoyé en songe, tu termineras cette maison mythique pour accueillir sa vie et le préparer à son destin. A présent, je te donne cette fiole que tu devras faire boire à ta femme dès ce soir. C'est le sang divin qui apportera énergie et intelligence à ton fils. Et voici l'épée que l'on appelle Dragior. Elle a appartenu à de nombreux grands guerriers, comme tu pourras le voir sur son fourreau; elle est issue des forges d'Hades qui en a fait don à Zeus pour un service rendu il y a très longtemps . Mais attention, le fourreau de l'épée ne devra pas être retiré avant les 15 ans de ton fils, car sinon, il montrerait aux serviteurs d'Hades, d'Athena et de Poséidon que celle-ci est revenu sur terre, et ils souhaiteraient s'en emparer, tant est grande la force de celle-ci. Nous comptons sur toi, Arathion, fils de Calpior, lointain descendant d'Ulysse pour élever ce fils comme il se doit et lui permettre de devenir ce que le destin lui a promis'. Et l'être de lumière, qui s'était fait appelé Arionite, après avoir placé la fiole et l'épée face à Arathion, se retourna, se diriga vers l'oeuf mystérieux, pris place à l'intérieurn et repris sa route vers les cieux rougoyant, qui redevinrent bleu nuit pour accueillir les autres étoiles.

Arathion, abassourdit par ce qui venait de se passer, resta 10 minutes, à genoux, en regardant l'endroit du ciel qui avait vu disparaitre l'étoile Arionite, s'attendant sans doute à ce que celle-ci redescende face à lui pour lui reprendre ce qu'elle avait donné. Mais non, rien ne se passa, et Arathion, les yeux fixes et sans émotion, prix les 2 objets dans ses mains, et pris la direction de son foyer, laissant derrière lui son chantier de construction.

Lorsqu'il arriva chez lui, il se diriga immédiatement vers sa femme au ventre doucement arrondi, et lui tendit la fiole et lui dit: 'Ectratia, fille d'honoriux palatus, toi que j'aime et qui a accepté pour mon plus grand bonheur de m'épouser, toi pour qui je donnerais ma vie pour sauver la tienne, bois cette fiole d'une traite pour l'amour de notre enfant qui va naitre'.
Et Ectratia, qui connaissait la puissance de l'amour de son mari, pris la fiole, la bus d'une gorgée, et alla se placer dans son lit, aider par son mari attentionné. Tous deux s'endormir d'un sommeil calme et sans rêve, Arathion ayant pris soin de prendre l'épée avec lui dans le lit.

Le lendemain, Arathion expliqua tout ce qui s'était passé la veille à Ectratia, et celle-ci le crus immédiatement. Tout deux passèrent leur matinée à caresser le ventre d'Ectratia, parlant à l'enfant du destin qui l'attendait. Sans avoir à en discuter, le prénom de l'enfant s'imposa à eux sans aucune discussion: WILORD.


Puis, dans les 2 mois qui suivirent, Arathion repris son travail acharné sur sa maison, faisant de celle-ci une vrai demeure au caractère puissant, raffiné, agréable, ne laissant plus du tout penser à une demeure de paysan mais plutôt à celle d'un palais, la pièce la plus merveilleuse étant celle de l'enfant. Pour que personne ne s'empare de l'épée, il avait construit au centre de son palais une pièce aux murs solides sans fenêtre, fermé d'une seule porte dont il gardait la clé jour et nuit autour de son coup. De plus, il avait pris soin de doter la pièce de quelques pièges,dans le cas où un intru arriverait à lui voler la clé.
Pendant ce temps, Ectratia préparait la venue de l'enfant, lui tissant des habits luxueux, et lisant tout haut les livres de la bibliothèque voisine pour débuter l'éducation de l'enfant avant même sa naissance.

Et le jour tant attendu arriva. Il règnait ce jour là une douceur que l'on n'avait plus ressenti depuis 9 mois. Le ciel était clair et le soleil rayonnant, les oiseaux chantaient leur plus belle musique, on entendait les enfants rirent au loin sur la place, et chose étrange, une petite étoile était resté dans le ciel et avait refuser de suivre ses soeurs de l'autre côté de la planète. De plus, une douce musique, dont on arrivait pas à trouver l'origine, venait bercer les premiers pleurs de l'enfant.
L'enfant naquis à midi exact, à la plus grande joi de ses parents, qui n'avaient pu obtenir l'aide d'une sage femme, tant leur réputation était mauvaise dans la ville.
Mais Arathion avait tellement bien travailler que cette absence d'aide ne leur fut d'aucun désagrement, et le palais sembla s'animer de mille lumières pour acceuillir l'enfant, nommé WILORD.


Et celui-ci, jusqu'à 5 ans, fut chéri par ses parents, lui donnèrent une éducation simple mais chargé de génerosité, qui firent que l'enfant grandissait dans un corps solide mais avec un esprit pur.
A 5 ans, Arathion et Ectratia décidèrent d'envoyer Wilord au Monastère d'Argonis pour lui donner à la fois une éducation intellectuelle, mais aussi lui apprendre les techniques de combat des grands guerrier. Ce monastère accueillait tous les enfants quel que soit leur milieu d'origine, mais il exigait une rigueur absolu des enfants, qui si elle n'était pas respecté, entrainait l'exclusion de l'enfant au moindre écart.
Grâce à l'éducation qu'avait recu Wilord de ses parents, celui-ci parvint à supporter les privations et la vie difficile du monastère, et commenca à être repéré par les moines qui tenaient celui-ci. Ill fit parti bientôt des meilleurs élèves, tant sur le plan des connaissances que sur l'art du combat, mais Wilord garda sa simplicité et l'honneur que lui avait enseigné ses parents.
Il ne rentrait qu'une fois par mois pour retrouver ses parents, et ceux-ci lui réservaient à chaque fois un accueil princié, lui réservant à chaque fois les plus belles surprises que pouvaient leur permettre leur moyen.

Wilord grandit en âge, et de par sa bravoure et son caractère honnête, les moines du temple décidèrennt de le nommer 'Wilord le Juste'. Il avait déjà 14 ans, et il était passé maitre dans l'utilisation de l'épée et des pouvoirs cosmisques. Ses maitres ne lui disaient pas, mais ils n'avaient plus rien à présent à lui apprendre.

De son côté, Arathion continuait à entretenir le palais qu'il avait construit de ses mains pour en faire profiter son fils à chaque fois qu'il venait et il gardait précieusement la pièce dans laquelle il avait enfermé l'épée. Il savait que les 15 ans de Wilord approchait, et il était impatient de pouvoir lui remettre son épée à son anniversaire.
Une semaine avant l'anniversaire de Wilord, pour préparer au mieux cet évènement qu'il attendait depuis 15 ans, Arathion vint dans la pièce où il avait enfermé l'épée pour y nettoyer l'épée de toutes les poussières qu'avait pu y déposer le temps, en prenant bien soin de ne pas retirer le fourreau.
Mais arriva alors un évènement qu'il n'avait pas pu prévoir. Un terrible tremblement de terre agita le sol de la région alors que cela n'était pas arrivé depuis des dizaines d'années, les Titans se retournant probablement dans leur tombe face aux facéties que faisaient subir les Dieux à leur sépulture. Et le tremblement de terre secoua le palais d'Arathion, fit tomber une grande partie de ses murs, n'épargnant pas la pièce secrète où il se trouvait. Un bloc vint lui écraser le bras droit qui portait à ce moment l'épée qui vit alors tomber son foureau...
Une lumière intense s'échappa alors de l'épée rayonnant alors à l''extérieur des restes du palais et vint faire apparaitre une boule lumineuse haut dans le ciel, au-dessus du palais.
Arathion devint blème, et malgré la souffrance que lui imposait son bras écrasé, il pris l'épée du bras gauche, sorti de la pièce et essaya de retrouver Ectratia. Il la retrouva à l'extérieur du reste du palais, en larme, pensant qu'Arathion n'avait pas survécu à ce déchainement de la terre. Et quand elle le vit sortir des ruines, son sourire reparu sur son visage et se précipita dans ses bras. Mais lorsqu'elle regarda le visage d'Arathion, vit la paleur de son tein et qu'elle suivit la direction de ses yeux qui regardait sans expression la boule de lumière qui se situait au dessus des restes de leur maison, elle comprit tout de suite que quelque chose de bien plus grave que le tremblement de terre venait de se produire, et elle tomba à genoux...on entendait déjà au loin le hurlement des loups qui présagait l'arrivée prochée des armées divines souhaitant s'emparer de l'épée.
Sachant que la fuite ne servait à rien, Arathion resta sur place, l'épée à la main, en attendant l'ineluctable, mais prêt à défendre jusqu'à la mort la vie de sa femme...


Wilord le juste savait que c'était sa dernière semaine au monastères. Il était joyeux, même s'il s'était attaché à ses compagnons et à ses différents maîtres. Il savait que ses parents lui avaient promis une surprise importante qui devait guider son destin.
Le tremblement de terre n'avait pas affecté le monastère, et personne ne vint rapporter à ses occupants les désastres que celui-ci avait engendré dans la région.
La dernière heure de son séjour au monastère arriva, et il mis son baluchon sur son épaule musclé, et s'approcha du grand maître pour le saluer en dernier comme le veut la tradition. Celui-ci lui dit: 'Wilord, toi qui a passé toutes les épreuves imposées par notre monastère, toi qui est toujours resté fort et fiert fasse à l'adversité, fait honneur à ce que nous t'avons enseigné en restant toujours Juste face aux épreuves que te fera subir le vie en dehors de ces murs. Va et ne te retourne pas.'
Après un dernier salut envers celui qui lui avait tout appris, Wilord le juste sorti du monastère; il avait 3 heures de marche, et celui-ci entrepris sa route d'un pas déterminé et joyeux. Mais plus il avanca et plus il commenca à voir les dégâts crées le séisme. Et plus il avancait, plus les dégâts étaient importants. Comprenant la gravité de la situation, Wilord se mit à courir, s'inquiètant soudain du sort de ses parents. Il courrut à en perdre haleine, mais la craindre inspiré par les ruines alentours décuplait ses forces.
Et il commenca à voir au loin le palais de ses parents, ou tout du moins ce qu'il en restait, de la fumée s'échappant encore de ses murs. La boule de lumière avait disparu au-dessus de la maison.
En arrivant devant la maison, il vit 2 corps allongés au loin, beigné de sang rouge. Quand il s'approcha, il reconnu ses parents. Sa mère avait été tué d'un coup d'épée en plein coeur, son père avait été transpercé de toute part, sa main droite étant écrasé et sa main droite ayant été sectionné par une épée. Fou de rage, Wilord se pencha vers ses parents pour voir s'il leur restait un souffle de vie. Malgré ses multiples blessures, son père était encore vivant, et reconnaissant la voix de son fils, il eu ces derniers mots pour lui: 'Wilord, les Dieux t'ont choisi. Je n'ai pu hélas garder....l'épée qu'il t'avait désigné....d'autres s'en sont emparés avant que tu ne la recoivent....va sur le Mont Olympie, sert Zeus jusqu'à la mort, prend part au combat des anges, et peut-être celui-ci te donnera la possibilité de récuperer ce qui te revient de droit....mon fils, ta mère et moi t'aimons et penseront éternellement à toi de l'autre côté du Tibre....' Et il mourut dans un dernier soupir....

On entendit alors un hurlement dans toute la vallée, un hurlement de douleur et de rage qui aurait glacé le sang du plus valeureux des guerriers:
WILORDSANSPITIE était né.

Un vieux precept qu'avait lu une fois WilordSansPitié dans l'un des manuels interdits du monastère lui revint en tête: "Le pouvoir ne réside pas dans la force mais dans l'intelligence et la ruse". Il décida alors de l'appliquer pour la vie qui l'attendait, se jurant ainsi de lutter contre les plus forts tant que ceux-ci ne respecteraient pas les plus faibles....

On vit une silhouette sortir des ruines de la ville d'Ornaxia, un personnage à l'allure déterminée, au regard froid, à la musculature imposante....cette silhouette se dirigeait vers Olympie...
cerbere
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Messagepar cerbere » jeu. août 07, 2008 5:16 pm

Comme tu me l'as demandé, je te donne mon avis.

J'adore !!
Mais il manque quelques bricoles:
-quelques fautes (essai d'utiliser word ou équivalent pour quelques fautes)
-manque une petite description du perso au niveau physique, et psycho (genre rajouter vers la fin un truc du genre il resterais droit eu juste, ou un truc du genre).

Sinon, a ce que j'en pense c'est tout.

Mais c'est aux Oracles de donner leur avis et de prendre la décision de te valider.

Je tiens juste à préciser que je me suis permis de poster ici sans etre Oracle car le posteur ma demandé mon avis, qui est PERSONNEL et n'engage QUE MOI.
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κέρβερος δε κάλχας
WilordSansPitié
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Messagepar WilordSansPitié » jeu. août 07, 2008 7:46 pm

En me relisant, je confirme le retour de Cerbère, à la fois sur la demande que je lui ai faite concernant la relecture de mon BG, mais aussi sur les fautes d'orthographe et les élements manquants à mon histoire.
Je ne souhaite pas vous faire perdre de temps par de multiples relecture de mon BG et abimer vos yeux avec des fautes ne mettant pas en valeur notre belle langue française, voici donc une version corrigée qui, je l'espère vous convaincra de mon souhait de faire parti de votre clan



Un jour d'été, lors d'un coucher de soleil où le ciel devint rouge sang avec des éclats d'or et que les oiseaux célestes avaient cessé de faire vibrer leurs ailes écarlates, une première étoile minuscule apparut dans ce ciel mystérieux.

Il faisait si chaud que, ce soir là, personne n'avait osé s'aventurer hors des murs de leur maison, préférant la douce fraicheur de leur foyer à la torride chaleur écrasante des plaines arides et des montagnes inhospitalières.

Mais un homme avait tenu à braver les flammes de l'enfer qui balayaient la terre pour réussir à temps ce qui lui tenait tant à cœur: bâtir la plus confortable et la plus belle des maisons pour l'enfant qu'allait lui donner dans 2 mois sa femme, la belle Ectratia, fille d'Honoriux Palatus, mort au combat avec les honneurs.

En effet, cet enfant ils l'avaient voulu depuis de nombreuses années sans que les grâces des Dieux ne leur accordent ce qu'ils chérissaient tant. Mais ce jour était enfin arrivé et Arathion était prêt à déplacer toutes les montagnes et endurer toutes les souffrances pour lui offrir ce qu'il y avait de plus beau sur cette terre.

Arathion est un brave paysan, dont les seuls biens résident dans les 2 lopins de terre transmis de génération en génération par ses ancêtres pour cultiver le blé, et les 3 poules et les 4 vaches pour donner œuf et lait tant nécessaire pour survivre dans ce pays sans pitié pour les faibles.

Arathion et sa femme sont un couple sans histoire, que peu d'habitants d'Ornaxia, le village où ils résident, souhaitent inviter à leur table.

Mais depuis qu'Arathion s'est mis dans la tête de relever le défi de transformer sa vieille ferme en une maison prestigieuse aux caractères mythiques pour accueillir et élever son enfant et que son rêve irrésistible et sans appel commence à prendre forme sous des aspects plus qu'agréables, les Ornaxiens ne veulent plus leur parler et refusent à les voir dans les rues de la ville. En effet, une rumeur gronde que le rêve d'Arathion est d'origine céleste, qu'il est source de mauvais augure; et, chose encore plus surprenante, la chaleur écrasante qui s'est abattue sur la région a débuté depuis qu'Arathion a posé la première pierre de sa maison.

Mais Arathion n'a que faire des habitants d'Ornaxia et de leurs superstitions sans fondement, il sait que son enfant sera beau, fort et au destin glorieux, et cela décuple son énergie pour réaliser la maison qui lui ai apparu en rêve il y a de cela 4 mois.

Et ce soir où le ciel reflétait ses éclats rouges sang avec ses éclats d'or, Arathion est à l'extérieur, à porter pierre après pierre pour terminer le mur d'enceinte de sa maison, bravant toutes les souffrances que lui impose la température.

Et c'est alors que cette petite étoile qui était apparue en premier dans le ciel, débuta sa chute céleste pour se rapprocher d'Arathion. Elle débuta sa course rapide pour transpercer l'atmosphère terrestre. Celui-ci, bien trop plongé dans sa tâche, ne vit pas cette ombre s'approcher de lui. Mais lorsque cette étoile fut à 500 mètres de lui, la chaleur qui s'échappait de celle-ci le força irrésistiblement à lever la tête vers ce qui ne ressemblait plus à une étoile, mais bien à un immense œuf de la taille d'un homme, lisse comme le reflet de l'eau calme et rouge éclat comme le sang du taureau que l'on vient de sacrifier sur l'autel sacré.

Arathion, ne revenant pas de cette vision, se frotta les yeux, pensant que la chaleur harassante avait eu raison de son esprit.
Mais quand il rouvrit les yeux, il fut surpris de voir que cet œuf divin était toujours là, et que celui-ci commençait bel et bien à s'ouvrir face à lui. Arathion, pourtant noble de cœur et courageux face à l'adversité, tomba à genoux, croyant que sa dernière heure était arrivée.
Mais aucun esprit malin ne s'échappa de cet œuf mystérieux pour lui voler sa vie, bien au contraire: un être aux formes humaines, entouré de lumière, sortit de l'œuf, plus beau que tous les êtres de cette planète, portant dans chaque main un objet différent : dans sa main droite, une épée longue et effilée, disposée dans un fourreau d'or incrusté de relief relatant d'anciennes guerres célestes, et dans sa main gauche, une petite fiole remplie d'un liquide aussi pur et transparent que l'eau des fontaines sacrées.
L'être de lumière s'avança vers Arathion et vint se placer prêt de celui-ci chacun de ses pas faisant résonner la pierre brulante, faisant comprendre à Arathion qu'il ne rêvait pas.
Arathion, tellement ébloui par cette vision mythique, ne baissa pas les yeux. Et l'être de lumière lui parla :
' Bonjour Arathion, fils de Calpior, lointain descendant d'Ulysse, je suis Arionite, l'étoile du couchant de la constellation d'Approxi, fils de Wilord et d'Aramia, lointain descendant du Dieu Zeus, Dieu parmi les Dieux. Arathion, je t'observe depuis de longues années, ta vie dure et respectueuse, ton mariage avec Ectratia et votre envie sans réserve de vouloir cet enfant. Et c'est pourquoi je t'ai donné à ta femme et à toi le bonheur que vous aviez tant crié au cours de vos rêves, celui d'avoir un enfant. Ce sera un fils, et comme tu le souhaitais, il sera fort et beau, au destin glorieux. Comme je te l'avais envoyé en songe, tu termineras cette maison mythique pour accueillir sa vie et le préparer à son destin. A présent, je te donne cette fiole que tu devras faire boire à ta femme dès ce soir. C'est le sang divin qui apportera énergie et intelligence à ton fils. Et voici l'épée que l'on appelle Dragior. Elle a appartenu à de nombreux grands guerriers, comme tu pourras le voir sur son fourreau; elle est issue des forges d'Hadès qui en a fait don à Zeus pour un service rendu il y a très longtemps. Mais attention, le fourreau de l'épée ne devra pas être retiré avant les 15 ans de ton fils, car sinon, il montrerait aux serviteurs d'Hadès, d'Athéna et de Poséidon que celle-ci est revenue sur terre, et ils souhaiteraient s'en emparer, tant est grande la force de celle-ci. Nous comptons sur toi, Arathion, fils de Calpior, lointain descendant d'Ulysse pour élever ce fils comme il se doit et lui permettre de devenir ce que le destin lui a promis'. Et l'être de lumière, qui s'était fait appelé Arionite, après avoir placé la fiole et l'épée face à Arathion, se retourna, se dirigea vers l'œuf mystérieux, pris place à l'intérieur et repris sa route vers les cieux rougeoyant, qui redevinrent bleu nuit pour accueillir les autres étoiles.

Arathion, abasourdit par ce qui venait de se passer, resta 10 minutes, à genoux, en regardant l'endroit du ciel qui avait vu disparaitre l'étoile Arionite, s'attendant sans doute à ce que celle-ci redescende face à lui pour lui reprendre ce qu'elle avait donné. Mais non, rien ne se passa, et Arathion, les yeux fixes et sans émotion, pris les 2 objets dans ses mains, et emprunta la direction de son foyer, laissant derrière lui son chantier de construction.

Lorsqu'il arriva chez lui, il se dirigea immédiatement vers sa femme au ventre doucement arrondi, et lui tendit la fiole et lui dit: 'Ectratia, fille d'Honoriux Palatus, toi que j'aime et qui a accepté pour mon plus grand bonheur de m'épouser, toi pour qui je donnerais ma vie pour sauver la tienne, bois cette fiole d'une traite pour l'amour de notre enfant qui va naitre'.
Et Ectratia, qui connaissait la puissance de l'amour de son mari, pris la fiole, la bue d'une gorgée, et alla se placer dans son lit, aider par son mari attentionné. Tous deux s'endormir d'un sommeil calme et sans rêve, Arathion ayant pris soin de prendre l'épée avec lui dans le lit.

Le lendemain, Arathion expliqua à Ectratia tout ce qui s'était passé la veille, et celle-ci le crus immédiatement. Tout deux passèrent leur matinée à caresser le ventre d'Ectratia, parlant à l'enfant du destin qui l'attendait. Sans avoir à en discuter, le prénom de l'enfant s'imposa à eux : WILORD.


Puis, dans les 2 mois qui suivirent, Arathion repris son travail acharné sur sa maison, faisant de celle-ci une vraie demeure au caractère puissant, raffiné, agréable, ne laissant plus du tout penser à une demeure de paysan mais plutôt à celle d'un palais, la pièce la plus merveilleuse étant celle destinée à l'enfant. Pour que personne ne s'empare de l'épée, il avait construit au centre de son palais une pièce aux murs solides sans fenêtre, fermée d'une seule porte dont il gardait la clé jour et nuit autour de son cou. De plus, il avait pris soin de doter la pièce de quelques pièges, dans le cas où un intrus arriverait à lui voler la clé.
Pendant ce temps, Ectratia préparait la venue de l'enfant, lui tissant des habits luxueux, et lisant tout haut les livres de la bibliothèque voisine pour débuter l'éducation de l'enfant avant même sa naissance.

Et le jour tant attendu arriva. Il régnait ce jour là une douceur que l'on n'avait plus ressentie depuis 9 mois. Le ciel était clair et le soleil rayonnant, les oiseaux chantaient leur plus belle sérénade, on entendait les enfants rirent au loin sur la place, et chose étrange, une petite étoile était restée dans le ciel et avait refusé de suivre ses sœurs de l'autre côté de la planète. De plus, une douce musique, dont on n’arrivait pas à trouver l'origine, venait bercer les premiers pleurs de l'enfant.
L'enfant naquis à midi exact, à la plus grande joie de ses parents, qui n'avaient pu obtenir l'aide d'une sage femme, tant leur réputation était mauvaise dans la ville.
Mais Arathion avait tellement bien travaillé que cette absence d'aide ne leur fut d'aucun désagrément, et le palais sembla s'animer de mille lumières pour accueillir l'enfant, nommé WILORD.


Et celui-ci, jusqu'à ses 5 ans, fut chéri par ses parents, qui lui donnèrent une éducation simple mais remplie de générosité, qui prirent soin de faire grandir l’enfant dans un corps solide mais avec un esprit pur.
A 5 ans, Arathion et Ectratia décidèrent d'envoyer Wilord au Monastère d'Argonis pour lui donner à la fois une éducation intellectuelle, mais aussi lui apprendre les techniques de combat des grands guerriers. Ce monastère accueillait tous les enfants quel que soit leur milieu d'origine, mais il exigeait une rigueur absolue des enfants, qui si elle n'était pas respectée, entrainait l'exclusion de l'enfant au moindre écart.
Grâce à l'éducation qu'avait reçue Wilord de ses parents, celui-ci parvint à supporter les privations et la vie difficile du monastère, et commença à être repéré par les moines pour ses qualités hors du commun. Il fit parti bientôt des meilleurs élèves, tant sur le plan des connaissances que sur l'art du combat, mais Wilord garda sa simplicité et l'honneur que lui avait enseigné ses parents.
Il ne rentrait qu'une fois par mois pour retrouver ses parents, et ceux-ci lui réservaient à chaque fois un accueil princier, lui préparant à chaque fois les plus belles surprises que pouvaient leur permettre leur moyen.

Wilord grandit en âge, et de par sa bravoure et son caractère honnête, les moines du temple décidèrent de le nommer 'Wilord le Juste'. Il avait déjà 14 ans, et il était passé maitre dans l'utilisation de l'épée et des pouvoirs cosmiques. Ses maitres ne le lui disaient pas, mais ils n'avaient plus rien à lui apprendre à présent.
Wilord était fort, sa musculature impressionnait ses camarades, mais la gentillesse qui animait ses actes faisaient de lui un ami hors paires. A l’insu des moines, il n’hésitait pas à passer des heures à apprendre aux plus jeunes pensionnaires les techniques de combat qu’il avait étudié dans les livres sacrés de la bibliothèque. Malgré sa forte stature, il exécutait avec grâce toutes les techniques les plus compliquées.
Au-delà du combat, ce que préférait Wilord, s’était la musique et la lecture des combats mythiques. Il s’extasiait devant l’histoire de Zeus, le maître du ciel, le Père des Dieux et des hommes, né du Titan Cronos, qui avait échappé à la cruauté de son père grâce à sa mère Rhéa, et avait réussi à faire cracher du ventre de son père, ses sœurs (Hestia, Déméter et Héra) et ses frères (Poséidon et Hadès) grâce aux concours de la Titanide Métis, qui avait fait boire une boisson émétisante à Chronos. Il s’impressionnait devant le courage de son Dieu favori lorsqu’il avait fait enfermé les Titans derrière les portes de bronze dans les ténèbres insondables au-dessous de l’Hadès, lorsqu’il avait battu les Géants grâce aux flèches empoisonnées au sang funeste de l’Hydre de Lerne ou bien encore lorsqu’il avait échappé au complot d’Héra qui avait réussi à l’enchainer. Toutes les pensées de Wilord étaient tournées vers Zeus, et il savait infailliblement que son avenir lui permettrait de le servir et de lui apporter toutes l’expérience qu’il avait acquises au cours de sa jeunesse.

De son côté, Arathion continuait à entretenir le palais qu'il avait construit de ses mains pour en faire profiter son fils à chaque fois qu'il venait et il gardait précieusement la pièce dans laquelle il avait enfermé l'épée Dragior. Il savait que les 15 ans de Wilord approchait, et il était impatient de pouvoir lui remettre son épée à son anniversaire.
Une semaine avant l'anniversaire de Wilord, pour préparer au mieux cet évènement qu'il attendait depuis 15 ans, Arathion vint dans la pièce où il avait enfermé l'épée Dragior pour la nettoyer de toutes les poussières qu'avait pu y déposer le temps, en prenant bien soin de ne pas retirer le fourreau.

Mais arriva alors un évènement qu'il n'avait pas pu prévoir. Un terrible tremblement de terre agita le sol de la région alors que cela n'était pas arrivé depuis des dizaines d'années, les Titans se retournant probablement dans leur tombe face aux facéties que faisaient subir les Dieux à leur sépulture. Et le tremblement de terre secoua le palais d'Arathion, fit tomber une grande partie de ses murs, n'épargnant pas la pièce secrète où il se trouvait. Un bloc vint lui écraser le bras droit qui portait à ce moment l'épée sacrée, et le fourreau se détacha alors de celle-ci avec un bruit sombre, lentement mais sans que rien ne puisse arrêter ce désastre ...
Une lumière intense s'échappa alors de l'épée, rayonnant alors à l'extérieur des restes du palais et vint faire apparaitre une boule lumineuse haut dans le ciel, au-dessus du palais.
Arathion devint blême, et malgré la souffrance que lui imposait son bras écrasé, il prit l'épée du bras gauche, sorti de la pièce et essaya de retrouver Ectratia. Il la retrouva à l'extérieur du reste du palais, en larme, pensant qu'Arathion n'avait pas survécu à ce déchainement de la terre. Et quand elle le vit sortir des ruines, son sourire reparu sur son visage et elle se précipita dans ses bras. Mais lorsqu'elle regarda le visage d'Arathion, vit la pâleur de son teins et qu'elle suivit la direction de ses yeux qui regardaient sans expression la boule de lumière qui se situait au dessus des restes de leur maison, elle comprit tout de suite que quelque chose de bien plus grave que le tremblement de terre venait de se produire, et elle tomba à genoux...on entendait déjà au loin le hurlement des loups qui présageait l'arrivée proche des armées divines souhaitant s'emparer de l'épée Dragior.
Sachant que la fuite ne servait à rien, Arathion resta sur place, l'épée à la main, en attendant l'inéluctable, mais prêt à défendre jusqu'à la mort la vie de sa femme...


Wilord le juste savait que c'était sa dernière semaine au monastère. Il était joyeux, même s'il s'était attaché à ses compagnons et à ses différents maîtres. Il savait que ses parents lui avaient promis une surprise importante qui devait, selon eux, guider son destin.
Le tremblement de terre n'avait pas affecté le monastère, et personne ne vint rapporter à ses occupants les désastres que celui-ci avait engendré dans la région.
La dernière heure de son séjour au monastère arriva, et il mit son baluchon sur son épaule musclé, et s'approcha du grand maître pour le saluer, en dernier comme le veut la tradition. Celui-ci lui dit: 'Wilord, toi qui a passé toutes les épreuves imposées par notre monastère, toi qui est toujours resté fort et fier fasse à l'adversité, fait honneur à ce que nous t'avons enseigné en restant toujours Juste face aux épreuves que te fera subir le vie en dehors de ces murs. Va et ne te retourne pas.'
Après un dernier salut envers celui qui lui avait tout appris, Wilord le juste sorti du monastère; il avait 3 heures de marche, et celui-ci entrepris sa route d'un pas déterminé et joyeux. Mais plus il avança et plus il commença à voir les dégâts crées par le séisme. Et plus il avançait, plus les dégâts étaient importants. Comprenant la gravité de la situation, Wilord se mit à courir, s'inquiétant soudain du sort de ses parents. Il courut à en perdre haleine, mais la craindre inspirée par les ruines alentours décuplait ses forces.
Et il commença à voir au loin le palais de ses parents, ou tout du moins ce qu'il en restait, de la fumée s'échappant encore de ses murs. La boule de lumière avait disparu au-dessus de la maison.
En arrivant devant la maison, il vit 2 corps allongés au loin, baigné de sang rouge écarlate et encore fumant. Quand il s'approcha, il reconnu ses parents. Sa mère avait été tuée d'un coup d'épée en plein cœur, son père avait été transpercé de toute part, sa main droite étant écrasé et sa main gauche ayant été sectionnée par une épée. Fou de rage, Wilord se pencha vers ses parents pour voir s'il leur restait un souffle de vie. Malgré ses multiples blessures, son père était encore vivant, et reconnaissant la voix de son fils qui l’appelait désespérément pour essayer de le retenir parmi les vivants, il eu ces derniers mots pour son fils : 'Wilord, les Dieux t'ont choisi. Je n'ai pu hélas garder....l'épée Dragior qu'il t'avait été désignée....d'autres s'en sont emparés avant que tu ne la reçoives....va sur le Mont Olympie, sert Zeus jusqu'à la mort, prend part au combat des Anges, et peut-être celui-ci te donnera la possibilité de récupérer ce qui te revient de droit....mon fils, ta mère et moi t'aimons et penseront éternellement à toi de l'autre côté du Tibre....' Et il mourut dans un dernier soupir....

On entendit alors un hurlement dans toute la vallée, un hurlement de douleur et de rage qui aurait glacé le sang du plus valeureux des guerriers:
WILORDSANSPITIE était né.

Ma vie de guerrier courageux, solitaire et juste commence ici.

Un vieux précepte que j’avais lu une fois dans l'un des manuels interdits du monastère me revint en tête: "Le pouvoir ne réside pas dans la force mais dans l'intelligence et la ruse". Je décidais alors de l'appliquer pour la vie qui m'attendait, me jurant ainsi de lutter contre les plus forts tant que ceux-ci ne respecteraient pas les plus faibles....

On vit une silhouette sortir des ruines de la ville d'Ornaxia, un personnage à l'allure déterminée, au regard froid, à la musculature imposante....cette silhouette se dirigeait vers Olympie...
C’était la mienne. Finalement, mon souhait de servir Zeus corps et âme avait été réalisé. J’allais pouvoir combattre sous ses ordres et lui montrer ma fougue et ma bravoure…mais je ne pensais pas que je serais obligé de traverser cette épreuve pour acceder à cette dévotion….certains disent que les routes de notre destinée sont déjà toutes tracées : je sais que la mienne me conduira vers la gloire de Zeus mais aussi vers la vengeance de mes parents en reprenant l’épée Dragior qui m’était destinée...
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Messagepar Camael » jeu. août 07, 2008 8:06 pm

Eh bien, en voilà un long BG ^^

Je vais lire ça à tete reposée ce soir, et je te tiens au courant. Mais vu le commentaire de Cerbere, je pars déjà avec un excellent a priori ;)
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Messagepar Camael » ven. août 08, 2008 12:11 am

Je n'ai pas grand chose à dire, ton BG est excellent.

Il y a juste quelques toutes petites modifications pour que tu sois validé définitivement :

- Les monastères n'existent pas à ma connaissance dans la Grèce antique : ce sont plutôt des temples. De même, les moines sont des prêtres.

- Pour servir Zeus, c'est à Olympie et non au Mont Olympe que Wilord doit aller ;)


Enfin le dernier point, c'est ton surnom qui me dérange : pourquoi choisir Wilordsanspitié, qui ne sonne pas très grec ? L'utilisation d'un Epithète dans la Grèce antique était courant, mais là j'avoue avoir du mal avec celui-là.

Pourquoi ne pas garder Wilord tout court ? ;) (PS pour ton info on peut changer le nom de ton perso sur le jeu ^^)
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Messagepar WilordSansPitié » ven. août 08, 2008 10:45 am

Merci Oracle Camael,
Je suis impressionné par la rapidité avec laquelle vous faites la relecture de nos BG et la pertinence de vos remarques.

J'ai fait la correction concernant les temples et les prêtres et pour la coquille concernant le Mont Olympie.

Je remets ci-dessous mon BG corrigé.

Concernant mon changement de surnom de "Wilord sans Pitié" en "Wilord"; j'ai d'ailleurs fait la modif également sur mon BG. Par contre, concernant la procédure à suivre, la, j'avoue, il me faudra de l'aide...

Encore merci pour tout et un clin d'oeil à Cerbère qui m'a vraiment été de très bons conseils depuis mon inscription à ce jeu. Je trouve qu'il joue son rôle de capitaine mercenaire à merveille!!

Signé: Wilord (désolé, je sais pas encore comment on met son image pour signer, ca viendra :wink: )

P.S.: je ne remets pas les couleurs ci-dessous pour les différents noms de mon BG comme je l'avais fait dans les 2 premiers messages, mais une fois que celui-ci sera totalement validé, je m'y exécuterai, bien entendu)


Un jour d'été, lors d'un coucher de soleil où le ciel devint rouge sang avec des éclats d'or et que les oiseaux célestes avaient cessé de faire vibrer leurs ailes écarlates, une première étoile minuscule apparut dans ce ciel mystérieux.

Il faisait si chaud que, ce soir là, personne n'avait osé s'aventurer hors des murs de leur maison, préférant la douce fraicheur de leur foyer à la torride chaleur écrasante des plaines arides et des montagnes inhospitalières.

Mais un homme avait tenu à braver les flammes de l'enfer qui balayaient la terre pour réussir à temps ce qui lui tenait tant à cœur: bâtir la plus confortable et la plus belle des maisons pour l'enfant qu'allait lui donner dans 2 mois sa femme, la belle Ectratia, fille d'Honoriux Palatus, mort au combat avec les honneurs.

En effet, cet enfant ils l'avaient voulu depuis de nombreuses années sans que les grâces des Dieux ne leur accordent ce qu'ils chérissaient tant. Mais ce jour était enfin arrivé et Arathion était prêt à déplacer toutes les montagnes et endurer toutes les souffrances pour lui offrir ce qu'il y avait de plus beau sur cette terre.

Arathion est un brave paysan, dont les seuls biens résident dans les 2 lopins de terre transmis de génération en génération par ses ancêtres pour cultiver le blé, et les 3 poules et les 4 vaches pour donner œuf et lait tant nécessaire pour survivre dans ce pays sans pitié pour les faibles.

Arathion et sa femme sont un couple sans histoire, que peu d'habitants d'Ornaxia, le village où ils résident, souhaitent inviter à leur table.

Mais depuis qu'Arathion s'est mis dans la tête de relever le défi de transformer sa vieille ferme en une maison prestigieuse aux caractères mythiques pour accueillir et élever son enfant et que son rêve irrésistible et sans appel commence à prendre forme sous des aspects plus qu'agréables, les Ornaxiens ne veulent plus leur parler et refusent à les voir dans les rues de la ville. En effet, une rumeur gronde que le rêve d'Arathion est d'origine céleste, qu'il est source de mauvais augure; et, chose encore plus surprenante, la chaleur écrasante qui s'est abattue sur la région a débuté depuis qu'Arathion a posé la première pierre de sa maison.

Mais Arathion n'a que faire des habitants d'Ornaxia et de leurs superstitions sans fondement, il sait que son enfant sera beau, fort et au destin glorieux, et cela décuple son énergie pour réaliser la maison qui lui ai apparu en rêve il y a de cela 4 mois.

Et ce soir où le ciel reflétait ses éclats rouges sang avec ses éclats d'or, Arathion est à l'extérieur, à porter pierre après pierre pour terminer le mur d'enceinte de sa maison, bravant toutes les souffrances que lui impose la température.

Et c'est alors que cette petite étoile qui était apparue en premier dans le ciel, débuta sa chute céleste pour se rapprocher d'Arathion. Elle débuta sa course rapide pour transpercer l'atmosphère terrestre. Celui-ci, bien trop plongé dans sa tâche, ne vit pas cette ombre s'approcher de lui. Mais lorsque cette étoile fut à 500 mètres de lui, la chaleur qui s'échappait de celle-ci le força irrésistiblement à lever la tête vers ce qui ne ressemblait plus à une étoile, mais bien à un immense œuf de la taille d'un homme, lisse comme le reflet de l'eau calme et rouge éclat comme le sang du taureau que l'on vient de sacrifier sur l'autel sacré.

Arathion, ne revenant pas de cette vision, se frotta les yeux, pensant que la chaleur harassante avait eu raison de son esprit.
Mais quand il rouvrit les yeux, il fut surpris de voir que cet œuf divin était toujours là, et que celui-ci commençait bel et bien à s'ouvrir face à lui. Arathion, pourtant noble de cœur et courageux face à l'adversité, tomba à genoux, croyant que sa dernière heure était arrivée.
Mais aucun esprit malin ne s'échappa de cet œuf mystérieux pour lui voler sa vie, bien au contraire: un être aux formes humaines, entouré de lumière, sortit de l'œuf, plus beau que tous les êtres de cette planète, portant dans chaque main un objet différent : dans sa main droite, une épée longue et effilée, disposée dans un fourreau d'or incrusté de relief relatant d'anciennes guerres célestes, et dans sa main gauche, une petite fiole remplie d'un liquide aussi pur et transparent que l'eau des fontaines sacrées.
L'être de lumière s'avança vers Arathion et vint se placer prêt de celui-ci chacun de ses pas faisant résonner la pierre brulante, faisant comprendre à Arathion qu'il ne rêvait pas.
Arathion, tellement ébloui par cette vision mythique, ne baissa pas les yeux. Et l'être de lumière lui parla :
' Bonjour Arathion, fils de Calpior, lointain descendant d'Ulysse, je suis Arionite, l'étoile du couchant de la constellation d'Approxi, fils de Wilord et d'Aramia, lointain descendant du Dieu Zeus, Dieu parmi les Dieux. Arathion, je t'observe depuis de longues années, ta vie dure et respectueuse, ton mariage avec Ectratia et votre envie sans réserve de vouloir cet enfant. Et c'est pourquoi je t'ai donné à ta femme et à toi le bonheur que vous aviez tant crié au cours de vos rêves, celui d'avoir un enfant. Ce sera un fils, et comme tu le souhaitais, il sera fort et beau, au destin glorieux. Comme je te l'avais envoyé en songe, tu termineras cette maison mythique pour accueillir sa vie et le préparer à son destin. A présent, je te donne cette fiole que tu devras faire boire à ta femme dès ce soir. C'est le sang divin qui apportera énergie et intelligence à ton fils. Et voici l'épée que l'on appelle Dragior. Elle a appartenu à de nombreux grands guerriers, comme tu pourras le voir sur son fourreau; elle est issue des forges d'Hadès qui en a fait don à Zeus pour un service rendu il y a très longtemps. Mais attention, le fourreau de l'épée ne devra pas être retiré avant les 15 ans de ton fils, car sinon, il montrerait aux serviteurs d'Hadès, d'Athéna et de Poséidon que celle-ci est revenue sur terre, et ils souhaiteraient s'en emparer, tant est grande la force de celle-ci. Nous comptons sur toi, Arathion, fils de Calpior, lointain descendant d'Ulysse pour élever ce fils comme il se doit et lui permettre de devenir ce que le destin lui a promis'. Et l'être de lumière, qui s'était fait appelé Arionite, après avoir placé la fiole et l'épée face à Arathion, se retourna, se dirigea vers l'œuf mystérieux, pris place à l'intérieur et repris sa route vers les cieux rougeoyant, qui redevinrent bleu nuit pour accueillir les autres étoiles.

Arathion, abasourdit par ce qui venait de se passer, resta 10 minutes, à genoux, en regardant l'endroit du ciel qui avait vu disparaitre l'étoile Arionite, s'attendant sans doute à ce que celle-ci redescende face à lui pour lui reprendre ce qu'elle avait donné. Mais non, rien ne se passa, et Arathion, les yeux fixes et sans émotion, pris les 2 objets dans ses mains, et emprunta la direction de son foyer, laissant derrière lui son chantier de construction.

Lorsqu'il arriva chez lui, il se dirigea immédiatement vers sa femme au ventre doucement arrondi, et lui tendit la fiole et lui dit: 'Ectratia, fille d'Honoriux Palatus, toi que j'aime et qui a accepté pour mon plus grand bonheur de m'épouser, toi pour qui je donnerais ma vie pour sauver la tienne, bois cette fiole d'une traite pour l'amour de notre enfant qui va naitre'.
Et Ectratia, qui connaissait la puissance de l'amour de son mari, pris la fiole, la bue d'une gorgée, et alla se placer dans son lit, aider par son mari attentionné. Tous deux s'endormir d'un sommeil calme et sans rêve, Arathion ayant pris soin de prendre l'épée avec lui dans le lit.

Le lendemain, Arathion expliqua à Ectratia tout ce qui s'était passé la veille, et celle-ci le crus immédiatement. Tout deux passèrent leur matinée à caresser le ventre d'Ectratia, parlant à l'enfant du destin qui l'attendait. Sans avoir à en discuter, le prénom de l'enfant s'imposa à eux : WILORD.


Puis, dans les 2 mois qui suivirent, Arathion repris son travail acharné sur sa maison, faisant de celle-ci une vraie demeure au caractère puissant, raffiné, agréable, ne laissant plus du tout penser à une demeure de paysan mais plutôt à celle d'un palais, la pièce la plus merveilleuse étant celle destinée à l'enfant. Pour que personne ne s'empare de l'épée, il avait construit au centre de son palais une pièce aux murs solides sans fenêtre, fermée d'une seule porte dont il gardait la clé jour et nuit autour de son cou. De plus, il avait pris soin de doter la pièce de quelques pièges, dans le cas où un intrus arriverait à lui voler la clé.
Pendant ce temps, Ectratia préparait la venue de l'enfant, lui tissant des habits luxueux, et lisant tout haut les livres de la bibliothèque voisine pour débuter l'éducation de l'enfant avant même sa naissance.

Et le jour tant attendu arriva. Il régnait ce jour là une douceur que l'on n'avait plus ressentie depuis 9 mois. Le ciel était clair et le soleil rayonnant, les oiseaux chantaient leur plus belle sérénade, on entendait les enfants rirent au loin sur la place, et chose étrange, une petite étoile était restée dans le ciel et avait refusé de suivre ses sœurs de l'autre côté de la planète. De plus, une douce musique, dont on n’arrivait pas à trouver l'origine, venait bercer les premiers pleurs de l'enfant.
L'enfant naquis à midi exact, à la plus grande joie de ses parents, qui n'avaient pu obtenir l'aide d'une sage femme, tant leur réputation était mauvaise dans la ville.
Mais Arathion avait tellement bien travaillé que cette absence d'aide ne leur fut d'aucun désagrément, et le palais sembla s'animer de mille lumières pour accueillir l'enfant, nommé WILORD.


Et celui-ci, jusqu'à ses 5 ans, fut chéri par ses parents, qui lui donnèrent une éducation simple mais remplie de générosité, qui prirent soin de faire grandir l’enfant dans un corps solide mais avec un esprit pur.
A 5 ans, Arathion et Ectratia décidèrent d'envoyer Wilord au Temple d'Argonis pour lui donner à la fois une éducation intellectuelle, mais aussi lui apprendre les techniques de combat des grands guerriers. Ce Temple accueillait tous les enfants quel que soit leur milieu d'origine, mais il exigeait une rigueur absolue des enfants, qui si elle n'était pas respectée, entrainait l'exclusion de l'enfant au moindre écart.
Grâce à l'éducation qu'avait reçue Wilord de ses parents, celui-ci parvint à supporter les privations et la vie difficile du Temple, et commença à être repéré par les prêtres pour ses qualités hors du commun. Il fit parti bientôt des meilleurs élèves, tant sur le plan des connaissances que sur l'art du combat, mais Wilord garda sa simplicité et l'honneur que lui avait enseigné ses parents.
Il ne rentrait qu'une fois par mois pour retrouver ses parents, et ceux-ci lui réservaient à chaque fois un accueil princier, lui préparant à chaque fois les plus belles surprises que pouvaient leur permettre leur moyen.

Wilord grandit en âge, et de par sa bravoure et son caractère honnête, les prêtres du temple décidèrent de le nommer 'Wilord le Juste'. Il avait déjà 14 ans, et il était passé maitre dans l'utilisation de l'épée et des pouvoirs cosmiques. Ses maitres ne le lui disaient pas, mais ils n'avaient plus rien à lui apprendre à présent.
Wilord était fort, sa musculature impressionnait ses camarades, mais la gentillesse qui animait ses actes faisaient de lui un ami hors paires. A l’insu des prêtres, il n’hésitait pas à passer des heures à apprendre aux plus jeunes pensionnaires les techniques de combat qu’il avait étudié dans les livres sacrés de la bibliothèque. Malgré sa forte stature, il exécutait avec grâce toutes les techniques les plus compliquées.
Au-delà du combat, ce que préférait Wilord, s’était la musique et la lecture des combats mythiques. Il s’extasiait devant l’histoire de Zeus, le maître du ciel, le Père des Dieux et des hommes, né du Titan Cronos, qui avait échappé à la cruauté de son père grâce à sa mère Rhéa, et avait réussi à faire cracher du ventre de son père, ses sœurs (Hestia, Déméter et Héra) et ses frères (Poséidon et Hadès) grâce aux concours de la Titanide Métis, qui avait fait boire une boisson émétisante à Chronos. Il s’impressionnait devant le courage de son Dieu favori lorsqu’il avait fait enfermer les Titans derrière les portes de bronze dans les ténèbres insondables au-dessous de l’Hadès, lorsqu’il avait battu les Géants grâce aux flèches empoisonnées au sang funeste de l’Hydre de Lerne ou bien encore lorsqu’il avait échappé au complot d’Héra qui avait réussi à l’enchainer. Toutes les pensées de Wilord étaient tournées vers Zeus, et il savait infailliblement que son avenir lui permettrait de le servir et de lui apporter toute l’expérience qu’il avait acquise au cours de sa jeunesse.

De son côté, Arathion continuait à entretenir le palais qu'il avait construit de ses mains pour en faire profiter son fils à chaque fois qu'il venait et il gardait précieusement la pièce dans laquelle il avait enfermé l'épée Dragior. Il savait que les 15 ans de Wilord approchait, et il était impatient de pouvoir lui remettre son épée à son anniversaire.
Une semaine avant l'anniversaire de Wilord, pour préparer au mieux cet évènement qu'il attendait depuis 15 ans, Arathion vint dans la pièce où il avait enfermé l'épée Dragior pour la nettoyer de toutes les poussières qu'avait pu y déposer le temps, en prenant bien soin de ne pas retirer le fourreau.

Mais arriva alors un évènement qu'il n'avait pas pu prévoir. Un terrible tremblement de terre agita le sol de la région alors que cela n'était pas arrivé depuis des dizaines d'années, les Titans se retournant probablement dans leur tombe face aux facéties que faisaient subir les Dieux à leur sépulture. Et le tremblement de terre secoua le palais d'Arathion, fit tomber une grande partie de ses murs, n'épargnant pas la pièce secrète où il se trouvait. Un bloc vint lui écraser le bras droit qui portait à ce moment l'épée sacrée, et le fourreau se détacha alors de celle-ci avec un bruit sombre, lentement mais sans que rien ne puisse arrêter ce désastre ...
Une lumière intense s'échappa alors de l'épée, rayonnant alors à l'extérieur des restes du palais et vint faire apparaitre une boule lumineuse haut dans le ciel, au-dessus du palais.
Arathion devint blême, et malgré la souffrance que lui imposait son bras écrasé, il prit l'épée du bras gauche, sorti de la pièce et essaya de retrouver Ectratia. Il la retrouva à l'extérieur du reste du palais, en larme, pensant qu'Arathion n'avait pas survécu à ce déchainement de la terre. Et quand elle le vit sortir des ruines, son sourire reparu sur son visage et elle se précipita dans ses bras. Mais lorsqu'elle regarda le visage d'Arathion, vit la pâleur de son teins et qu'elle suivit la direction de ses yeux qui regardaient sans expression la boule de lumière qui se situait au dessus des restes de leur maison, elle comprit tout de suite que quelque chose de bien plus grave que le tremblement de terre venait de se produire, et elle tomba à genoux...on entendait déjà au loin le hurlement des loups qui présageait l'arrivée proche des armées divines souhaitant s'emparer de l'épée Dragior.
Sachant que la fuite ne servait à rien, Arathion resta sur place, l'épée à la main, en attendant l'inéluctable, mais prêt à défendre jusqu'à la mort la vie de sa femme...


Wilord le juste savait que c'était sa dernière semaine au Temple. Il était joyeux, même s'il s'était attaché à ses compagnons et à ses différents maîtres. Il savait que ses parents lui avaient promis une surprise importante qui devait, selon eux, guider son destin.
Le tremblement de terre n'avait pas affecté le Temple, et personne ne vint rapporter à ses occupants les désastres que celui-ci avait engendré dans la région.
La dernière heure de son séjour au Yemple arriva, et il mit son baluchon sur son épaule musclé, et s'approcha du grand maître pour le saluer, en dernier comme le veut la tradition. Celui-ci lui dit: 'Wilord, toi qui a passé toutes les épreuves imposées par notre Temple, toi qui est toujours resté fort et fier fasse à l'adversité, fait honneur à ce que nous t'avons enseigné en restant toujours Juste face aux épreuves que te fera subir le vie en dehors de ces murs. Va et ne te retourne pas.'
Après un dernier salut envers celui qui lui avait tout appris, Wilord le juste sorti du Temple; il avait 3 heures de marche, et celui-ci entrepris sa route d'un pas déterminé et joyeux. Mais plus il avança et plus il commença à voir les dégâts crées par le séisme. Et plus il avançait, plus les dégâts étaient importants. Comprenant la gravité de la situation, Wilord se mit à courir, s'inquiétant soudain du sort de ses parents. Il courut à en perdre haleine, mais la craindre inspirée par les ruines alentours décuplait ses forces.
Et il commença à voir au loin le palais de ses parents, ou tout du moins ce qu'il en restait, de la fumée s'échappant encore de ses murs. La boule de lumière avait disparu au-dessus de la maison.
En arrivant devant la maison, il vit 2 corps allongés au loin, baigné de sang rouge écarlate et encore fumant. Quand il s'approcha, il reconnu ses parents. Sa mère avait été tuée d'un coup d'épée en plein cœur, son père avait été transpercé de toute part, sa main droite étant écrasé et sa main gauche ayant été sectionnée par une épée. Fou de rage, Wilord se pencha vers ses parents pour voir s'il leur restait un souffle de vie. Malgré ses multiples blessures, son père était encore vivant, et reconnaissant la voix de son fils qui l’appelait désespérément pour essayer de le retenir parmi les vivants, il eu ces derniers mots pour son fils : 'Wilord, les Dieux t'ont choisi. Je n'ai pu hélas garder....l'épée Dragior qu'il t'avait été désignée....d'autres s'en sont emparés avant que tu ne la reçoives....va à Olympie, sert Zeus jusqu'à la mort, prend part au combat des Anges, et peut-être celui-ci te donnera la possibilité de récupérer ce qui te revient de droit....mon fils, ta mère et moi t'aimons et penseront éternellement à toi de l'autre côté du Tibre....' Et il mourut dans un dernier soupir....

On entendit alors un hurlement dans toute la vallée, un hurlement de douleur et de rage qui aurait glacé le sang du plus valeureux des guerriers:
Le guerrier WILORD dit le Juste était né.
Ma vie de guerrier courageux, solitaire et juste commence ici.

Un vieux précepte que j’avais lu une fois dans l'un des manuels interdits du Temple me revint en tête: "Le pouvoir ne réside pas dans la force mais dans l'intelligence et la ruse". Je décidais alors de l'appliquer pour la vie qui m'attendait, me jurant ainsi de lutter contre les plus forts tant que ceux-ci ne respecteraient pas les plus faibles....

On vit une silhouette sortir des ruines de la ville d'Ornaxia, un personnage à l'allure déterminée, au regard froid, à la musculature imposante....cette silhouette se dirigeait vers Olympie...
C’était la mienne. Finalement, mon souhait de servir Zeus corps et âme avait été réalisé. J’allais pouvoir combattre sous ses ordres et lui montrer ma fougue et ma bravoure en participant avec honneur au clan des Anges…mais je ne pensais pas que je serais obligé de traverser cette épreuve….certains disent que les routes de notre destinée sont déjà toutes tracées : je sais que la mienne me conduira vers la gloire de Zeus mais aussi vers la vengeance de mes parents en reprenant l’épée Dragior qui m’était destinée…
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Messagepar Camael » sam. août 09, 2008 9:16 am

C'est ok pour moi. Ton BG est validé.

Bienvenue parmi les anges Wilord :wink:


PS : Si tu veux que je change aussi le nom de ton perso en Wilord sur le jeu, dis le moi.
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Messagepar WilordSansPitié » sam. août 09, 2008 10:26 am

Merci Camael pour ta validation.

Tu peux changer également mon nom de personnage en "Wilord" au lieu de "WilordSansPitié"
Si tu me le permets, je te contacterai si des questions me viennent dans l'utilisation du forum

Wilord :D
WilordSansPitié
Élève
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Messagepar WilordSansPitié » sam. août 09, 2008 10:35 am

Heuuu, Camael,

Tu vas rire et tu vas commencer à pester contre celui qui tu viens de valider, mais je n'arrive pas à me connecter au forum. :?
Impossible de trouver le bon mot de passe pour me connecter...est-il possible d'avoir un petit coup de main?
Merci :)
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Camael
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Messagepar Camael » sam. août 09, 2008 1:59 pm

C'est parce que j'ai changé ton PSEUDO :mrgreen:

Sur le forum, c'est Wilord, tout court. Essaye avec, et dis moi si ca marche ;)
Par contre j'ai pas touché à ton mot de passe (je sais pas faire de toute facon lol) :lol:

Je l'ai changé aussi sur le jeu en Wilord ^^
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Camael n'est autre que l'avatar divin de Ménélas ;)

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