[Validé V3] Arlequin

Présentation du Seigneur des Enfers et de ses Spectres.

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Arlequin
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[Validé V3] Arlequin

Messagepar Arlequin » mer. juin 09, 2010 7:11 pm

Description physique : De vives couleurs captent votre regard, un son de clochette titille vos oreilles. C'est lui, ce petit personnage aux allures de clown qui semble discuter vivement avec un dés coloré. Un chapeau délirant cache des cheveux mal entretenus et une épaisse couche de maquillage fait oublier tout signe d'humanité chez ce personnage atypique. Sa démarche est prononcée, parfois vacillante. Son odeur est captivante, enivrante, un parfum mystique et ancien Mains gantés, le tout saupoudré de quelques dentelles défraichies, voici ce qui constitue ce joueur né. Tout est contradiction chez cet être aux allures de fêlé.

Profil psychologique : Égocentrique, irrationnel et détaché, voici les trois mots qui qualifient au mieux l'Arlequin. Loin d'être idéaliste plongé dans l'espoir d'un monde meilleur, il vit au jour le jour avec pour seul désir de savoir ce que lui réserve la seconde suivante. Il n'a pas d'idéal, pas de convictions inébranlable pour lesquelles il tenterait des folies, seulement un dé qu'il lance comme pour remettre entre les mains des Dieux des choix qui ne sont pas du ressort des Hommes. Seule sa personne l'importe. Il souhaite être perçu comme quelqu'un d'à part, comme quelque chose de spécial.



Chapitre I : Un enfant du Hasard

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Certaines histoires débutent de la meilleure des façons pour finalement se terminer en queue de poisson. Celle ci tient une de ses particularité dans son improbable commencement...
A l'origine, il y avait un homme, un comédien raté souhaitant imposer un art du gag au sein des arts Grecques. Malheureusement pour lui, et ce malgré de nombreux efforts, ses tentatives d'amuser le public demeurèrent vaines. Du haut de sa quarantaine d'année, l'homme sombre dans l'alcoolisme et succomba au démon du jeu. Les dés étaient l'une de ses spécialités. Trois ou quatre joueurs, une mise, et deux dés qui s'entrechoquent pour nourrir ou affamer l'un des gueux parieurs.
Filant de villes en villes, de défaites en défaites et semant sur ses pas chaque jours quelques dettes de plus, l'homme connu la fin de son périple malheureux dans un petit village du sud de la Grèce. En cette soirée, les dés lui souriaient comme jamais. Il remporta tout d'abord une jarre de vin, puis un bœuf et enfin, une femme. Il n'avait bien entendu que faire de cette dernière, la considérant tout au plus comme une monnaie d'échange ou un butin qu'il pourrait flamber sans le moindre regrets. Toutefois, mâle qu'il est, ce qui devait se produire arriva... La femme tomba enceinte et donna à son maitre un enfant. Dans les premiers jours, son père n'y trouva là qu'un objet de plus à échanger mais fil des semaines, il remarque quelque chose d'étrange chez ce nourrisson : depuis sa naissance, l'homme ne connaissait plus la défaite. Les dés étaient siens et traduisaient sa volonté. Coup du sort ou véritable lien, nul ne pourrait aujourd'hui le dire. Quoiqu'il en soit, superstitieux qu'il était, le père décida de reconnaître son bambin et lui donna le nom d'Arlequin, en souvenir des personnages qu'il incarnait durant ses déboires de comédien.

La femme fut rapidement oubliée, échangée contre une créature plus jeune et plus délicieuse. De son côté, l'enfant grandissait et apprenait aux côtés de son père à apprivoiser le frisson du jeu. Dans certains villages, la rumeur laissait entendre que l'enfant parlait aux dés... Ce qui n'était pas totalement faux.
En effet, isolé des autres par son père comme un trésor que l'on ne voudrait se faire dérober, l'Arlequin connu une enfance des plus plates et morose. Sans éducation ni amis, il se replia petit à petit sur lui même et son monde fondé d'illusions. Il s'épanouissait ainsi à coups de paris et de jeux malsains mais innocents. Bien qu'il fut trainé de villes en ville, côtoyant diverses cultures et population, l'enfant ne trouva jamais le besoin de s'ouvrir à eux. Il restait seul avec ses dés, riant et souriant à chaque lancer.
Sa vie aurait pu se poursuivre sur ce même rythme routinier mais les Dés en décidèrent autrement.




Chapitre II : L'envol du bambin

Les années défilèrent et l'Arlequin grandit.
Toutefois, avec l'âge, son champ de perception resta toujours aussi réduit. Il vivait dans une bulle, la bulle du jeu, celle où seul son Dés, lui et le Destin cohabitaient. Son père? Il ne le voyait que comme un intermédiaire, un tuteur qui lui permettait de se consacrer à ce qui lui plaisait : parier. L'argent ne l'intéressait guère, seule le fait de voir croitre sa renommée l'avait rendu un brin orgueilleux et fier de ses capacités. Il ne s'en vantait intérieurement, jugeait et décortiquait ceux qui l'entouraient, une manière de comprendre qu'il n'était pas comme les gens du Peuple, qu'il était à part. Son égoïsme n'avait d'égal que la précision de ses prévision en terme de pari. Seule sa personne l'importait, et peut-être aussi un peu l'éclat de son Dé.

Son père vivait par les gains amassés par l'Arlequin, une vie moins bohème qu'auparavant. Ils possédaient une petite villa en campagne, quelques servants et de quoi avoir une gamelle pleine à chaque repas.
Leurs journées se résumaient à la sieste, le repas, quelques jeux en compagnie des animaux du parc puis d'une soirée consacrés aux jeux d'argent et d'or. Néanmoins, une après midi d'été, cette routine fut brisée.

Arlequin observait depuis la cours les servants se presser pour accomplir les mille et unes volontés de son père. L'air détaché, le jeune homme se demandait d'ici combien d'année son géniteur deviendrait sénile ou trop incohérent pour être assassiné dans son sommeil. Après, c'était un homme détestable, sûr de lui, fier de lui. Il se voyait maitre de ses biens mais au fond, il n'avait que profiter. Une raclure de la société.
Le parieur fou lâcha un petit rire en imaginant une scène de crime : la cuisinière, fouet ensanglanté à la main, la boniche armée d'un pot de chambre brisé et le palefrenier qui tentait d'enfoncer avec véhémence un fer en cheval dans la bouche de son vieux maitre. Ah, la scène aurait le mérite de faire rire.
Tout à coup, une troupe de trois ou quatre cavaliers déboula dans la cours. L'air sévère, ils scrutaient les environs, cherchant assurément quelqu'un. Arlequin ne prit même pas la peine de lever la tête dans leur direction, il restait là, stoïque, son Dé à la main.
L'homme le plus robuste, probablement le meneur, s'approcha alors de l'Arlequin assis sur les marches du perron. D'une voix forte, il tonna :


[Meneur] « Toi là, dis moi où je peux trouver un certain Kypsos, dit le Pilleur de bourse. »

Kypsos, c'était le nom du père d'Arlequin, le pilleur de bourse, plutôt un surnom que l'on accordait à son fils.
Ce dernier ne bougea pas d'un poil. Au fond de lui, il était agacé. Que venait donc faire cette boule de muscle dans cette cours jusqu'alors calme et apaisante? Ne voyait-il pas qu'il interrompait les rêveries d'un maitre parieur?


[Meneur] « Je te parles le clown ! Dis moi où se trouve le vieux ! »

Le vieux? Ah, là il comprenait mieux. Arlequin releva doucement la tête. L'homme avait la main sur le pommeau de son épée, ses suivants étaient eux aussi armés, prêt à dégainer. Des miliciens? Des mercenaires? C'était forcément quelque chose dans le genre. Peut-être que l'heure du vieillard était arrivée finalement. Mais la scène ne serait pas aussi comique que le jeune homme l'avait imaginé, dommage pensa t'il.
Soudain, le soldat tira son glaive et le brandit sous la gorge d'Arlequin.


[Meneur] « Tu vas parler gamin! Il est où? Dans la villa? Dans son dortoir? En train de se faire servir son dernier lait de chèvre?»

Prenant les guerriers au dépourvu, le parieur laissa échapper un petit rire saccadé.

« Oh toi, t'es fort ! Futé comme un renard hein? Ah sacré toi ! Vois tu, nous allons faire ainsi... Vous voulez l'vieux... C'est qu'il est désiré le coquin, à croire que sa carcasse fait rêver les foules, dames et seigneurs confondus ! Bref nous allons jouer cela aux dés. Oui oui, un dés, un seul lancé, le plus grand nombre l'emporte. Vous gagnez, j'vous lâche où le vieux roupille et si j'gagne, vous déguerpissez d'la cours, histoire que j'puisse méditer en paix ! Alors, vous êtes prêts?

Visiblement vexé, le meneur approcha son épée de la gorge de son interlocuteur.

[Meneur] « Ne joue pas à ça avec moi mon grand, lâches le morceau et on file dans la seconde.»

« Dans la seconde? Hum..., il semblait satisfait, T'es pas un très bon négociateur ! J'accepte évidement. Donc le vieux eh bien...Cherchez y dans l'petit jardin, près du bassin, y doit être reput à cette heure là, incapable d'bouger et probablement trop alcoolisé pour lâcher l'moindre cri. Çà perd son charme non? »

Le cavalier retira son épée. Sa mine exprimait, comme celle de ses suivants, l'incompréhension, presque l'effroi face à cet être dénué de conscience. Sans rien ajouter, ils s'en allèrent à toute allure en direction des jardins. Quelques secondes plus tard, deux ou trois cris résonnèrent puis plus rien. Les cavaliers s'éclipsèrent au galop. Kypsos venait de périr.
Arlequin, lui, observait un sourire aux lèvres la poussière de la cours retomber lentement sur le sol. Quelle journée, il venait de gagner non pas en pariant, mais en négociant.

Les jours qui suivirent furent moins palpitant. Les soirées auprès du clan très privé des parieurs se faisaient plus rare, Arlequin n'ayant pas l'envie de se démener pour trouver une quelconque place dans ce cercle très fermé. Son père, aussi détestable eut-il pu être, lui permettait d'exercer sa passion. A présent, il en venait à jouer seul, seul contre lui même.
Les servants quittèrent la villa et à présent sans entretien, cette dernière tomba petit à petit en ruine. Loin d'être accroché à ce bien purement matériel, l'Arlequin quitta sa demeure, n'emportant avec lui qu'un petit paquetage et quelques denrées périssables. Il voyagerait, comme autrefois, dans l'espoir de trouver un lieu où il serait à même d'employer ses talents pour se sentir à part.
Le jeune homme, esseulé mais pas inquiet, était persuadé qu'une chance de rendre son quotidien plus attrayant apparaitrait. Il n'avait pas forcément tort...
Sans la moindre dose de sentimentalisme, il prit le chemin du nord, son chapeau à clochette bien ancré sur son crâne.




Chapitre III : Cosmos m'entends tu?

Son périple dura plusieurs années.
Il allait et venait au rythme des saisons, quittant un village pour un autre après quelques mois passé à décortiquer la vie des mortels qui le peuplait. Ses journées, il les passait assis sur un banc ou au détour d'une ruelle, tel un clochard sans âme. Il s'amusait de la réaction de ceux qu'il considérait comme des simplets, et se divertissait toujours autant de parier sur leur malheurs.
Pour survivre, il avait apprit à se jouer de la naïveté des passants. Avec son dés et quelques gobelets, il parvenait à gagner de quoi se payer une miche de pain et un bout de lard. Les paris, encore et toujours.

Au cours de sa vingt cinquième année, Arlequin fut amené dans un petit village côtier de l'Epire, Igoumenitsa. Les villes portuaires, le jeune homme les appréciait. On y trouvait des marins superstitieux, des femmes trompés et des maris saoulés. Le tout était saupoudré de quelques larcins et arnaques de bas étage. Et enfin, le plus important : les gageure étaient de monnaie courante, de quoi vivre quelques semaines paisible à proximité des flots pour le parieur fou.
Cependant, son plan ne se déroula pas comme il l'espérait. Au cours d'une soirée comme les autres, Arlequin s'apprêtait à retrouver une auberge minable au loyer abordable quand tout à coup, un étrange personnage encapuchonné l'interpella :


[Prêcheur]« Eh toi ! »

Le jeune détraqué ce retourna lentement puis plissa les yeux comme pour discerner le visage de l'étranger. S'agissait-il d'un vaurien en quête d'or? Ou bien simplement d'un mendiant affamé? Arlequin resta silencieux, visiblement perplexe. Il tripotait activement son dés lorsque l'homme s'approcha de lui.

[Prêcheur]« Tu vis sans but, dans l'ennui, tu ères dans la rue comme une âme en peine, tu n'es rien que l'ombre de toi même ai-je tord? »

Un silence pesant suivit puis tout à coup, Arlequin lâcha un rire métallique.

« L'ombre d'moi même? La peine? J'irais pas jusque là! Disons simplement que je m'ris des autres, je m'ris de la vie et parfois, oui, j'confesse... cela m'ennuie. »

Le prêcheur sembla surprit. Ses plans et son discours si rodé à l'égard des orphelins venaient d'être bouleversé. Il n'enrôlerait peut-être pas de sous fifre ce soir...Peut-être gagnerait-il plus. D'une voix plus suave, l'étranger reprit :

[Prêcheur]« Intéressant...Tu te sens donc si savant pour te moquer de la Vie? N'est-ce pas là être un peu trop présomptueux? Te crois tu suffisamment aguerri pour te moquer des lois divines? La réalité risque de te briser, le sais-tu? »

« Oh tout ce que je sais moi...C'est que seuls les Dés disent la vérité ! »

L'Arlequin présenta le fameux objet à son interlocuteur.

[Prêcheur]« Les Dés? Tu es peut-être plus intéressant que ton chapeau de benêt pourrait laisser croire. J'en déduis que tu es un parieur, un as du hasard n'est-ce pas? Dans ce cas... Souhaites tu jouer avec moi? »

La tentation était forte, trop forte pour que le jeune homme puisse résister. Un grand sourire illumina son visage immaculé.

« Donne ta mise, un seul lancé, le plus grand nombre l'emporte. »

[Prêcheur]« Disons que si je l'emporte, tu me suivras au cours des prochaines années, tu y découvriras la vérité, la vérité Divine. Si tu gagne, alors je te reconnaitrais comme m'étant supérieur en tout points, ce qui n'est assurément pas rien.»

Une allégeance en échange d'un aveux d'infériorité. Pour le cinglé, les mises se valaient. L'atmosphère s'alourdit. Soudainement excité, il lança le dé sur le sol. Ce dernier valsait sous les yeux de son lanceur, comme un serpent charmé par une flute. Puis il s'arrêta...

« Quatre pour moi. A ton tour collègue d'un soir. »

A nouveau, le dé fut lancé. Cette fois ci, le mouvement était différent, comme si une force extérieur influait sur la rotation de ce dernier. Arlequin fronça les sourcils. Cela ne se passait pas comme d'habitude. Le cube blanc se stoppa net, comme balayé par une main invisible.

[Prêcheur]« Cinq. Les Dés ont parlé n'est-ce pas?»

Le jeune homme restait perplexe. Était-ce l'œuvre d'une quelconque tricherie? Ce prêtre possédait-il lui aussi cette force latente qui influait sur le hasard? Une grimace se figea sur le visage du fou.

[Prêcheur]« Cosmos... C'est là dessus que tu comptais pour me battre aux Dés n'est-ce pas? Malheureusement, bien que tu sembles y être sensible, ta maitrise de ce pouvoir est proche de celle d'une limace asthmatique, autrement dit insuffisante. Crois tu pouvoir servir la Mort aussi bien que tu te riais de la vie?»

« C'était donc ça... Un péquenot de plus qui vient recruter les marins cocus pour les envoyer se faire crever pour un culte étrange? Tsss... »

Le prêcheur ramassa le dé et le replaça entre les mains d'Arlequin.

[Prêcheur]« Certes, mais tu as parié et tu as perdu. Tu te dois donc de me suivre, quoique tu en penses. Peut-être seras tu effectivement l'un des soldats que l'on envoie combattre un bâton à la main, ou peut-être seras-tu bien plus que cela. Tout cela ne dépend que de toi et de tes choix.»

« Du choix d'mes Dés, corrigea t'il, Ces mêmes Dés qui me poussent à t'suivre, ces mêmes Dés qui m'ont toujours amené à être plus qu'un homme. Conduis moi et j'te montrerais ce que vaut l'Arlequin ! »

Mission accomplie pour le prêcheur, et avec les honneurs. Voyant en cet être étrange un potentiel insoupçonné, il prit la décision d'entamer sa formation non pas de soldat d'Hadès, mais bel et bien de Spectre...

[Prêcheur]« Au cours des prochaines années, tu apprendras à connaître Sa Majesté et ses valeurs, tu découvriras un monde dont nul mortel n'a eut vent et tu deviendras, peut-être, l'un des Guerriers Divins de cette époque.»

Sans ne rien ajouter, tout deux s'éclipsèrent en direction de l'Est, vers le fameux Nekyomanteion.
Les Dés étaient ainsi lancés.
L'Arlequin les regarde danser l'air amusé.
Il virevoltent, tournoient puis ralentissent.
Quelques points noirs pour un choix,
Un choix pour ne pas prendre sur soi.
Les yeux rivés vers les cieux,
Il les voit, rient d'eux et de leur pouvoirs,
Une marionnette faussement détaché de ses fils,
Qui depuis son petit bout de terrain,
Y voit là un bien joli larcin.
Entre un parieur et un serviteur du Destin, il n'y a qu'une infime distance. C'est ce qu'Arlequin, bien loin de s'en douter, s'apprêtait à découvrir...



Chapitre IV : le Bouffon de Sa Majesté

Les premiers jours au Nekyomanteion furent bouleversant pour le jeune homme. Adieu la vie de bohème, bienvenue à la rigueur militaire, aux exercices physiques intenses et aux ordres d'un officier des plus ordinaires. Bien heureusement pour lui, Arlequin ne fut pas directement incorporé au sein des Soldats d'Hadès. Comme le lui avait expliqué le prêcheur, sa formation s'effectuerait en différentes étapes. Le fou se souvenait, alors que tout deux traversaient la nuit en direction du Nekyomanteion...

***

[Prêcheur]« Dans un premier temps, les valeurs de Sa Majesté te seront enseignées. Tu découvriras par toi même le lien qui t'unis au Sombre Empereur et apprendras par la méditation et l'écoute à ressentir et comprendre ses attentes. Puis viendra la seconde étape, là où il te sera accordé d'œuvre pour Sa Majesté, d'exécuter ses Volonté comme si elles tiennent, car elles le seront, peut-être le sont-elles déjà....»

***

Sur le moment, Arlequin n'avait vu en ce flot de parole qu'une tentative de plus de la part de l'émissaire de le persuader du bienfondé de son action, du fait que bien qu'ayant joué son avenir aux Dés, le parieur avait en réalité été destiné à joindre les rangs d'Hadès.

 « Dés...Destin...Dés...Destin..., se répétait-il continuellement en prenant le chemin du Temple de la Trinité, Des mots si semblables, si proche...Proche...sommes nous proche? »

Il pensait à mi voix, le regard rivé vers le Temple qui s'élevait au loin. En peu de temps, l'esprit du jeune homme avait été chamboulé. La perte de se pari, l'apparition de cet homme et cette étrange sensation, se soit disant Cosmos. Se pouvait-il que le prêcheur dise vrai? Était-il concevable qu'il ait été lié à ce Dieu, cet Hadès depuis le jour de sa naissance? Les Dés étaient-ils plus que des compagnons fidèles de jeu? Étaient-ils de véritables guides animés par ce soit disant Destin? Les questions se bousculaient dans l'esprit d'Arlequin.
Il poussa la lourde porte du temple, se retrouvant alors en compagnie de nombreux prêtres et fidèles, réunis pour méditer ou débattre. La séance débutait.

Une saison avait passé depuis l'arrivée de l'homme aux dés, comme on l'appelait à présent, au Nekyomanteion. A présent, ses marques étaient prises. Loin d'être des plus sociable, l'Arlequin s'était toutefois résolu à retenir le nom de ses principaux intervenants. Il y avait cet érudit à l'air attardé, Paloc, qui lui racontait les milles et une légendes mettant en scènes de célèbres héros au service de Sa Majesté puis Tulius, un prêcheur et soldat qui se targuait de combattre auprès du jeune lieutenant Arawynn. Chaque jours, il exhibait ses plaies avec une fierté non contenue, comme si chacune de ses blessures étaient l'œuvre d'un artiste de renom. Il comptait alors les aventures des uns et des autres, les batailles lancés contre les Armées Divines d'Athéna pour parvenir à apporter la Justice et la vérité aux mortels.
Bien qu'in-intéressants dans la forme, ces récits avaient captés l'attention du jeune Fou dans ce qu'ils traduisaient des intentions d'Hadès. Au final, le Dieu ne souhaitait qu'apporter ce qu'il manquait aux hommes : un avis tranché et objectif sur ce qu'est leur existence. Tout au cours de sa vie, Arlequin s'était amusé à contempler les humains se morfondre derrière des illusions, à chercher à contourner le résultat des Dés. Mais il n'était pas possible de les tromper. Eux seuls détenaient la Vérité, bien caché derrière six faces parfaitement régulières.
Petit à petit, Arlequin comprenait le sens des mots que lui avait glissé l'homme qui l'avait fait déchanter au cours de ce fameux pari. Sa place était peut-être au Nekyomanteion, finalement.

Une année s'était à présent écoulée.
La formation théorique s'était achevée avec succès pour Arlequin. Bien que toujours aussi nonchalant, il semblait toutefois avoir saisi la raison de sa venue auprès d'Hadès. Sa Majesté et lui avaient un point commun : ils savaient que seuls les Dés régissaient la vie de chaque être vivants. Ses cubes perforés avaient encore vu juste. A présent, il lui était temps de mettre en application ce qui lui avait été enseigné. Dans un premier, ce fut comme simple soldat qu'il fut enrôlé. Ses formateurs disaient que cette étape, obligatoire pour quiconque souhaitait servir au mieux les intérêt de Sa Majesté, révélerait sa vraie nature. L'Arlequin apprit donc à manier les lames de manière rudimentaire, les coups d'estoc, quelques bottes de parades... Cependant son arme de prédilection restait encore sa paire de Dés, plus efficace qu'il n'y paraissait.
A l'inverse des Spectres, ces guerriers aux pouvoirs que l'on disait tiré des Dieux, les soldats n'étaient pas regroupés en Légions. Ils étaient appelés à servir un Spectre et à lui obéir tout au long de la mission. De la chair à canon en règle générale, bien que certains parvenaient à sortir de la masse et se faire remarquer par leur bravoure, leur talent ou leur folie.
Habitué à exécuter ses rondes journalières autour du Nekyomanteion, pour assurer la défense de ce dernier, cette routine fut brisée par sa convocation à une première véritable mission. Le jeune soldat n 'était ni tendu ou anxieux, il semblait simplement curieux de connaître la raison de ce pourquoi celui qu'il voyait à présent comme Sa Majesté l'avait mandaté. Bien rapidement, un Spectre vint à eux et leur expliqua le nature de la mission. Il s'agissait d'une affaire de trahison. Un ancien guerrier divin aurait dérobé certains plans des généraux et s'en serait servit pour être accueilli auprès des serviteurs d'Athéna, déesse opposée aux desseins de son oncle. L'idée était donc de l'intercepter et de lui faire regretter son acte. Bien évidement, chaque soldats étaient conscient que leur rôle dans cette mission ne serait que minime du fait de la puissance de l'ennemi mais au final, cela ne leur importait peu. Tous souhaitez accomplir la volonté d'Hadès.
De son côté, Arlequin avait autre chose en tête... Prouver qu'il n'était pas qu'un simple troufion d'épéiste, voilà quels étaient les réels objectifs de ce test.

C'est à la nuit tombante que la troupe d'une cinquantaine de soldats entama sa chevauchée vers Athènes, suivant ce Spectre aussi glacial qu'imposant. Le voyage ne dura que trois jours au cours desquels le groupe progressait jours et nuits. Les soldats étaient exténués, certains affamés à cause du rationnement. Toutefois, la volonté du Noir Empereur raisonnait dans leur cœur et les poussaient à rester tête haute.
Arrivés aux portes d'Athènes, la tension monta d'un cran. Un bivouac de fortune fut mit en place, les armes aiguisés et les soldats encouragés. Le discours du Spectre, un piètre orateur de surcroit, n'eut pas le moindre effet sur Arlequin. Ce dernier restait focalisé sur ce que devait être sa performance, ce qui lui permettrait d'être remarqué par Hadès parmi ce tas d'animaux.
Le traitre fut localisé à proximité de la Cité. Chacun se préparait à un assaut dans les minutes à venir. Le parieur fou marmonnait dans les rangs, tout en tripotant ses Dés :


 « J'leur montrerais...Mon Cosmos...L'autre m'la expliqué... J'vaut mieux qu'eux...Bien mieux... »

Ces compères le regardaient d'un air étrange, comme un homme imprévisible auquel il ne serait jamais possible de faire confiance comme à un frère d'arme.

Dans les minutes qui suivirent, le combat fut lancé. La cible, un dénommé Wolflord, s'était retirée dans les forêts bordant Athènes. Il faisait nuit, l'air était frais. Cette paix ne durerait plus longtemps à présent. Dans un silence glacial, les troupes prirent position. Les soldats entouraient la clairière dans laquelle le traitre avait trouvé refuge, le Spectre meneur s'avançait seul à découvert. Son manque de vocabulaire égalait probablement son orgueil, lui qui avait cru pouvoir faire face à un être ayant délibérément tourné le dos à Hadès. Celui que tous surnommèrent bien « le monstre » s'éveilla dés l'arrivée du Spectre, comme appelé par ce cosmos agressif. Une sombre aura s'empara des lieux, plongeant soldats et animaux dans un effroi insoutenable. Arlequin sentait ses membres trembler sans en comprendre la raison. Il tenta de se raisonner mais rien n'y faisait. Son corps était paralysé. Seul le Spectre semblait y résister. Ce dernier s'élança avec vigueur vers le traitre. L'affrontement, ne dura qu'une dizaine de secondes au termes desquelles le Spectre fut mit à terre par ce monstre à l'allure de loup sauvage. Les soldats furent alors prit pour cible, tués d'un geste de main par ce Wolflord autrefois fidèle à la Mort. Les cris des blessés et des vaillants résonnaient à l'unisson. Dans cette symphonie indescriptible, Arlequin lança ses Dés.


« Dites moi quoi faire...Dites le moi... »

Le résultat sembla parler de lui même au parieur.

 « Combattre? Combattre et périr?.... S'il doit en être ainsi. »

D'un geste de main, il ramassa ses Dés, jeta son glaive en direction du traitre et se rua vers lui tel un taureau en rut. Son poing n'eut pas le temps d'atteindre le visage de Wolflord qu'il se retrouvait déjà à terre, bras et jambes brisés, incapable du moindre mouvement. Une larme, la première de son existence, coulait sur le visage ensanglanté de l'Arlequin. Le monstre s'accroupit près de lui.

 « J'devais...combattre...périr...mourir...Ils m'l'ont dit... »

D'un sourire inquiétant, le traitre répondit de sa voix bestiale :

[Wolflord] « Peut-être se sont-ils trompés. Tu n'es rien qu'un vers à mes yeux. Dois-je t'écraser pour avoir cru pouvoir me tenir tête? Dois-je me nourrir de ton sang et croquer ton cœur comme je l'ai fait à cet être qui n'a de Spectre que le nom? En vaux-tu la peine? Je ne crois pas. Alors si tu peux survivre, ramasse ton chapeau de bouffon et retourne à tes activités de troufion. J'ai peine à croire qu'Hadès s'en-tâche de tels déchets. »

Ces mots restèrent gravés à jamais dans l'esprit d'Arlequin.
Le traitre l'épargna et s'en alla, laissant derrière lui quarante neuf cadavres. Durant plusieurs heures, le parieur lutta, jetant ses Dés coup sur coup, comme pour s'accrocher à la vie. Ce fut depuis cette mission qu'il sentit naitre en lui cette force latente, ce Cosmos. Jusqu'à l'aube, il resentit cette flamme apaisante bruler dans son corps, lui insufflant la force nécessaire à sa survie. Une troupe de renforts le retrouva au milieu des massacrés et le ramena au Nekyomanteion. A partir de ce jour, le jeune fou fut élevé au rang de miraculé. Jamais il ne su ce qui était arrivé à ce Wolflord, seules quelques rumeurs courraient ici et là qu'un des Généraux d'Hadès l'avait défié et tué sur les pointes du Mont Olympe.

L'année suivante fut celle de la consécration pour Arlequin. Ressortit grandi de cette mission où il avait frôlé la mort, il redoubla d'efforts pour tenter d'appréhender cette force qui lui avait permit d'échapper à la Mort. Il s'était ainsi convaincu que se place n'était pas au sein des soldats mais bel et bien des Spectres.
Bien entendu, il poursuivit les missions, toujours en marge de ses compagnons, toujours dans la quête d'un quelconque reconnaissance. Ses pouvoirs n'avaient fait que croitre au cours des combats. Il avait abandonné les glaives et fit de ses poings des armes plus redoutable que n'importe quel masse. Son aura était à présent ce qui guidait les soldats, la chose qui leur insufflait cette folie qui transforme n'importe quel homme en une machine à tuer sans pitié. Il avait tout d'un Spectre : la force, la fidélité et le sens de la Justice. Seule cette tendance à être imprévisible fut un obstacle à sa promotion...Mais cela ne durerait pas, Arlequin en était convaincu.

Les chroniques du Parieur de Vie, comme on l'appelait désormais, ne faisaient que commencer.
Dernière modification par Arlequin le ven. juin 11, 2010 5:54 pm, modifié 7 fois.
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Messagepar Arlequin » mer. juin 09, 2010 7:15 pm

[J'éditerais directement en fonction des remarques qui me seront faites]

Quelques questions :

- Quelles sont les valeurs défendues par Hadès à l'heure actuelle?
- Dois-je ajouter un passage sur mon entrainement et ce qui amène mon personnage à être directement "un peu puissant" du fait du changement de pseudo?
- Le terme prêcheur n'est-il pas trop rattaché aux religions monothéistes? Ce dernier (un recruteur en gros) peut-il avoir accès au cosmos ou bien est-ce uniquement les spectres? Le cas contraire, est-il possible qu'un acolyte soit l'auteur du changement de résultat du dé - chap 3- ?
- Le fait que mon personnage soit complètement guidé par les dés et pas forcément attiré ni conscient du culte d'Hadès pose t'il problème? (Sachant que par la suite, il le sera forcément un peu du fait de sa formation)

Merci d'avance :).
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Hesychos
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Messagepar Hesychos » mer. juin 09, 2010 9:32 pm

Un beau récit, bien mené, avec un certain style et de l'imagination. Bravo. :wink:

Il reste que pour correspondre à ce que nous attendons pour un BG de Spectre, il manque quelques détails, mais tu le sais déjà, comme en témoignent tes questions:

- Quelles sont les valeurs défendues par Hadès à l'heure actuelle?
A travers l'inéluctabilité de la mort, la notion de Justice est primordiale pour le Sombre Père.
Savoir reconnaitre la valeur des choses et des individus est donc primordial; Et de les traiter en conséquence. La pitié ne fait pas parti des valeurs reconnues, pas plus que la cruauté.
Surtout, Hadés souffre d'un problème d'image. De part l'influence des autres dieux, les Humains ont peur de la mort, ce qui les coupent d'une part de eux même: leur Destin (au passage, une notion qui s'oppose directement au concept de Hasard qui semble régir ton personnage). Cette forme d'obscurantisme empêche les Humains d'êtres libres, la peur irrationnelle qu'ils ont de la mort et du Sombre Père les poussent à se tourner vers les autres dieux, mais ils n'ont pas de vérité si fondamentale à offrir.
Les Spectres cherchent donc à entendre leur influence pour rétablir la Vérité de la Mort, seule porteuse de Justice et de Liberté.

- Dois-je ajouter un passage sur mon entrainement et ce qui amène mon personnage à être directement "un peu puissant" du fait du changement de pseudo?
Oui complètement. Ta BG est, de ce point de vue, bonne pour un perso débutant. Puisque tu aspires à débuter à un niveau avancé, il est essentiel de le justifier en RP.

- Le terme prêcheur n'est-il pas trop rattaché aux religions monothéistes? Ce dernier (un recruteur en gros) peut-il avoir accès au cosmos ou bien est-ce uniquement les spectres? Le cas contraire, est-il possible qu'un acolyte soit l'auteur du changement de résultat du dé - chap 3- ?
Le terme prêcheur est probablement rattaché aux religion monothéistes, mais, à mon sens, et à défaut d'uin autre terme, ce n'est pas important. On cherche à se faire plaisir avec des récits ludiques, pas à faire des reconstitutions historiques. Donc du moment qu'il ya un minimum de cohérence et pas d'anachronismes flagrants, ce genre de détail n'a pas d'importance.
Pour ce qui est de la maîtrise du Cosmos, ton prêcheur pourrait très bien être un Spectre en réalité. Après tout, certains font bien du prosélytisme dans le jeu en contactant tous les nouveaux, cela doit bien avoir un reflet en RP ^^


- Le fait que mon personnage soit complètement guidé par les dés et pas forcément attiré ni conscient du culte d'Hadès pose t'il problème? (Sachant que par la suite, il le sera forcément un peu du fait de sa formation)
Je dois bien avouer que oui. C'est ce qu'on demande en fait dans la BG: expliquer les raisons qui font de son personnage un Spectre dévoué à sa Majesté Invisible.
D'un coté ton idée est pas mal, d'être recruté "sur un coup de dé", mais ça me semble un peu léger. Niveau RP, c'est sur que tu ne passeras jamais l'entretien avec les Oracles qui voudront tester ta foie.
On ne devient pas Spectre par hasard.

Peut-être peut tu justement jouer sur cette antinomie relative entre Hasard et Destin, en incluant plus tôt dans le récit des signes qui pourraient faire penser que ce hasard est en fait inéluctable.
Dans tous les cas, il te faudrait trouver une astuce pour que ton personnage soit uin peu plus convaincu de devenir Spectre. :wink:
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Messagepar Arlequin » mer. juin 09, 2010 10:45 pm

Avant tout, merci de la réponse rapide et précise.

Plusieurs choses à dire.

Tu as parlé de l'entretien auprès des Oracles. Si je comprends bien, cet entretien permet à un simple soldat de devenir spectre? Dans mon esprit, il y a deux styles d'adorateurs d'Hadès : les soldats, de simples mortels non éveillés au cosmos qui agissent comme une sorte de troupe de templiers (pour faire le parallèle avec de christianisme moyenâgeux); les spectres d'Hadès, des mortels éveillés au cosmos, ayant juré allégeance à Hadès via une cérémonie (j'ai le souvenir d'un pacte de sang de la légion Eridan, avec l'apparition des armes d'Hadès) ou un entretien avec les Oracles. Ai-je juste?

Concernant le recrutement, on est complètement dans l'idée "Destin/Pas de Hasard etc...", je le sous entend à de nombreuses reprises, notamment en fin de chapitre. Néanmoins, je ne voulais pas faire quelque chose de trop redondant et tape à l'œil. Il me semblait que le sous entendre à répétition était suffisamment flagrant pour être compris de tous (j'ai des tas de citations en stock sur le petit texte du dessus, qui rendent le tout vraiment *_*).
De plus, il faut bien remettre ça dans son contexte.
Mon personnage place sa vie entre les Dés. Les Dés représentent le Hasard mais si l'on suit la théorie du Destin (ce que soutien Hadès donc), Hasard et Destin, c'est la même chose. De fait, il met en réalité sa vie entre les mains du Destin et n'agit jamais en fonction de ses choix. Il est effacé derrière ses dés et se contente de suivre sa Destiné tout en étant persuadé d'avoir été conçu pour être quelqu'un de différent.

Pour aller plus loin, mais l'idée est là (je comptais l'accentuer lors de l'entrainement), le cosmos d'Arlequin est lié à Hadès est étant donné que c'est en faisant appel à ce cosmos qu'il prend ses choix (cf les Dés, même si je ne le fait pas trop apparaitre car à la base son cosmos n'est pas censé être très très éveillé). Il entre donc en osmose avec son Hadès (même s'il ne le sait pas) et est lié à lui. C'est inéluctable.
Après, je me trompe peut-être sur le cosmos mais ce dernier est en théorie un pouvoir tiré du dieu, il est donc légitime qu'un cosmos soit lié, à la base, à tel ou tel dieu (ou aux étoiles protectrices de ce dernier).

Pour étoffer tout cela, voilà comment je vois la suite :

1/ Partie théorie reprenant les différents principes d'hadès : c'est donc une formation très mystique qui attend le personnage. Il se rend petit à petit compte que son destin (le résultat de ses dés) est lié à Hadès. Suivant ses règles de vie (rappelons le, pour lui les Dés c'est le messie, à ne pas confondre avec un être humain sain psychologiquement !) il jure donc fidélité à Hadès, persuadé que ses Dés traduisent la volonté du Dieu.

2/ Entrainement plus pratique où le personnage est incorporé à un corps de soldats mortels, réalise des missions et est sans cesse mit en test. Il apprend à manier son cosmos et à mener des hommes. Je peux même vous caler des références à des Généraux du temps où je jouais Alucard ;p (avec la trahison de Wolfy, les assauts sur le nekyo et bien d'autre)

3/ Éventuellement, si ce n'est pas a réaliser sur le forum privé, l'entretien avec les Oracles (même si ça serait vachement plus fun de faire ça en vrai RP :p) et l'intégration aux spectres d'hadès.
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Messagepar Hesychos » mer. juin 09, 2010 11:28 pm

Voilà.
Tu peux donc intégrer les points 1 et 2 à ton BG, qui sera alors complèt à mes yeux.
Le point trois est à faire en RP sur le forum général lors de ton arrivée.
Bien sur c'est complètement optionnel, mais souvent les nouvelles recrues aiment passer par là :wink:

Pour ce qui est de la différence entre Spectres et simples soldats épiriens, c'est tout à fait cela, même si un soldat peut très bien avoir une maitrise rudimentaire de son cosmos, le rendant déjà redoutable pour un simple mortel.


Et en fait... quand tu dis "son dés", ce n'est pas une faute d'accord mais bel et bien un jeu de mot, c'est ça? ^^
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Messagepar Arlequin » mer. juin 09, 2010 11:42 pm

Oui, je jeu de mot se fait normalement petit à petit (partie quatre tu auras des phrases du type :" « Dés...Destin...Dés...Destin..., se répétait-il continuellement en prenant le chemin du Temple de la Trinité, Des mots si semblables, si proche...Proche...sommes nous proche? »"

Mais normalement, l'accord ne doit être fait qu'à partir de la troisième partie, donc il est probable que je me sois un peu embrouillé :s.

Autrement, dois-je respecter la concordance des temps? Car je sais que j'ai été spectre avec Alu il y a environ 3 ans, mais plus de précisions, ça risque d'être compliqué.

EDIT : Si vous avez des topic à me renvoyer pour lier ma BG à ce qui s'est passé en jeu coté spectre ces dernières années, je prends :).
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Messagepar Nikiolas » jeu. juin 10, 2010 10:31 am

Ha bin une bonne nuit de sommeil et on revient avec tout ça à lire lol

Hesychos a déjà tout dit, donc rien à ajouter. En intégrant les 2 points sus-nommée le BG sera complet et validé définitivement.

Manquera plus que le personnage à mettre à niveau
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Messagepar Hesychos » jeu. juin 10, 2010 11:00 am

Pour ce qui s'est passé coté Spectre, je ne peux que t'encourager à jeter un œil dans la partie Quête du jeu lui même (consultable dans les Temples et autre bâtiments).

Les Quêtes importantes sont "la Corne de Fertilité" qui a des conséquences encore aujourd'hui, "Le chagrin d'Inanna" et la "Rébellion de Nekyochorio".
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Messagepar Arlequin » jeu. juin 10, 2010 1:49 pm

Okay, bon je vous tient au jus (Vah' par msn) concernant la BG, si je ne finis pas trop tard mon taf ce soir j'essaierais de la terminer :).
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Messagepar Arlequin » ven. juin 11, 2010 5:42 pm

Terminé ;).

(Je me colle au "La BG pour les nuls").

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