[en cours d'écriture] DOHKO

Présentation de la Protectrice de la Terre et de ses Chevaliers.

Modérateurs : Maîtres de jeu, Oracles d'Athéna

DOHKO84
Élève
Messages : 2
Inscription : dim. nov. 07, 2010 12:34 pm

[en cours d'écriture] DOHKO

Messagepar DOHKO84 » dim. nov. 07, 2010 3:07 pm

En cours d'elaboration...



DOHKO est né sur une petite ile de la mer Égée-Méridionale, dans les Cyclades, nommée SIKINOS.

Cadet d'une fraterie de trois, lui et ses frères grandirent dans la joie et l'amour que leurs deux parents leur donnèrent. Sa mère, CALICEE, était mère au foyer et s'occupait de l'entretien du foyer ainsi que de l'éducation de ses fils. De temps a autre elle travaillait dans les vignes voisines quand l'activité de son mari était calme. Mais s’était rare, la guerre ne prenant jamais de vacances...
KAPSIS, son mari, était un forgeron de génie et avant-gardiste mais peu reconnu. Il avait à de nombreuses reprises tentés de faire valoir ses inventions auprès de ses clients, soldats, assassins, chevaliers,... En vain.

Son fils ainé, ELLIOPS, était amené à prendre la succession de son père mais il rêvait d'espace et de voyage, il s'engagea dans la marine marchande et parti dès qu'il fut en age de le faire. Ne restait plus que DOHKO et TRIDIS, le troisième frère, pour reprendre l'entreprise familiale, lorsque KAPSIS ne serait plus en mesure de le faire.
KAPSIS s'efforca de préparer ses deux fils à la relève. Il leur enseigna son art avec patience et passion. Ses deux fils avaient des qualités totalement différentes. TRIDIS comprenait vite et travaillait vite mais il confondait souvent vitesse et précipitation. Si son travail était fait en temps et en heure il était loin d’être parfait et manquait d'originalite.
DOHKO en revanche était rêveur et donc plus imaginatif que son frère, plus minutieux et moins rapide également.
KAPSIS, meme s'il s'efforcait de ne pas y penser, avait une préférence pour le travail de l'un de ses deux fils mais il se garderait bien de leur en parler avant que ces derniers n'aient fini leur apprentissage. Bientot ils connaitraient son secret et leur héritage...
Malheureusement ce que KAPSIS n'avait pas prévu c’était la rivalité croissante entre ses deux fils surtout celle que vouait TRIDIS à son frère cadet! Un jour alors qu'ils travaillaient sur un bouclier cérémonial commandé par le chef d'une ile voisine, les deux frères en venirent presqu'aux mains. La raison de la dispute ne fut jamais très claire et nul ne fut capable de dire qui avait tord ou raison dans cette dispute.
Malgré toute sa sagesse, KAPSIS comprit qu'il devait pour le bien de tous, éloigner les deux frères. Choisir ne fut passe chose aisée mais il se résolut finalement à renvoyer son fils aîné, DOHKO... Il tenta de lui expliquer les raisons de ce choix et les bienfaits de cette séparation notamment pour ce qui était de l'apprentissage de son art, mais DOHKO refusa de l'écouter. Le soir même il prit ses affaires et quitta la demeure familiale en embrassant sa mère qui tentait désespérément de le retenir.
DOHKO sauta dans le premier bateau qui quittait le port. Peu lui importait la destination, ni même le temps qu'il mettrait à remettre pied à terre. De toutes manières, n'ayant pas suffisamment d'argent pour financer son voyage, il avait négocié, son transport, avec le Capitaine du bateau, moyennant des services divers et variés à bord du navire et il savait très bien qu'il lui faudrait plusieurs semaines pour rembourser la dette qu'il devait à cet homme.
La vie sur le navire était totalement différente que celle qu'il menait à la forge, certe c'était beaucoup moins passionnant mais la solidarité que chaque marins partageaient, était l'une des plus belle chose qu'il avait pu vivre jusqu'à présent.


- "Tous dans la même galère!" avait un jour dit le Capitaine à ses troupes quand la météo et la mer faisaient rages.

Dans ces moments là, ses camarades avaient tendances à prier le Dieu des océans, POSEIDON, afin que celui-ci épargne leurs vies et face taire le fracas violent des vagues qui tambourinait sur la coque du bateau.
DOHKO, même s'il avait grandi avec les Cultes et Légendes Mythologiques que ses parents lui contaient depuis son plus jeune age, avait mis du temps à croire, ou plutôt espérer, en l'existence et la bonté du Dieu des Mers. Mais il s'y était fait, tout comme au plaisir d'être sur le pont avec ses camarades.
Ce voyage qui ne devait durer que quelques semaines dura plusieurs mois. Honnête et droit, le Capitaine du bateau lui avait pourtant signifié à plusieurs reprises que sa dette envers lui et l'équipage était payée, qu'il pouvait a tout moment rester à quai. Mais DOHKO c'était créé une nouvelle famille auprès d'eux. Son avenir semblait tout tracé...

Un nuit alors qu'ils subissaient les foudres du ciel depuis plusieurs jours, le pire arriva. Tous ses camarades et lui même se battaient corps et âmes contre les vagues et le ciel pour conserver l'intégrité du navire ainsi que son cap. Un monstre marin jailli des profondeurs à la surface! La bête était énorme! Deux fois plus haute que le bateau, et encore ce n'était que la partie visible du monstre, et au moins aussi large! L'équipage reconnut aussitôt à quoi ils avaient a faire : une Hydre des mers.
Monstre mythologique créé par POSEIDON pour punir les marins qui n'étaient pas dignes et suffisamment dévoués à la Divinité! La solidarité qui unissait et faisait la force de ces hommes, leur donnèrent à tous un courage et une force incroyable. Rares sont ceux qui reculèrent face aux assauts de la bête. Lances, harpons de fortune, épée, tonneaux,... tout ce qui passait à portée de main leur servait d'arme pour repousser l'agresseur. En vain, la bataille était perdue d'avance. Aucun homme, abandonné par les Dieux, ne pouvait abattre une Hydre, pas même les plus croyants et adorateurs de POSEIDON!

Les derniers souvenirs de DOHKO furent les cris de ses camarades et le bruit effroyable du craquement fatal de la coque du navire... S'en était fini de son existence, en quelques secondes tout avait basculé... Ses dernières pensées furent pour ses parents et son frère, TRIDIS. Il regrettait de ne pas avoir pu se réconcilier avec lui. Finalement tout ce qu'il détestait chez son frère cadet n'était rien en comparaison à l'amour qu'il lui portait. Il comprenait, trop tard, que les futilités de la vie n'étaient rien à coté des sentiments et des émotions. L'ultime combat de ses camarades et lui face à l'Hydre en était encore une dernière preuve, le gout de la vie et de la survie des hommes était le sentiment le plus fort qu'il soit. Ce serait la seule certitude qu'il aurait avant de mourir...

Son esprit s'éveilla sur une plage. Alors c'était donc vrai... le paradis existait! Dans les premières secondes il fut surpris de voir que son enveloppe charnelle était restée la même que lors de sa mort. Ses vêtements en lambeau, de nombreuses plaies sur le corps et de violentes douleurs dans la cage thoracique!!! Soudain il comprit!! HADES ne lui avait pas ouvert les portes de son Royaume! DOHKO était vivant et entier!! Par quel miracle cela était-il possible?
POSEIDON les avait il donc épargné? Non! En un regard autour de lui il comprit qu'il était sans doute le seul rescapé de cette tragédie. Des morceaux de bois déchiquetés, appartenant au feu navire qui le transportait ainsi que deux corps inanimés et partiellement démembrés, suffirent à répondre à sa question.
Des larmes de colère et de désespoir s’échappèrent de ses yeux. La mâchoire crispé de haine, il scrutait l'horizon en quête d'une réponse qu'il n'aurait sans doute jamais. Les nuages gris, denses et épais qui composaient le ciel furent alors percés par un rayon de soleil qui se posa sur lui comme pour réchauffer son âme en peine. Il se redressa, sécha ses larmes et faisant levier à l'aide de sa jambe droite, brisa une planche qui s'était échouée avec lui sur cette île. Il entreprit pendant deux heures de creuser, à une dizaine de mètres du rivage pour être sûr que les eaux n'arrivent pas jusque là, deux trous assez profond pour devenir les dernières demeurent de ses défunts camarades échoués avec lui. Il parcouru une zone de cinquante mètres autour des tombes encore ouvertes, en ramassant au passage quelques coquillages qu'il choisit avec soin. Une fois la tache terminée, il s'approcha des deux sépultures et dit a voix haute :


- Tiens HADES! Voici deux de mes camarades à qui tu n'as pas laissé la vie sauve! Des marins dévoués à leur Dieu et abandonné par celui-ci! Leur plus grande richesse, la vie, leur ayant été arrachée, ils n'ont pour seule fortune que le souvenir que j'aurai toute ma vie d'eux. Mais puisqu'il faut une récompense à ton serviteur pour que leurs âmes rejoignent ton Royaume en voici une... DOHKO posa délicatement les coquillages précédemment choisis sur les yeux des deux défunts et reprit :
-... Et si celle-ci ne lui convient pas qu'il aille en référer à POSEIDON puisque c'est lui qui leur a tout prit!

Puis il referma les tombes, resta quelques minutes auprès d'elles et s'enfonça un peu plus au coeur de l'île...
L'île en question s’appelait DELOS et était plus grosse que l'île sur laquelle il avait grandi. Les cités étaient aussi beaucoup plus grandes et offraient de belles perspectives d'avenir pour un jeune homme comme lui.

Il ne lui fallut que quelques jours pour se remettre sur pied et reprendre gout à la vie. Il trouva rapidement du travail comme apprenti forgeron. Si le travail était le même, la manière de travailler était bien différente. Ici on travaillé avec des matériaux plus solides et aussi plus difficile à modeler, de plus on ne fabriquait pas que des armes... Armures, protections pour chevaux, têtes de trières ou de béliers, etc... Il resta auprès de ce Maître-Artisan un peu moins d'un an. Il avait, selon lui acquit suffisamment de connaissances et de savoir faire pour rejoindre Athènes et pourquoi pas ouvrir sa propre forge. Plus de patron, plus de limite, il pourrait travailler comme bon lui semble et qui sait peut-être que ses talents seraient remarqués et feraient de lui l'un des principaux "équipementier" des Hoplites Gardiens de la Grande Cité d'Athènes.
Mais avant cela il devait retourner auprès des siens. Trois années s'étaient écoulées entre cette tragique dispute et aujourd'hui, il n'y avait pas eu une journée où il n'avait pas pensé à sa famille. Le temps guérissait toutes les blessures et nul doute que sa famille serait content de le revoir.

Il quitta DÉLOS pour SIKINOS non sans une certaine appréhension à remonter sur un navire. Il n'avait, en effet, plus foulé le pont d'un bateau depuis la catastrophe et même s'il s'efforçait de ne pas y penser, il espérait bien qu'aucune malédiction ne le poursuivait et surtout aucune Hydre!!!

Aprés plusieurs jours de navigation le bateau arriva à quai sans encombre. L'odeur des oliviers et le chant des cigales lui fît tout de suite se sentir chez lui. Le brouhaha incessant de la ville, lui avait fait oublier le calme et la quiétude des lieux.
Rien n'avait vraiment changé depuis son départ, la vieille COMERIS était toujours assise sur sa chaise, au moins aussi vieille qu'elle, à scruter les allés et venus des gens. La vieille femme était veuve depuis des années, peut être même depuis toujours songea DOHKO. Sans enfants elle passé le plus clair de son temps a attendre que la journée passe! Triste vie, seule et sans famille. Si les gens n'avaient pas beaucoup changé, lui en revanche avait grandi et s'était étoffé de part ses différentes aventures, ce qui expliqué sans doute les regards suspicieux que tout le village posait sur lui. Il s'en fichait de toute manière il n'avait pas le temps de rafraîchir la mémoire à tous les habitants. Il avait hâte de revoir les siens.
La forge de son père était, bizarrement, à l’écart de la place centrale du village. Il avait souvent suggéré à son père de se rapprocher de celle-ci, mais ce dernier prétextait que les murs de cette maison et de cette forge était l'héritage de leur famille depuis des générations et que jamais il ne pourrait s'en séparer...
Alors qu'il s'engouffrait dans la ruelle où vivait sa famille, il remarqua tout de suite que quelque chose n'allait pas!... L'enclume que son père utilisait pour tordre et modelé le métal en fusion n'était pas sorti sur le parvis du commerce!?! Il se hâta pour rejoindre la porte d'entrée qui, comme il le craignait, était fermée! Pire on avait renforcé son accès en croisant deux épaisses planches de chênes comme pour signifier l'absence des occupants et pour protéger la demeure d'éventuels pillards!!
DOHKO inquiet s'écria :


- Père! Mère! TRIDIS!!??!! Où étes vous? C'est moi DOHKO je suis rentré!!

Le silence pour réponse, DOHKO alla frapper à la porte d'un voisin, espérant avoir des réponses mais toute la rue semblait déserte et inhabitée! Il se dirigea vers la place du village où les gens commerçaient comme à l'acoutumé. Il s'empressa de questionner un des commerçants qu'il connaissait bien. Ce dernier, eu un moment de surprise puis reconnu DOHKO :

- Par ATHENA ce que tu as pu changé mon garçon, j'ai bien failli ne pas te reconnaitre mais ta mère avait la même vigueur dans les yeux...

- ... Avait???!! TYROS que s'est il passé? Où sont mes parents? Et mon frère? Répond!!! demanda t'il oppressant.

- Mon garçon ce qui s'est passé est horrible et ce que j'ai à t'annoncer l'est encore plus! Viens... viens t'assoir ce sera mieux. Le commerçant attira DOHKO dans sa boutique, fît sortir le seul client qui y était présent et ferma son commerce le temps de lui expliquer ce qui était arrivé il y a plusieurs mois...

Après le récit dramatique que TYROS venait de lui conter, DOHKO se sentit pour la seconde fois de sa vie, seul au monde...


- Et personne n'a rien fait pour les aider!? hurla t'il de colère et de chagrin.

- Des voisins ont bien essayés de s'en méler mais ils ont à leur tour été menacé par les soldats de la Grande Armee d'ATHENES. Ils accusaient tes parents de fabriquer des armes et des armures pour les adorateurs du Dieu des Morts! Des armes qui avaient pour but de faire couler le sang sur les territoires Athéniens!!...

- Impossible! Mon père avait toujours refusé de fournir son savoir-faire et ses créations aux Grandes Armées, quelle qu'elles soient. Il préférait travailler avec les petites casernes voisines, prétextant que son don pour la forge ne devait pas servir a de nefastes actions. Pour lui les hommes et notamment les militaires usaient trop facilement de leurs armes et pas assez de la diplomatie. Selon lui le courage des militaires dépendait trop des armes qu'ils portaient et pas assez de ce qu'ils avaient dans le coeur! Équiper les Grandes Armées était, pour lui, comme déclencher une guerre ou tuer lui même des centaines de gens!...

- Allons, DOHKO... Ton père était chef de famille, une femme et trois enfants à nourir. La majorité de ses créations avait un but meurtrier que tu le veuilles ou non! Fournir une épée à un Hoplite de l'Armée Athénienne ou à un soldat de la caserne de SIKINOS, avait la même finalité!...

- Non c'est faux! Il faisait la différence, lui!... entre le fait de vendre des armes à une caserne isolée dont le but était de protéger des civils et commercer avec les Grandes Armées pour quelles puissent accroître leur territoire ou soumettre, par la force, des populations. Depuis toujours l'homme avait besoin d'être protégé. Armes et armures le leur permettaient effectivement mais de qui? Essentiellement des hommes eux mêmes! Et cela mon père en avait conscience, chaque arme qu'il forgeait était empreint de cette pensée. Pourquoi crois tu que mon père a toujours refusé de rejoindre une grande ville où il aurait pu avoir une vie plus facile et plus confortable que celle que nous avons ici? S'il avait vraiment forgé de telles armes, où est donc passé la richesse que ces armes lui garantissaient? Mes frères et moi même avons toujours bien vécu et nous n'avons jamais manqué de rien mais au prix des sacrifices nombreux de nos parents qui, dans les moments difficiles préféraient sauter des repas pour nous voir manger à notre faim ou nous vêtir décemment! Et puis où sont passés ces fameuses armes si dangereuse pour ATHENES? En as tu vu la moindre lueur?... La fureur qui accompagnait chaque mots de son discours se faisait de plus en plus grande. Tel un ours il surplombait sa proie (le marchand...) qui inconsciemment courbait l'échine de peur.
TYROS se demanda s'il devait révéler la dernière chose qu'il savait. Les yeux de DOHKO était rempli de sang et le volume élevé de sa voix avaient attiré les passants qui assistaient stupéfaits à la scène...
Mais le garçon devait savoir...


- DOHKO je ne t'ai pas tout dit... Lorsque les soldats sont venus ce jour là ils étaient convaincus que ton père cachait des secrets inestimables et dangereux comme je te l'ai déja dit... Sa famille menacée, ton père leur avoua la vérité et, pour preuve, sorti d'une cachette, que les soldats n'avaient pas trouvé en fouillant ta maison, une épée qu'il désigna comme magique... TYROS s'arréta le temps de jauger la réaction de DOHKO. Ce dernier semblait attentif à ses paroles et calmer sa colère. Il reprit alors:

- ... Selon lui elle pouvait fendre l'air avec une telle puissance qu'elle en ouvrait le sol! Et c'était vrai car le soldat qui la prit en main trancha en un geste et sans même l'atteindre un des boucliers à peine forgé qui refroidissait sur l'établi, découpant, au passage ce dernier en deux!... Les soldats décidèrent alors d’arrêter ton père pour haute trahison mais avant qu'ils ne saisissent ton père, ton frère tenta de les en empêcher en saisissant une épée sur l'établi. La suite je te l'ai déjà raconté mon enfant...

En effet la suite macabre, il l'avait entendu quelques minutes plus tôt. Son frère en tentant d'aider son père avait subi l'attaque du soldat armé de la mystérieuse épée, sa mère s'était alors interposée pour protéger son fils et avait été frappé de plein fouet par le souffle de l'épée la tuant sur le coup. Puis tout c'était enchaîné, protégé par le corps de sa mère, TRIDIS avait pu frapper mortellement un soldat à proximité avant que l'épée mortelle frappe de nouveau mais cette fois se fut KAPSIS son père qui s'interposa et fut transpercé de part en part par la lame. Le corps de son frère avait quand à lui était retrouvé sans vie et roué de coups au niveau du torse, battu à mort par les soldats avides de vengeance après la mort de l'un des leurs. Une fois les soldats partis, le village c'était occupé des obsèques et avait fermé l’accès à la forge en attendant que son frère aîné ou lui ne revienne sur l’île.

La colère passée un profond sentiment d'incompréhension envahissait DOHKO. Son père lui avait donc menti toutes ces années... Il avait agi en secret mettant toute sa famille en danger. Le fait qu'il n'ait jamais essayé de les retenir ELLIOPS et lui était-elle une preuve de plus? En effet, deux de ses fils loin de lui, permettait, quelque part, de les mettre à l'abris... Alors que tout le puzzle s'assemblait douloureusement dans sa tête, il ressenti le besoin d'aller sur les lieux du massacre. Sans dire un mot, il se releva de la chaise qui le supportait depuis quelques minutes, sécha ses larmes avec sa main droite et quitta l'échoppe de TYROS qui n'eut comme réponse à ses interpellations que le silence.
DOHKO reprit le chemin jusqu'à sa maison et arriva rapidement devant la porte scellée. Il saisissa à deux mains la première planche de chênes qui faisait office de barrière et tira violemment vers lui pour quelle cède. Il répéta ce geste pour la seconde. Libre de toute entrave, il posa sa main sur la poignée, prit une profonde inspiration avant de faire jouer le mécanisme à levier qui actionna l'ouverture de porte.
Dans la seconde les effluves d'odeur de renfermé s'estompèrent pour laisser place à une odeur qu'il connaissait bien. Les murs en étaient imbibés, mélange de senteur de pierres chaudes et de métal. Des souvenirs d'enfance vite effacés par la vue désordonnée de la pièce principale. Tout avait été saccagé, les meubles renversés, l'établi, comme le lui avait décrit TYROS, fendu en deux tout comme le sol. Un peu partout des traces de sang séché tapissaient la pièce, rappelant les évènements...
Lentement il fit le tour de la demeure. La forge de son pere n'etait pas la seule a avoir souffert de la "visite" des soldats, les appartements personnels de sa famille etaient sans dessus dessous! Les soldats avaient vraiment fouille partout, le lit etait renverse et eventre, les bibelots brises sur le sol et l'ancienne cuisine de sa mere ne ressemblait plus qu'a un depotoir. Il constata que les instruments de cuisine manquaient, la maison avait sans doute était piller par des voisins ou des gens du village peu de temps aprés le départ. Cette pensée ne l'affecta pas plus que ça, il se sentait vidé de toutes émotions, cependant une seule restait : la Vengeance!
Alors qu'il était sur le point de quitter la batisse il remarqua, sur la crosse d'une épée brisée, un symbole d'origine Grecque mais dont il ignorait le sens. La lettre Oméga superposée sur un trait horizontal... Les deux sigles étaient incrustés sur la garde plate de l'arme, un peu comme les blasons que son père gravait pour les grandes familles de la région. DOHKO avait déjà vu ce sigle mais cela remontait à l'enfance...

Il se remémora une image où il avait surprit son père en train de dissimuler derrière une brique du mur de la forge, un livre dont la couverture portait ce sigle!... Tout à coup tout lui revint, le livre, le mur, son père et surtout la réaction de celui-ci.
DOHKO s'approcha du vieux mur. Habituellement le mur était caché par une vieille armoire qui bien évidemment avait été renversée et détruite par les soldats.
Son père avait re-cimenté la brique. DOHKO ferma les yeux et palpa le mur, il savait trés exactement qu'elle était la brique à retirer. Il ramassa la moitié d'épée, qui au passage était beaucoup plus légère et maniable qu'une épée entière, et commença à effriter le mur. La lame qu'avait fabriqué son père était incroyable! Elle creusait la pierre avec une précision et une facilité déconcertante. Soudain il constata que la lame scintillait d'un reflet doré. Il s’arrêta et observa attentivement l'outil qu'il avait entre les mains et il sut immédiatement que le métal utilisé pour forger cette épée n'était pas commun. L'acier, le fer ou encore le bronze, aucuns de ces métaux ne pouvaient donner un tel aspect. Seul l'or le pourrait mais ce métal était trop précieux pour avoir un tel usage. Et puis l'or était quasiment inexploitable pour un forgeron car trop fragile à manipuler, même pour le talent de son père...
Il reprit alors son activité et parvint, quelques minutes plus tard, à retirer l'unique et ultime obstacle qui le séparait de la vérité...
La brique cachait une cavité suffisamment profonde pour qu'un livre y soit cache. L'ouvrage en question semblait tres vieux, la couverture etait attaquee par les termites et la poussiere qui s'y etait posee ne l'avait pas preserve. DOHKO reconnu tout de suite le signe qu'il avait vu des annees plus tot, il prit l'objet dans ses mains et tourna delicatement la page de couverture. Le livre etait ecrit dans un grec ancien, toutefois il en comprenait les trois-quarts dont le sujet tournait autour d'un mysterieux personnage parcourant la Grece pour aider les plus faibles face a l'oppressoin des plus fort... un classique en somme! Au bout de quelques pages le coeur du livre etait decoupe et renfermait une clef



Dernière modification par DOHKO84 le mer. mars 23, 2011 9:36 pm, modifié 13 fois.
Avatar de l’utilisateur
Atrahasis
Héros
Messages : 556
Inscription : dim. août 15, 2010 1:58 am
Localisation : Dans la lune...

Messagepar Atrahasis » lun. nov. 08, 2010 9:34 pm

Salut, on s'est parlé par Hermès, il n'y a pas longtemps.

J'ai lu avec attention ton récit. C'est une bonne approche. Si tu souhaites des avis, fais-le savoir. J'attends la suite avec impatience.
Allez, quelques conseils, si tu veux. Déjà, tu dis bien comment est ton personnage (rêveur, etc.), c'est bien. Maintenant, il va falloir trouver le lien qui va le conduire à devenir chevalier. Comment s'est-il entrainé ? Pourquoi et comment a-t-il choisi Athéna ?

La trame de ton histoire est très bonne, donc nous attendons la suite.
"Il faut jouer pour devenir sérieux." Aristote
Je ne fais que d'appliquer le concept de ce grand homme. Je suis trop sérieux, maintenant.
DOHKO84
Élève
Messages : 2
Inscription : dim. nov. 07, 2010 12:34 pm

Messagepar DOHKO84 » mar. nov. 09, 2010 7:32 pm

Merci...

J'ai pas mal d'idees donc ca devrait pas poser trop de problemes... Bon alle j'y retourne...
A+

Revenir à « Les Chevaliers d'Athéna »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 18 invités