[TRAITRE] BEJBEJ

Présentation du Seigneur des Enfers et de ses Spectres.

Modérateurs : Maîtres de jeu, Oracles d'Hadès

bejbej
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[TRAITRE] BEJBEJ

Message par bejbej »

Je suis né un soir de mars, le troisième jour de la seconde décade, dans un petit port du golfe de Corinthe portant le nom de Patras. La ville était de fondation archéenne, les temples étaient tous entourés de colonnes Corinthiennes qui les embellissaient de façon surprenante. Notre cité voue un culte au dieu messager Hermès. D’ailleurs, elle renferme un oracle donnant les missives divines de notre dieu.

Depuis ma naissance, j’habitais une petite maison en bord de mer avec mes parents. Mon père était un fier guerrier d’Athéna, il servait la déesse avec fierté, et me racontait souvent les quêtes qu’il avait plaisir à accomplir pour elle.

Quant à moi, enfant, j’étais un petit garçon ordinaire. Ma faible force physique et mon corps frêle faisaient que j’étais une proie facile pour tous les autres garçons du village. Ils me battaient souvent, et comme je ne pouvais pas me défendre, j’étais forcé d’encaisser les coups qu’ils me portaient. Je me souviens d’un jour, alors que je partais pêcher sur le port, un groupe de cinq garçons me bloquèrent contre un mur et commencèrent à me lancer des cailloux ramassés sur le bord du chemin. Une fois les projectiles lancés, et pour ne pas perdre de temps à les ramasser, trois des garçons me plaquèrent au sol pendant que les deux derniers me rouaient de coups de pieds. C’est alors qu’un vieil homme arriva :

"Partez d’ici, chenapans ! cria-t-il en faisant fuir mes tortionnaires,

- Tu n’as rien, mon petit ?

- Non, monsieur … lui répondis-je en crachant un peu de mon sang,

- Pourquoi ces voyous te frappaient-ils ?
- Je ne le sais pas, ils le font tout le temps. Je marchais tranquillement vers le port dans l’espoir de pêcher un gros poisson pour ma mère, et ils me sont tombés dessus.
- Tu devrais apprendre à te défendre. Je connais ton père et sa réputation. Parle-lui et demande lui de t’apprendre deux ou trois choses. »

Puis le vieil homme s’en alla après m’avoir aidé à essuyer mon bras qui saignait abondamment.

Une fois rentré chez moi, j’attendis mon père pour lui parler. Il comprit tout de suite mon désarroi, et décida de m’aider. Il avait du temps avant de repartir combattre pour la déesse Athéna. Les oracles lui avaient accordé de rentrer chez lui, se reposer avec sa famille.

Le lendemain matin, nous partîmes avec mon père sur la plage. La première chose qu’il voulut m’apprendre était l’endurance. Des jours durant, il m’a fait courir sur le sable de cette plage, jusqu’au jour où mes jambes devinrent si fortes, que je parvins à le battre lui-même à la course.

Après deux mois d’efforts intenses, il commença à m’apprendre des techniques physiques de combat. J’adorais cet entraînement, cela me permettait d’être avec mon père. Depuis qu’il était chevalier d’Athéna, il n’avait pas beaucoup de temps à nous consacrer à maman et à moi. Il devait combattre sans cesse pour défendre notre déesse.

Puis vint le temps de l’apprentissage des attaques cosmiques. C’était une chose très difficile. Cela faisait trois mois que mon entraînement avait débuté. Je n’étais plus le même garçon. En trois mois, mes muscles avaient pris un volume que je n’aurais pu imaginer.

Mon agilité au combat était telle que je pouvais désormais battre en quelques mouvements le groupe de garçons me faisant souffrir trois mois auparavant. Et mon père m’avait également appris à contrôler les forces cosmiques dormant en moi, pour ne pas tout de même les utiliser contre eux afin d’éviter de les blesser gravement. Il m’apprit donc certaines attaques cosmiques, mais me les montra seulement. Pour lui, je n’étais pas assez expérimenté, et pas assez fort pour les maîtriser encore et les appliquer.

Un soir, après notre entraînement, le moment que je redoutais depuis quelques mois arriva. Un messager vint à la maison avec une missive pour mon père. Il devait repartir pour Athènes, au sanctuaire, car les oracles d’Athéna avaient une mission pour lui.

« Je dois partir mon fils, me dit-il, mais à mon retour nous continuerons à nous entraîner ensemble. Tu n’as plus besoin de moi pour continuer à forger tes muscles. Quand le temps sera venu, tu pourras t’essayer aux attaques cosmiques que je t’ai montrées. »

Je regardai mon père partir, sous la lumière de la lune. A ce moment là, je ne savais pas que c’était la dernière fois que j’allais le voir vivant.

Car en effet, quelques jours après ce départ, un homme revint avec le cadavre de mon père. Il était accompagné d’un garçon. Je ne connaissais pas l’homme, mais je connaissais ce garçon. Il se nommait Mattew, et faisait partie de ceux qui me battaient il y a quelques temps.

En voyant la dépouille de mon père, je ne comprenais pas pourquoi et comment cela avait pu arriver. Il était si fort, et si brave. Et pourquoi Athéna, notre déesse, ne l’a-t-elle pas protégée ? Mattew et celui que j’avais identifié comme son père partirent. Et moi, je partais également de la maison pour marcher le long des berges du port. C’est là que je croisai le même vieil homme qui m’avait aidé quelques mois auparavant.

« Pourquoi tu pleures petit ?

- Mon … père … il est … mort !

- J’étais au courant, mais sèche tes larmes mon enfant. Dis-toi qu’il est parti pour faire un long voyage au royaume du seigneur Hadès.
- Co … comment ? arrivai-je à sortir en même temps que mes larmes.

- Oui, son âme est désormais la propriété du seigneur Hadès. C’est lui qui guide les morts dans l’autre vie.
- Pour…quoi Athéna … ne l’a pas … aidé … ?
- Même une déesse ne peut sauver quelqu’un qui se fait frapper dans le dos par un soi-disant ami. »

Ces paroles résonnèrent dans ma tête. Mon père était tout pour moi, et maintenant il était mort. Je me rappelais également ce qu’avait dit l’homme venant apporter la dépouille de mon père à la maison. Il avait dit à ma mère qu’il était désolé, que tout cela était sa faute, et qu’il perdait un bon ami. Etait-ce donc lui qui aurait tué mon père ?

Le soleil allait se lever sur Patras. Toute la nuit, j’avais repensé à tout ce qui s’était passé la veille. La mort de mon père … l’ami tueur … Hadès … tout ce mélangeait dans mon esprit.

C’est alors que je pris une décision. Si je suivais les pas de mon père, et que je servais Athéna, jamais je ne pourrais le venger. Alors je décidai de partir pour le Nekyomanteion, entrée du royaume de Hadès, pour rencontrer l’un des ses oracles et servir le seigneur du monde souterrain. Et un jour, quand le moment sera venu, je vengerai mon père.
Niebelungen
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Message par Niebelungen »

Rien à redire sur toute cette partie, mais la fin est un peu succinte.

On comprend pas trop pourquoi tu choisis Hadès pour venger la mort de ton père, d'ailleurs pourquoi choisis tu un dieu après tout, puisque l'un d'eux n'a pu protéger ton père.

Renoncer à tout pour servir un Dieu n'est pas une décision qui se prend à la légère.

On doit ressentir dans ton choix pour Hadès une envie un peu plus pousser qu'une simple envie de vengeance, les dieux lisant ds les coeurs des hommes seraient bien en colère qu'on les utilises ainsi :wink:
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La vie est une lutte, alors je lutterai à vie...
bejbej
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Message par bejbej »

Voilà ma modification j espère que sa va vous plaire.
bejbej
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Message par bejbej »

Je suis né un soir de mars, le troisième jour de la seconde décade, dans un petit port du golfe de Corinthe portant le nom de Patras. La ville était de fondation archéenne, les temples étaient tous entourés de colonnes Corinthiennes qui les embellissaient de façon surprenante. Notre cité voue un culte au dieu messager Hermès. D’ailleurs, elle renferme un oracle donnant les missives divines de notre dieu.

Depuis ma naissance, j’habitais une petite maison en bord de mer avec mes parents. Mon père était un fier guerrier d’Athéna, il servait la déesse avec fierté, et me racontait souvent les quêtes qu’il avait plaisir à accomplir pour elle.

Quant à moi, enfant, j’étais un petit garçon ordinaire. Ma faible force physique et mon corps frêle faisaient que j’étais une proie facile pour tous les autres garçons du village. Ils me battaient souvent, et comme je ne pouvais pas me défendre, j’étais forcé d’encaisser les coups qu’ils me portaient. Je me souviens d’un jour, alors que je partais pêcher sur le port, un groupe de cinq garçons me bloquèrent contre un mur et commencèrent à me lancer des cailloux ramassés sur le bord du chemin. Une fois les projectiles lancés, et pour ne pas perdre de temps à les ramasser, trois des garçons me plaquèrent au sol pendant que les deux derniers me rouaient de coups de pieds. C’est alors qu’un vieil homme arriva :

« Partez d’ici, chenapans ! » dit il en faisant fuir mes tortionnaires,
- Tu n’as rien, mon petit ?

- Non, monsieur … lui répondis-je en crachant un peu de mon sang,

- Pourquoi ces voyous te frappaient-ils ?

- Je ne le sais pas, ils le font tout le temps. Je marchais tranquillement vers le port dans l’espoir de pêcher un gros poisson pour ma mère, et ils me sont tombés dessus.
- Tu devrais apprendre à te défendre. Je connais ton père et sa réputation. Parle-lui et demande lui de t’apprendre deux ou trois choses. »

Puis le vieil homme s’en alla après m’avoir aidé à essuyer mon bras qui saignait abondamment.

Une fois rentré chez moi, j’attendis mon père pour lui parler. Il comprit tout de suite mon désarroi, et décida de m’aider. Il avait du temps avant de repartir combattre pour la déesse Athéna. Les oracles lui avaient accordé de rentrer chez lui, se reposer avec sa famille.

Le lendemain matin, nous partîmes avec mon père sur la plage. La première chose qu’il voulut m’apprendre était l’endurance. Des jours durant, il m’a fait courir sur le sable de cette plage, jusqu’au jour où mes jambes devinrent si fortes, que je parvins à le battre lui-même à la course.

Après deux mois d’efforts intenses, il commença à m’apprendre des techniques physiques de combat. J’adorais cet entraînement, cela me permettait d’être avec mon père. Depuis qu’il était chevalier d’Athéna, il n’avait pas beaucoup de temps à nous consacrer à maman et à moi. Il devait combattre sans cesse pour défendre notre déesse.

Puis vint le temps de l’apprentissage des attaques cosmiques. C’était une chose très difficile. Cela faisait trois mois que mon entraînement avait débuté. Je n’étais plus le même garçon. En trois mois, mes muscles avaient pris un volume que je n’aurais pu imaginer. Mon agilité au combat était telle que je pouvais désormais battre en quelques mouvements le groupe de garçons me faisant souffrir trois mois auparavant. Et mon père m’avait également appris à contrôler les forces cosmiques dormant en moi, pour ne pas tout de même les utiliser contre eux afin d’éviter de les blesser gravement. Il m’apprit donc certaines attaques cosmiques, mais me les montra seulement. Pour lui, je n’étais pas assez expérimenté, et pas assez fort pour les maîtriser encore et les appliquer.

Un soir, après notre entraînement, le moment que je redoutais depuis quelques mois arriva. Un messager vint à la maison avec une missive pour mon père. Il devait repartir pour Athènes, au sanctuaire, car les oracles d’Athéna avaient une mission pour lui.

« Je dois partir mon fils, me dit-il, mais à mon retour nous continuerons à nous entraîner ensemble. Tu n’as plus besoin de moi pour continuer à forger tes muscles. Quand le temps sera venu, tu pourras t’essayer aux attaques cosmiques que je t’ai montrées. »

Je regardai mon père partir, sous la lumière de la lune. A ce moment là, je ne savais pas que c’était la dernière fois que j’allais le voir vivant.

Car en effet, quelques jours après ce départ, un homme revint avec le cadavre de mon père. Il était accompagné d’un garçon. Je ne connaissais pas l’homme, mais je connaissais ce garçon. Il se nommait Mattew, et faisait partie de ceux qui me battaient il y a quelques temps. En voyant la dépouille de mon père, je ne comprenais pas pourquoi et comment cela avait pu arriver. Il était si fort, et si brave. Et pourquoi Athéna, notre déesse, ne l’a-t-elle pas protégée ? Mattew et celui que j’avais identifié comme son père partirent. Et moi, je partais également de la maison pour marcher le long des berges du port. C’est là que je croisai le même vieil homme qui m’avait aidé quelques mois auparavant.

« Pourquoi tu pleures petit ?

- Mon … père … il est … mort !


- J’étais au courant, mais sèche tes larmes mon enfant. Dis-toi qu’il est parti pour faire un long voyage au royaume du seigneur Hadès.
- Co … comment ? arrivai-je à sortir en même temps que mes larmes.
- Oui, son âme est désormais la propriété du seigneur Hadès. C’est lui qui guide les morts dans l’autre vie.
- Pour…quoi Athéna … ne l’a pas … aidé … ?
- Même une déesse ne peut sauver quelqu’un qui se fait frapper dans le dos par un soi-disant ami. »

Ces paroles résonnèrent dans ma tête. Mon père était tout pour moi, et maintenant il était mort. Je me rappelais également ce qu’avait dit l’homme venant apporter la dépouille de mon père à la maison. Il avait dit à ma mère qu’il était désolé, que tout cela était sa faute, et qu’il perdait un bon ami. Etait-ce donc lui qui aurait tué mon père ? Ces paroles résonnaient dans ma tête. Mon père était tout pour moi, et maintenant il était mort. Je me rappelais également ce qu’avais dit l’homme venant apporter la dépouille de mon père à la maison. Il dit à ma mère qu’il était désolé, que tout cela était sa faute, et qu’il perdait un bon ami. C’était donc lui qui aurait tué mon père ?

Le soleil allait se lever sur Patras. Toute la nuit, j’avais repensé à tout ce qui s’était passé la veille. La mort de mon père … l’ami tueur … Hadès … tout ce mélangeait dans mon esprit. Mon entraînement et ma force physique me destinaient maintenant à devenir chevalier. Mais mon désir de vengeance était incompatible à servir Athéna. Je voulais coûte que coûte faire payer la mort de mon père à ceux qui me l’avaient pris.

J’étais ampli de haine, et de colère. Je ne pouvais rien faire d’autre que de repenser à mon père, sa dépouille, ceux qui l’avaient emmenés ici. Je pensais également à la conversation que j’eus avec le vieil homme. Il semblait connaître mon père, mais aussi le moyen de « protéger » son âme. Qui sait, peut-être que si je servais le seigneur Hadès, je pourrais d’une certaine façon me rapprocher de l’âme de mon père. Un jour peut-être, quand le dieu des enfers me considèrera digne de lui, il viendra à moi et m’accordera la joie de revoir mon père, ne serait-ce qu’une dernière fois ?

Mais je ne suis pas ignorant qu’en tant que fils de chevalier d’Athéna, servir Hadès serait très mal vu des miens. Mais pourtant, la mort de mon père me rapproche plus de celui qui va maintenant « s’occuper » de lui, que de celle qui lui a tourné le dos en ne punissant pas le responsable de sa mort.

De toute façon, servir le seigneur Hadès ne serait pas, pour moi, quelque chose de contraire à mes convictions. Depuis tout petit, les continuels coups que me portaient les autres enfants de mon âge, m’ont toujours donné l’envie de me venger. Je les maudissais tellement, que tous les soirs, je ne faisais pas de prières pour Athéna avant de me coucher … non … j’implorais sans cesse les seigneur Hadès, ainsi que le dieu Thanatos de les emporter dans la mort, et de leur infliger mille souffrances. Inconsciemment, je sers Hadès depuis ma plus tendre enfance, en adressant mes prières à lui seul, et à aucun autre dieu de l’Olympe.

C’est alors que je pris ma décision. Si je suivais les pas de mon père, et que je servais Athéna, jamais je ne pourrais le venger. Alors je décidais de partir pour le Nekyomanteion, entrée du royaume de Hadès, pour rencontrer l’un des ses oracles et servir le seigneur du monde souterrain. Et un jour, quand le moment sera venu, je vengerai mon père.
Niebelungen
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Message par Niebelungen »

C'est un peu mieux ça me va, mais tu apprendras plus tard qu'Hadès ne souhaite pas la mort des gens, mais un monde lavé de tout mal.

Mandos ?
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Mandos
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Message par Mandos »

Bon récit, sympathique à lire et complet. Je ferais cependant les mêmes reproches que Nieb, sur la facon dont tu présentes Hadès.

Un autre point m'interpelle. tu dis que ta cité voue un culte à Hermès, puis après tu dis que ton père sert Athéna. Je trouve ca un peu bizarre. mais c'est pas bien méchant.

Pour moi tu peux être validé
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