Vous avez été sages : Les deux premiers chapitres.
Pour l'instant, je pense que j'en suis à la moitié soit 5/6 chapitres.
Une petite dédicace pour Croc : depuis le temps qu'il me tanne pour faire mon histoire. Voila, c'est enfin fait.
Pas d'histoire de pêcheur puisque j'ai vu dans les posts que certains modos n'en peuvent plus ...
Pas de famille perdu ou de village détruit.
------------------------------------------------------------------------------------ Edit : Je vais me servir de ce post pour indiquer ou j'en suis.
(Desole pour la couleur ...)
21/02/06 : Les deux premiers chapitres.
22/02/06 : Mise en ligne du 3eme chapitre (5 eme en cours de rédaction, je me laisse un peu de marge).
23/02/06 : J'ai bien fait de me laisser de la marge (lobotomisation télévisuelle hier soir, 4h de tf1). Mise en ligne du 4eme chapitre.
24/02/06 : Mise en ligne du 5ème chapitre. Mais arrêtez-le !
Dernière modification par mik-at le ven. févr. 24, 2006 1:05 pm, modifié 5 fois.
mik-at ...
Un marina comme tant d'autres ...
Un marina pas comme les autres ...
Depuis un an sous les ordres du seigneur Poséidon, il s'en ait passé des choses. Des combats, des quêtes, des explorations, un monde qui renaît ...
Mais, maintenant, il serait temps de me faire connaître vraiment auprès de mon clan.
Que dire sur mon histoire ? A vrai dire, beaucoup de choses quand j'y repense.
Je suis né dans une famille de commerçants dans un petit village à l'intérieur des terres de Messénie, en plein territoire Spartiate. Une enfance normale dans un petit village reculé.
A cette époque, les guerres étaient déjà fréquentes mais nous étions à l'écart des champs de batailles. Seule indication des conflits, les troupes qui traversaient le village.
Quand une garnison faisait une halte dans notre village, la taverne devenait le lieu préféré de tous les enfants du village. Les récits des batailles étaient un divertissement très apprécié.
Il est vrai que l'alcool contribuait beaucoup à exagérer leurs récits - mais personne ne s'en plaignait.
De temps à autres, d'autres types de combattants traversaient nos faubourgs.
Ils étaient vraiment très différents des soldats, voyageaient seuls ou par petits groupes. La plupart poursuivre quelque chose ... un combattant à leur mesure, peut-être.
Quand je demandais de qui il s'agissait, on me répondait vaguement : - "...des soldats un peu spéciaux ...".
Pas suffisant. - "Ils représentent et défendent les divinités supérieures". * Ces drôles de personnages servent les dieux ?
Leur stature était importante mais la plupart des soldats des armées régulières paraissaient meilleurs combattants. Tout cela restait bien étrange ...
De plus, en leur présence, je me sentais très mal à l'aise, comme si d'un coup l'air était plus lourd ...
Mais mes questions disparaissaient à chaque fois en même temps que ces guerriers.
Je grandis donc sans vivre d'évènements extraordinaires. La journée qui passait, ressemblait à celle de la veille et malheureusement, je le savais à celle du lendemain. Les enseignements se succédaient avec les entraînements au combat.
Comme vous devez peut-être le savoir, notre capitale, Sparte, était connue pour la rigueur de ces entraînements militaires. Et même si notre village en était très éloigné, nous combattions chaque jour. On ne s'en plaignait pas, car nous savions que la jeunesse de la capitale partait dans des camps pendant des années.
Aux entraînements, je me débrouillais pas trop mal, mais sans plus. Je préférais plutôt explorer les environs. Chaque jour, je poussais mes explorations plus loin.
Ainsi se déroula ma vie pendant plusieurs années.
Et puis un jour, sans raison précise, je décidais qu'il était temps de partir plus loin. Je pris mes affaires et partit sur les routes.
J'ignorais si un quelconque destin m'attendait quelque part ou non.
Dernière modification par mik-at le sam. mai 13, 2006 6:35 pm, modifié 32 fois.
Au début, je savourais sans réfléchir cette liberté nouvelle.
Je commençais par remonter le fleuve vers le Nord, traversant plusieurs villages mais n'y restant jamais plus d'une nuit.
Après plusieurs semaines, j'avais épuisé mes provisions et je commençais vraiment à avoir faim. Je m'essayais à la chasse, mais je n'étais pas très doué dans cet exercice.
Un matin, au bord de la route, j'aperçus un lapin coincé dans un piège. La faim me tenaillait, je m'approchais.
La petite créature était morte. Je regardais à gauche, à droite ... personne.
Je coupais la corde et coomençait à m'enfuire avec le lapin.
Schuifff !! -Qu'est ce que ...?
Paf!
Je m'effondre, la pierre m'avait atteint en pleine cuisse. La douleur est atroce, je me retourne et je vois d'où vient l'attaque.
Un paysan, sûrement celui qui a posé le piège. Il est tout rouge, il fonce vers moi, sa fronde toujours dans une main, et dans l'autre un bâton. - Brigand ! Voleur de bas étage ! * Aïe! C'est bien ma chance, il a fallu que je tombe sur un nerveux.
J'essais de me relever, mais il est déjà sur moi. Il me donne un coup, je me défends comme je peux. J'attrape son bâton, je le mets à terre. Je crois en avoir fini.
Mais c'est à ce moment-là que ses amis décident de se montrer. - Euh! 5 contre 1, ça va pas le faire les gars. Vous ne voulez pas plutôt discuter ?
Ils ne sont pas d'humeur bavarde. J'en mets un à terre, mais je le rejoints rapidement. J'essais de me protéger comme je peux, mais ... - STOP !
Nous nous retournons tous. Un cavalier est là sur la route. D'après son uniforme, c'est un soldat, certainement un officier.
- Qu'est ce qui se passe ici ? - F'est un voleur ! Monfeigneur, ils frennaient dans mes piègfes. Et il m'a agreffé. * Tiens, j'ai réussi à lui casser des dents à celui-là. - Eh ! C'est lui qui m'a foncé dessu ... - Silence !
Il y avait quelque chose en lui qui imposait le respect. Nous lui obéissons.
Je le vois : il nous regarde, regarde le lapin, son regard revient vers moi. Toujours personne n'ose parler.
- Relâchez-ce garçon. - Mais, monseigneur ... - Ne discutez pas.
Ces phrases sont courtes, sèches. Ce cavalier est un soldat, mais pas seulement, quelque chose en lui impose l'autorité.
On me relâche. J'essaie d'en profiter pour filer. - Stop ! Toi, viens. - Quoi ? - Tu vas venir avec moi. - Hein ? - C'est ça où je te tue. - Hein ?!?
Mais là, je sens bien qu'il ne rigole pas. Je n'ai pas le choix. Je ne peux pas m'enfuir, il est à cheval. Je regarde les 5 autres, ... mouais ...
Je m'approche de lui, je vais le suivre. Il commence à faire demi-tour ...
- Et le laffin ?! - Le braconnage n'est pas interdit ?
Le paysan reste un moment sans rien dire, puis tourne les talons, les autres le suivent. Il grommelle quelques mots que je ne comprends pas.
- Hum.
Le cavalier s'impatiente. Je vais à sa hauteur. Nous suivons la route pendant un petit moment.
J'essaie de savoir ce qui m'attend, mais il ne veut rien me dire.
Dernière modification par mik-at le sam. févr. 25, 2006 3:08 am, modifié 20 fois.
La route nous mène à un campement militaire.
D'après ce que je peux en voir, ils sont plusieurs milliers, apparemment là depuis peu de temps, une ou deux lunes au maximum.
Dès que l'on entre dans le camp, mes soupçons se confirme : mon cavalier est un officier. Et vu la façon dont les hommes le saluent, un haut gradé.
En arrivant à sa tente, je comprends enfin qu'il s'agit d'un général en chef. Vu l'ampleur du camp, ce ne doit pas être le seul sur place.
Et là, je commence à me demander ce que peux bien vouloir un soldat de son rang à un gamin comme moi.
Il entre dans sa tente. Un soldat s'approche de lui, son aide apparemment, il lui montre diverses cartes. Le général lui donne plusieurs ordres à transmettre immédiatement. L'aide sort de la tente.
En passant à côté de moi, il me regarde. Je comprends de suite que ma présence lui déplaît. C'est vrai que je ne dois pas avoir fière allure mais je n'ai pas demandé à être là.
- Viens.
Avec cette impassibilité qui commence à m'être familière, le général m'invite dans sa tente. - A partir d'aujourd'hui, tu es un soldat de Sparte. - Mais je sais à peine me battre. Je n'ai pas fait d'entraînement et ... - Tu vas être entraîné. - Mais pourquoi moi ? J'ai rien demandé. Je me débrouillais très bien, sans personne. - Comme il y a une heure avec les paysans ? - Oui, bon, je n’avais pas l'avantage, ... sur le moment, mais ... - Non, tu n'avais pas l'avantage. C'est le problème. C'est ce que l'on va t'apprendre ici. - Mais ... - Ici, les soldats se taisent quand les officiers parlent. - M... - Ce camp a été établi comme ligne de défense. Tu l'ignores peut-être mais la ligne de front se rapproche et nous devons nous préparer à défendre le territoire Spartiate. Beaucoup de soldats viennent d'arriver. Nous grossissons nos rangs avec toutes les personnes valides.
- Ici, tu vas apprendre le véritable art du combat. Mais ton entraînement ne sera pas facile.
Il me fait signe de sortir. - Une dernière chose : Tu feras parti de la légion Eta. * Génial, et alors ?
Comme si il lisait dans mes pensées : - Tu comprendras en temps voulu.
Son regard s'attarde sur ma cuisse, celle que la pierre avait atteinte, du sang a séché tout le long mais la blessure n'est pas importante. - Tu vas aller te soigner. Les guerriers de mon armée ne peuvent pas se permettre de partir blesser au combat.
Et il ajoute : - Nous nous reverrons.
Il fait un signe, je me tourne, je vois qu'il a appelé un soldat qui maintenant s'approche de moi. Je me retourne vers la tente mais celle-ci est maintenant fermée.
- Salut. Moi, c'est ans'lame. Si t'veux un truc, c'est à moi qui'faut demander, ... si t'as de quoi payer bien sur.
Celui qui s'adressait ainsi à moi était un soldat assez surprenant. Pas du tout l'idée que je me faisais d'un officier.
J'aurais plutôt pensé le croiser dans une auberge que dans un camp militaire : un gros bonhomme avec un visage jovial.
- Bon, allez, suis-moi, on va te préparer.
Pendant que nous avançons entre les tentes, il tient à me faire la conversation. - Donc t'es un p'tit nouveau, toi. C'est rare quand ce sont les chefs qui vous amènent. Où est-ce qu'il t'a trouvé ?
Je lui raconte mon histoire ainsi que la conversation avec le général. Il me regarde un moment, puis : - Ahaha ah ! Eta, hein ?! Ben mon bonhomme ! Allez viens. * Décidément, je comprends de moins en moins.
Après un rapide passage à la tente de soin, nous partons me chercher un équipement. Et après cela, il m'emmène dans un coin du camp où nous retrouvons plusieurs soldats en train de boire et qu'il me présente.
Il se trouve que Ans'lame était un de ces soldats qui préfère l'honneur aux promotions.
Bien qu'il se distinguait au combat, il se débrouillait pour ne pas monter en grade, en négociant plutôt des services avec ses supérieurs. C'était pour cela, que même s'il était officier, on le retrouvait plus souvent en compagnie de soldats que sous les tentes des gradés.
Ce qui faisait de lui un personnage apprécié autant par les soldats que par les officiers qui savaient qu'ils pouvaient compter sur lui.
Bien connaître Ans'lame était très utile au camp. Outre le fait qu'il connaissait tout le camp et ses occupants, il arrivait toujours à vous trouver ce que vous cherchiez.
Dernière modification par mik-at le sam. févr. 25, 2006 3:10 am, modifié 5 fois.
La nuit était tombée, le camp était maintenant illuminé par des centaines de torches.
Après notre arrêt dans cet auberge en plein air, Ans'lame m'emmena dans la partie du camp réservé à la légion Eta. - Voila, petit. Trouves-toi une couche et reposes-toi, tu en auras besoin. Je reviendrais te voir à la fin du mois.
Je m'installais et commençais à repasser cette journée dans ma tête : le lapin, les paysans, le ...
Mais mes réflexions furent très vite interrompues car je m'endormis très rapidement.
- DEBOUT !
Le réveil fut plus brutal le lendemain. D'ailleurs, je me demandais si j'avais dormis longtemps car il faisait encore nuit et si je n'étais pas en train de rêver.
PAF !
Le coup de pied que je venais de recevoir m'indiquait que non. - ALLEZ ! On se réveille bande de larves. Je veux tous vous voir sur le champ d'entraînement dans deux minutes.
Je me lève et demande à mon voisin : - C'est qui celui-là ? - Octobras, le chef de la légion. Avec lui il faut filer droit. Si tu ne veux pas d'ennuis, dépêche-toi.
Je m'habille comme je peux et je suis les autres dans la clairière. Octobras marche dans les rangs.
Le dénommé Octobras était un officier qui avait effectué de nombreuses guerres.
C'était un officier respecté pour une seule raison : car c'était un officier brutal. - TU SORS D'OU TOI ?! Me hurle-t-il en me pointant son épée sur le torse.
Là, je lui explique le plus rapidement possible mon histoire, je ne sais pas si il a tout compris, mais je suis sur qu'il a tiqué quand je lui ai parlé du général. - Ecoute-moi bien petit. Peu importe qui t'a amené ici. Maintenant, tu m'appartiens.
Et en s'adressant à tous : - Ici, je donne les ordres et soit on les exécute, soit on meurt. Allez faites-moi 20 fois le tour du camp, que ne voie plus vos sales faces ! Et après vous irez vous battre à l'épée !
Je comprends de moins en moins ce que je fais là. Et je sais que ce ne sera pas lui qui me donnera des réponses.
Du coup, je préfère attendre la fin du mois et le retour de Ans'lame.
Pourquoi je ne suis pas parti ? Bonne question. Ce n'est pas faute d'avoir essayé. Mais autant il est facile d'entrer dans le camp, autant il est difficile d'en sortir.
Et pour aller où ? De toute façon, Octobras surveillait les nouveaux arrivants avec l'espoir que l'un de nous tente de partir pour qu'il puisse en faire un exemple.
Deux malheureux lui donnèrent cette joie, la leçon fut très vite apprise par ceux qui restèrent.
Le mois qui suivit me parut le plus long de ma vie. Et les nuits les plus courtes. Chaque jour l'entraînement fut terrible.
Le mois se termina enfin. Un jour de repos. Enfin. J'allais pouvoir dormir. Mais ans'lame vint me chercher à l'aube.
Malgré mes protestations, il réussit à me traîner de nouveau à sa taverne improvisée.
Je fus surpris de voir le général qui m'avait amené, nous nous asseyons à sa table.
Ans'lame débuta la conversation : - Alors, toujours en vie ? Pas facile Octobras, hein ? ... Jurt'ak, amène nous à boire ! - Ben, je fais ce que je peux ... - Et oui, mais t'as bien vu que tout le monde n’y arrive pas. - Mais, vous m'avez surveillé ? - Boaf. De suite ... enfin, un peu ... Ah, merci Jurt'ak.
Nous commençons à boire.
Le général ouvre enfin la bouche. - Comme l'a dit ans'lame, tu es toujours en vie. Ce qui prouve que je ne me suis pas trompé sur toi. * Tant mieux pour moi, pensais-je. - Ton entraînement commence à peine. Enfin, ton entraînement au combat. Tu as d'autres choses à apprendre, que je t'enseignerais. - Mais, qu'est ce que vous voulez m'apprendre de plus ? Et pourquoi moi ? Est-ce il y en a d'autres à qui vous enseignez ? - Peut-être qu'il y en d'autres, peut-être pas. Ce n'est pas important que tu le saches pour le moment. Et pourquoi toi ? Ca aussi tu le sauras plus tard
La seule chose qu'il faut que tu saches, c'est que tu es un combattant, un guerrier. Ne fais pas cette tête. C'est vrai même si tu ne le sais pas encore. Tu es encore jeune.
Crois-tu que je me serais arrêté sur cette route sinon ? Peut-être es-tu celui qui est attendu ?.
Sur ces mots mystérieux, il se leva. - Je te laisse avec Ans'lame pour le moment. Tu viendras me voir plus tard.
Je le regardais s'éloigner tandis que Ans' récupérait le gobelet du général tout en se justifiant qu'il n'aimait pas le gaspillage.
Pour le reste de la journée, Ans' commença par m'initier à de nombreux jeux à base de cartes et de dés tout me faisant un inventaire détaillé des alcools existants et de ceux qu’ils aimerait créer.
Dernière modification par mik-at le sam. mai 13, 2006 6:36 pm, modifié 6 fois.
OUFFF ! Ah ben quand tu fais ton bg, toi, tu le fais vraiment ! On l'a attendu, mais maintenant, on l'a...
Bon, je t'avouerais qu'il se fait un peu tard pour lire tout ça maintenant.
Je ferais ça a tête reposée, et je te tiendrais au courant...