BG de Tethis
Publié : sam. mars 16, 2013 5:09 pm
Le vent se lève, le capitaine me dit que la traversée durera 3 jours, cela me laisse le temps de me replonger dans mes pensées.
Fille d'un général de l'armée Thrace, j'ai reçu une éducation militaire. Mon père qui souhaitait avoir un garçon, m'a entraîné plus durement que n'importe lequel de mes camarades. Mes aptitudes au combat ont fait de moi une redoutable combattante. Hélas, dans ce monde d'hommes, les lois Thrace n'épargnent aucune femme, fille de général ou pas.
A mes 18 ans, deux choix s'offraient à moi, épouser un homme choisi par ma famille ou choisir moi même mon époux. Si je prenais la première option, je pouvais rester dans ma région, je serai devenue une gentille femme Thrace au foyer. En choisissant la deuxième option, je savais que je devais quitter les miens pour toujours. Les femmes indépendantes n'ont pas leur place au royaume de Thrace.
Je fis mes adieux à mes parents, je voyais la fierté dans le regard de mon père et toute la tristesse du monde dans le regard de ma mère. Jamais je n'aurai pu épouser un homme qui ne soit pas mon égal, et dans la région de Thrace, aucun n'avait l'envergure nécessaire.
Je pris la route, sans direction précise. Au cour de mon voyage, je participais à plusieurs tournois à l'épée afin de gagner quelques pièces pour voyager décemment et me nourrir. Où que j'aille, je remportais sans difficulté mes combats face à des hommes trop sûr d'eux.
Il y a 3 pleines lune, j'étais en finale du tournoi de Budapa. Mon adversaire, un gringalet s'approcha de moi et me dit qu'il était à la recherche de nouveaux talents. Je n'avais qu'à le suivre après le tournoi, et il m'enseignerait une nouvelle façon de combattre.
Que me prit-il de me moquer de lui, je l'avais sous-estimé en ne me fiant qu'à son physique, je venais de faire la même erreur que mes adversaires face à moi. Je me souviens qu'il n'a même pas dégainé son épée, il s'est contenté de pointer un doigt vers moi et je me suis retrouvée projetée 60 pieds en arrière. Je perdis connaissance. A mon réveil, il n'y avait plus personne, la foule était partie et mon adversaire aussi. A mes pieds, une écaille et un parchemin sur lequel il est écrit "retrouve moi, ton entraînement commence maintenant". Jamais je n'avais connu la défaite. Aurais enfin trouvé mon égal ? Quelle était cette force ?
Peut-être aurai je les réponses dans trois jours, lorsque j'arriverai au Cap Sounion...
Fille d'un général de l'armée Thrace, j'ai reçu une éducation militaire. Mon père qui souhaitait avoir un garçon, m'a entraîné plus durement que n'importe lequel de mes camarades. Mes aptitudes au combat ont fait de moi une redoutable combattante. Hélas, dans ce monde d'hommes, les lois Thrace n'épargnent aucune femme, fille de général ou pas.
A mes 18 ans, deux choix s'offraient à moi, épouser un homme choisi par ma famille ou choisir moi même mon époux. Si je prenais la première option, je pouvais rester dans ma région, je serai devenue une gentille femme Thrace au foyer. En choisissant la deuxième option, je savais que je devais quitter les miens pour toujours. Les femmes indépendantes n'ont pas leur place au royaume de Thrace.
Je fis mes adieux à mes parents, je voyais la fierté dans le regard de mon père et toute la tristesse du monde dans le regard de ma mère. Jamais je n'aurai pu épouser un homme qui ne soit pas mon égal, et dans la région de Thrace, aucun n'avait l'envergure nécessaire.
Je pris la route, sans direction précise. Au cour de mon voyage, je participais à plusieurs tournois à l'épée afin de gagner quelques pièces pour voyager décemment et me nourrir. Où que j'aille, je remportais sans difficulté mes combats face à des hommes trop sûr d'eux.
Il y a 3 pleines lune, j'étais en finale du tournoi de Budapa. Mon adversaire, un gringalet s'approcha de moi et me dit qu'il était à la recherche de nouveaux talents. Je n'avais qu'à le suivre après le tournoi, et il m'enseignerait une nouvelle façon de combattre.
Que me prit-il de me moquer de lui, je l'avais sous-estimé en ne me fiant qu'à son physique, je venais de faire la même erreur que mes adversaires face à moi. Je me souviens qu'il n'a même pas dégainé son épée, il s'est contenté de pointer un doigt vers moi et je me suis retrouvée projetée 60 pieds en arrière. Je perdis connaissance. A mon réveil, il n'y avait plus personne, la foule était partie et mon adversaire aussi. A mes pieds, une écaille et un parchemin sur lequel il est écrit "retrouve moi, ton entraînement commence maintenant". Jamais je n'avais connu la défaite. Aurais enfin trouvé mon égal ? Quelle était cette force ?
Peut-être aurai je les réponses dans trois jours, lorsque j'arriverai au Cap Sounion...