Kratos est un véritable Spartiate, né au sein de la glorieuse Sparte de parents eux aussi Spartiates. Dès sa naissance, le bébé qui fut nommé Kratos en l'honneur de la divinité proche de Zeus personnifiant la Puissance, le Pouvoir, la Vigueur et la Solidité fut examiné par une commission d'anciens au Lesché, qui déterminèrent que l'enfant était beau et de constitution robuste, lui évitant la fosse ce qui ne fut pas le cas de son regretté grand frère né 2 ans plus tard, qui n'eut pas la même chance que lui. Le jeune Kratos eut dès son plus jeune âge une éducation militaire à la dure, une volonté de son père, Cratère, un capitaine Spartiate légendaire d'une stature imposante, le corps ouvert de cicatrices, preuve de ses nombreuses guerres menées, toutes victorieuses. Il était un homme craint et redouté de tous. Alors qu'il n'avait que quelques mois, Kratos fut laissé nu et frictionné avec du vin pour l'endurcir; Le but étant déjà de le former à être un guerrier. Dès qu'il fut en âge de marcher et d'utiliser ses membres supérieurs, son père Cratère lui imposa des entrainements terribles à travers le maniement quotidien de la lutte, de la lance, de l'épée et du bouclier durant des heures malgré les blessures, le sang et la fatigue du jeune garçon, ce qui fit de lui un excellent guerrier dès ses 6 ans pour la plus grande fierté de sa famille qui le prédestiné à marcher sur les traces du légendaire capitaine Spartiate.
C'est durant sa sixième année que le père du jeune Spartiate, Cratère, perdit la vie sur le champs de bataille d'Hysiai, en Argolide, en stoppant la progression d'une armée Perse tentant d'envahir les côtes Grecs. Malgré une victoire de l'armée Spartiate en sous nombre, repoussant ainsi les ennemis venus des sables chauds d'orients, les pertes des hoplites Spartiates furent conséquentes. Alors qu'il revint sur son bouclier, ce qui était le plus grand honneur qu'un Lacédomien pouvait connaître à la guerre, le jeune Kratos et sa mère Léto apprirent par les survivants de la bataille que le capitaine spartiate, héroïque, n'avait pas hésité à sacrifier sa vie, tué par une homme semblable à une montagne, en retenant avec son unité assez longtemps la cohorte des Perses, sept fois plus nombreuses, laissant le temps aux renforts Spartiates de contourner l'ennemis par les flancs, et ainsi de gagner la guerre. Kratos ressenti à ce moment la de la fierté vis à vis de son défunt père, mais également de la tristesse malgré l'enfance difficile inculqué par ce dernier. Cette mort choquera le jeune garçon qui changera sa philosophie à propos de la vie, de la mort et de l'honneur. C'est également à cette période, lors de la crémation, que Kratos découvrit l'importance des dieux de l'Olympe au sein de la cité, et plus particulièrement au roi des dieux Zeus, à qui ils sacrifiaient énormément d'agneaux blancs, que ce soit pour l'avant guerre, les fêtes diverses comme la Karneia.
À l'âge de ses 7 ans, Kratos fut enlevé à sa mère Léto pour débuter l’agôgè, placé sous l'autorité du paidonomós, un magistrat très autoritaire se nommant Eurybiadès, spécialement chargé de superviser l'éducation; une pointure dans le domaine. Il fut placé dans l'école de l'état Spartiate, spécialement conçues pour leur donner une formation axée sur les arts militaires. Le jeune Spartiate apprit donc à lire et à écrire, ainsi qu'à chanter. L'essentiel de sa formation consista à s'endurcir physiquement par l'athlétisme, à manier les armes même si grâce à son regretté père Cratère ce fut déjà le cas, à marcher en formation, à survivre dans la nature, et surtout, à obéir aveuglément aux supérieurs et à toujours rechercher le bien de la cité. Pendant l'enfance, l'accent fut particulièrement misé sur la discipline et la rigueur : Kratos eut la tête rasée (ce qui le fit vraiment ressembler à son père), pieds nus et n'eut qu'un seul manteau par an. Une sous-alimentation chronique l'obligea à voler sa nourriture et il dormait sur des paillasses de roseaux de l'Eurotas qu'il coupé lui-même, sans outil, à la force de ses mains. Pendant l'adolescence, Kratos apprit la pudeur, la décence et comment honorer les dieux, dont Zeus qui était le protecteur de Sparte. Vers l'âge adulte, Kratos apprit l'émulation et la compétition, principalement pour devenir l'un des Hippeis, un cavalier. Lorsqu'il eut 20 ans, le jeune garçon demeura embrigadé avec ses congères encore vivants, ou parmi ceux qui n'avaient pas abandonné: il intégra les groupes de sphareĩs, littéralement « joueurs de ballon ». Cet entraînement fait des Spartiates les soldats les plus redoutés de toute la Grèce, comme allait bientôt le prouver Kratos.
En effet, lors de ses 20 ans, le jeune garçon sortit métamorphosé de l’agôgè. Il n'était plus ce petit garçon chétif, pleurant à la moindre blessures ou coupures, réagissant très mal à la frustration, ayant constamment besoin d'être réconforté par les caresses et baisers de sa mère Léto qui, malgré son caractère bien trempé, vouait un grand amour à son fils unique, un geste désespérant que Cratère assimilait à de la faiblesse, faisant de son fils, selon lui, une fillette. Il était à présent devenu sur le plan moral une personne doté d'un très grand sang froid et d'un calme à toute épreuve, d'un tempérament assez froid mais aussi assez violent et impulsif face à une menace. Il accordait énormément de valeur à l'honneur, à la fierté, à sa patrie, sa famille et à Zeus le dieu du ciel auquel il sacrifiait une fois par mois un agneau blanc. Physiquement, la aussi, Kratos n'avait plus rien avoir avec lui-même lorsqu'il était rentré il y a 13 ans à l’agôgè : le spartiate avait développé une musculature très impressionnante du haut de son mètre 75, nettement plus taillé que ses congénères à l'instar la aussi de son père de qui il avait hérité cet attribut génétique. Kratos possédait une barbe qu'il prenait soin d'entretenir, mais avait fait le choix de raser son crâne en l'honneur une fois encore au roi des dieux Zeus selon des anciennes coutumes Spartiates.
Quelques mois après la fin de l’agôgè, alors que Kratos profitait des sources thermales avec sa mère Léto, joyeux, prenant le temps de ressasser le passé avec son père Cratère à qui il ressemblait de plus en plus, il fut réquisitionné dans l'armée Spartiate par le roi Anaxandre, un ami de son jadis paternelle qui appréciait grandement notre jeune héros pour toutes ces qualités de Lacédémonien. Par égard à son père, Kratos fut nommé par décision du roi capitaine dans la phalange Spartiate, lui qui avait déjà fait ses preuves dans des précédentes guerres auxquelles il avait participé héroïquement, notamment celle contre Athènes à Platées, s'étant distingué par sa bravoure, sa force et son courage en tuant un grand nombres d'Athéniens; Durant cette sanglante bataille, Kratos s'illustra aussi en sauvant le fils du roi Anaxandre, le prince Eurycratidès, l'ayant protégé d'une salves de flèches avec son bouclier alors qu'il se trouvait à terre le bras gauche gravement entaillé par une lance, se blessant en contre parti à la jambe gauche, une blessure qui ne l'empêcha pas de continuer à se battre comme un titan et à vaincre les Athéniens. Avant cet évènement, les deux hommes s'étaient déjà liés d'une forte amitié durant l’agôgè, la terrible épeuve de la jeunesse Spartiate qu'ils avaient vécus ensemble; ils étaient comme des frères.
Réquisitionné pour aller affronter et repousser les Perses sur les eaux Thessalienne, au large de la mer Egée, Kratos s'arma de sa lance qu'il avait lui-même fabriqué avec du bois de Dodone; de son épée à lame légèrement incourbée ainsi que du bouclier ayant appartenu à son défunt père Cratère, une égide unique existant en quelques exemplaires, forgé avec le métal Atlante, de l'orichalque, portant les marques des coups de glaives et de lances ennemis, symboles des nombreuses batailles menées par son paternelle. Kratos était pressé d'aller affronter les Orientaux, ceux la même qui avaient ôté la vie de son père, son mentor, son symbole en tant qu'homme et guerrier. C'est ainsi que l'armée Spartiate largua les amarres en direction de la Thessalie, rejoignant les armées Athéniennes, Argolides et Mycéniennes. Arrivant sur le champs de bataille dont les affrontements faisaient rage dans un bruits sourds d'éperonnages, de métal contre métal, de cris et d'hurlements; le commandant Spartiate Lysandreus, un véritable stratège marin qui avait en charge la responsabilité de la cohorte Lacédémonienne, établit rapidement une stratégie pour renverser le courant de cette guerre qui tournait à l'avantage des Perses, une fois encore plus nombreux en nombres. Les Mycéniens, en première ligne, se faisaient massacrés, tandis que les Argolides se contenter de protéger les côtes Grecs. Les Athéniens eux, tentèrent une diversion en prenant l'ennemi par le flanc arrière, mais ils furent stoppés dans leurs courses par la mer en flamme du à l'huiles qu'avaient déversé les Perses pour couvrir leurs flancs. Lysandreus divisa alors sa flotte composée d'une centaines de trirèmes en deux parties : Une première cohorte composée de 60 trirèmes iraient porter secours aux Mycéniens, ou du moins ce qu'ils en restaient tandis que la deuxième cohorte elle, avec ses 40 trirèmes, s'enfonceraient dans la brume au large pour prendre à revers les Perses, ce que les Athéniens avaient échoué à faire.
Alors que Lysandreus, un bon ami à Cratère, s'enfonça avec son équipage dans l'épaisse masse nuageuse, signe de Zeus ou de Poséidon pour certains, le prince Eurycratidès en compagnie de son second et fidèle ami le capitaine Kratos, qui avaient en charge le commandement des 60 trirèmes, foncèrent plein vent dans la mêlée qui faisait rage, donnant à l'océan un colorie rouge sang pour le plus grand plaisir des squales. Bien qu'inégale, l'arrivée des Spartiates dans la bataille donna un peu de répits au quelques peu survivants Mycéniens qui purent battre en retrait, remplacés par les navires de guerre Athéniens, ceux qui n'étaient pas prisonniers des flammes Perses. Kratos avait bien conscience que gagner cette bataille était purement illusoire, à 1 contre 20 c'était perdu d'avance. Son unique objectif était de tenir opposition et d'attirer l'attentions de la flotte Orientale le plus longtemps possible, laissant le temps au commandant Lysandreus de prendre à revers leurs ennemis, pour ainsi changer le cours de la guerre. Kratos n'était pas un excellent marin aguerri, mais il pouvait compter sur ses hommes pour l'épauler, y compris sur Eurycratidès qui était un meneur d'homme né. Malgré le net désavantage des Spartiates, ces derniers réussirent l'exploit à tenir tête à leurs adversaires pendant prêt d'une quinzaines de minutes sans perdre de Trirèmes, se payant même le luxe d'infliger de lourdes pertes au seins des armées Perses, peut-être par une grosse prise de confiance. Mais la fatigue de résister à 20 fois son nombre aller rapidement faire basculer cette euphorie; en effet, les spartiates commencèrent à ressentir la fatigue et la horde Perses ne semblaient ne jamais diminuer malgré les milliers de cadavres qui flottaient à la surface de l'eau ou sur les épaves, coulant petit à petit dans les abysses océaniques.
Kratos, qui était en première ligne, se battait comme un titan, dos à dos avec le prince Eurycratidès. En tête de colonne, il envoyait sans s'arrêter ses adversaires rejoindre le passeur charon, maniant avec habilité et perfection le bouclier et le fer de sa lance. Aucun ennemis ne lui résisté. C'est alors que lui et ses hommes allaient être confronté à l'élite Perses : les immortels ! Des soldats dont la tête était cachée par un masque horrible inspirant la peur à l'ennemi, des ombres dont la légende racontait qu'ils n'étaient plus humains, qu'ils ne perdaient jamais une bataille. C'est d'ailleurs face à cette unité d'élite que péri son père Cratère. Dès lors, les combats se durcirent avec des pertes plus conséquentes côté Spartiate, qui ne pouvaient combattre en formation serré au vu du contexte des combats sur des navires flottant sur l'océan, accompagné d'une tempête qui commençait à devenir de plus en plus violente. Les fils de Sparte russisèrent malgré tout à repousser tant bien que mal les assauts de ces guerriers de prestiges qui à chaque attaques, emportaient dans leurs morts un peu plus de Spartiates à chaque fois si bien qu'au bout du compte, il ne restait plus que Kratos et une trentaines d'hommes, toujours prêt à remplir leurs missions avec fougue et honneur. Kratos, comprenant qu'il n'en avait plus pour très longtemps, aperçut au loin malgré les vents violents accompagnés de pluies torrentielles les trirèmes à voile rouge de Lysandreus qui fonçaient tels un taureau sur l'ennemi, n'ayant pas encore remarqué leurs présences grâce à la diversion de Kratos qui avait accompli sa part de la mission. Il devait, lui et sa poignée d'hommes, tenir encore quelques minutes !
Regardant, le sourire traduisant l'espoir en direction du commandant Lysandreus, Kratos vu arriver vers lui un colosse, faisant trois têtes de plus que lui, le plus massif et musclé parmi les spartiates. Le colosse, qui était une véritable montagne de muscles s'approcha du capitaine Spartiate sous le regard stupéfait des immortels et des fils de Sparte. S'arrêtant à quelques centimètres de lui, la tour de contrôle retira son masque d'immortel et offrit un spectacle peu jouissif à regarder : Il ressemblait à un sanglier avec ses dents semblables à des défenses et ses cicatrices visibles partout sur son visage, ayant l'oeil gauche crevé. Cela ne faisait aucun doute, cette force de la nature était ce fameux Perse ayant ôté la vie de Cratère, il était le chef des immortels ! Se contentant de pousser des grognements bestiaux, esquissant un sourire d'une grande bestialité, avide de sang, le colosse n'avait qu'une idée en tête : compléter son trophée de chasse en tuant les meilleurs guerriers qu'il pouvait affronter durant ses guerres. Comme son père il y a quelques années, Kratos était devenu sa cible ! Dégainant son épée gigantesque, un combat hippique commença entre Kratos et le colosse, sous les regards ébahis des spartiates et du prince Eurycratidès qui soutenaient leur capitaine, et des perses qui louaient un nom indescriptible, devant être l'identité de cet ennemi à la force prodigieuse ! Grâce à son bouclier en Orichalque, Kratos se défendait bien que difficilement des assauts de son adversaires qui étaient d'une puissance innée, ne lui laissant que peu d'opportunité pour riposter. Kratos profita de l'avantage de sa taille plus petite pour tourner autour de son adversaire, pour ainsi le fatiguer ce qui s'avéra payant : Plus les secondes passées, plus il arrivait à lui aussi attaquer. Armé de son épée en bronze, il toucha à plusieurs reprises la brut épaisse, notamment au biceps droit, mais ce dernier ne semblait rien ressentir ! Bien souvent sur la défensive, le Perse saisit le bouclier de Kratos accroché à son bras droit, puis il l'envoya valdinguer quelques mètres plus loin, le sonnant sous l'impact du choc, brutal. Sans perdre de temps, le géant s'approcha de Kratos, encore à terre, puis lui envoya la lame gigantesque de son espadon en direction de sa tête. Dans un réflexe relevant presque du divin, Kratos mit son épée en opposition pour ralentir la vitesse et la puissance du coup ce qui lui permit de rester en vie, mais en contrepartie, le héros Spartiate fut ouvert à l'oeil droit, ce qui lui occasionnerait une belle cicatrice en souvenir ...
Essoufflé, blessé, son épée brisée en deux, Kratos était dans une mauvaise posture. Se relevant difficilement, le héros spartiate avait le visage en sang. Il contenait certes son hémoglobine, mais aussi celui de ses nombreux congénères morts, tués lors de la bataille dont le sang c'était mélangé, tâchant le visage gauche de Kratos. Malgré les nombreux coups d'épées qu'il avait reçu de sa lance et de son épée devenus tout deux inutilisables, le géant était toujours debout, comme ci il n'avait jamais été blessé, prêt à en finir avec le spartiate. Eurycratidès, voyant que son ami était mal en point, voulait réagir, il voulait sauter sur le colosse et se battre contre lui mais pour plusieurs raisons, il ne le ferait pas à l'instar des autres Spartiates. ça serait déjà un déshonneur pour Kratos, en tant que Spartiate mais aussi dans sa volonté de venger son père tué par ce colosse. Il savait également qu'il ne possédait pas la moitié des talents martiaux et de puissance de Kratos qu'il l'avait toujours vaincu en combat durant l’agôgè , que ce soit la lutte ou à l'épée; Enfin, intervenir dans ce duel ferait reprendre la mêlée générale, et compromettrait la mission qu'ils étaient en train tant bien que mal de réaliser en faisant diversion et en gagnant du temps pour que Lysandreus et sa flotte viennent prendre à revers les flottes Perses. C'est alors que le fils du roi Anaxandre eut une idée, soufflée par une voix dans sa tête semblable à une ker : Criant le nom de son ami, Eurycratidès lui balança son épée, légendaire keraunós, la lame ayant appartenu au premier roi de Sparte, Lacédémon, fils du roi des dieux Zeus, offert par le dieu du ciel à son fils, qui fut transmise de génération en génération au descendant de Lacédémon. Bien des mythes et des légendes circulaient à propos de cette épée sacrée aux yeux et aux coeurs des Spartiates, une arme bénite par le roi des dieux lui-même réputée incassable et conductrice de la foudre venue du royaume céleste, forgée par Héphaïstos, le dieu forgeron lui-même.
Alors que l'épée arriva aux pieds du capitaine Spartiate, ce dernier la récupéra d'une poignée pleine d'assurance malgré des douleurs affreuses tout en remerciant du regard son ami et prince. L'immortel colossale fonça dans le même temps pour en finir avec son adversaire qui semblait déjà avoir perdu le combat. C'est alors que Kratos leva sa lame divine, pointant le ciel, une voûte céleste nuageuses noire et grisonnante lâchant des torrents de pluies. Un fracas sourd et d'une extrême puissance éclata alors, illuminant le ciel d'une lumière aveuglante, faisant trembler littéralement les carènes des trirèmes ainsi que les chairs et les os des hommes présents sur la mer Egée. S'en suivi ensuite de la foudre qui, descendant du ciel à grande allure, alla finir sa course sur keraunós qui brilla de mille feux. Kratos pouvait y ressentir une puissance incommensurable qu'il avait lui-même du mal à contrôler, sa main droite étant prise d'engourdissement. Il concentra alors toute son énergie, toute sa volonté et toute sa force sur la poignée de l'épée légendaire de Sparte si bien que son corps fut immaculé d'une étrange lumière bleuâtre qui le revigora, grâce à elle, il ne ressentait plus ni la fatigue, ni les douleurs des coups. C'est alors qu'il dirigea la lame vers son adversaire, le géant Perse, qui fut foudroyé par la foudre qui sortit de la lame de son épée, foudroyant ce dernier, le tuant sur le coup. La foudre se multiplia et alla frapper plusieurs centaines de Perses y compris les navires de ces derniers qui prirent feux; seuls les Spartiates et quelques athéniens présents eux aussi furent épargnés. Kratos lui, fut soufflé par la puissance dévastatrice de son attaque qu'il avait bien du mal à contrôler malgré sa grande force physique si bien qu'il fut éjecté du navire sur lequel il se trouvait pour disparaître dans les flots tumultueux de la mer Egée, sous les yeux à la fois ébahis et impuissants de ses frères Spartiates qui avaient encore du mal à comprendre ce qui venait de se produire..
Quelques temps plus tard, Kratos se réveilla sur une plage, au milieu de nombreux débris d'épaves et de cadavres à moitié dévorés par des poissons ou des vautours. Le jeune spartiate n'aurait pu dire combien de temps il avait été inerte à travers l'océan, mais la première chose à laquelle il pensa, se fut l'issue de la guerre. Les Spartiates avaient ils gagné ? Ou s'étaient ils fait décimer ? Il adressa une prière envers Zeus sôter pour le remercier d'être en vie ainsi que pour apprendre un jour que son royaume avait triomphé de l'oppresseur. Visiblement rejeté par Poséidon, il récupéra son bouclier en Orichalque ainsi que keraunós, l'épée divine de Sparte dont il repensa en la regardant aux évènements durant la guerre navale, de cette façon dont il avait tué ce colosse qui allait pourtant lui porter le coup fatal. Avait il sauvé ses frères d'armes ? Tant de questions qui restèrent sans réponse. Après avoir repris ses esprits et ses forces, Kratos reprit la route pour avancer vers l'inconnu, le menant dans un nouvel océan, fait de sables et de chaleurs, communément appelé le désert; En réalité, Kratos se trouvait en Egypte, dans le désert Lybique. Après des heures de marches sous un soleil de plomb, des blessures qui s'infectaient et une soif qui devenait de plus en plus grandissante, Kratos sombra une nouvelle fois dans les abîmes, au plein milieu de nul part dans l'immensité du désert. Mais contre tout attente, le capitaine Spartiate qui semblait fuir le royaume d'Hadès à chacun de ses coups durs, croisa la route d'une caravane inconscient. Le jeune héros fut soigné par un certain Ammon, un très riche égyptien dont le visage était constamment caché par un foulard qui en fit son esclave. Des jours après cet évènement, on pouvait retrouver un Kratos en meilleur forme, devenu gladiateur contre son gré, se battant dans les arènes sous l'égide d'Ammon.
Prisonnier mais correctement traité par son "maître" Ammon, Kratos devait à présent gagner sa liberté, une sorte de dette qu'il devait à Ammon pour lui avoir sauver la vie quelques semaines plus tôt. Ce n'était pas une situation qui plaisait à Kratos, mais il était un homme d'honneur qui ne voulait rien devoir à personne. Ammon lui avait promis la liberté ainsi qu'un rapatriement à Sparte s'il gagnait un certains nombres de combats qui le rendrait riche. C'est ainsi que Kratos combattit une bonne centaines de fois dans les arènes africaines. Il se fit rapidement connaître outre son physique très musculeux, pour son habilité à manier une épée, une lance et un bouclier. Il avait également acquis une particularité hors norme : ces traces rougeâtres et indélébiles localisées sur son visage (oeil gauche), sur son torse et sur ses bras. Ce fut en réalité du sang séché, le sang de ses frères Spartiates morts aux combats qui coulait et gisait sur le navire, coulant sur son propre corps lorsqu'il était tombé face au colosse, du sang qui, avec l'impact de la foudre, produit un évènement inattendu sur la peau du spartiate, s'étant "imprimé" et/ou "incrusté" tel un tatouage ou une tâche de vin sur sa peau. Il y avait également
A suivre
[BG] Kratos, l'ange spartiate (en cours)
Modérateurs : Maîtres de jeu, Oracles de Zeus