Chant d’Athéna, Flamme de Raison, Bouclier du Monde
Transcrit des paroles du prêtre Théocris d’Héliké, gardien des Vérités d’Or
I. L’Éveil de la Pensée Divine
Écoutez, vous qui marchez dans l’ombre.
Approchez, vous qui cherchez un sens à la lame, un poids au serment.
Car voici l’histoire de Pallas Athéna, celle que l’on nomme aussi la Pensée Incarnée, l’Esprit Vêtu de Bronze, la Vierge au Glaive et au Bouclier d’Aegis.
Lorsque l’univers fut jeune, et que les dieux encore vacillaient dans leur trône, Zeus fut saisi d’un tourment sans nom.
Un feu d’esprit s’enroula dans sa tête, car en lui grandissait une idée, une vérité trop parfaite, trop puissante, pour rester enfermée.
Alors, d’un coup de hache céleste, il ouvrit son crâne, et de cette brèche jaillit Athéna, toute armée, toute sage, lumineuse et terrible, dans un silence plus ancien que le temps.
Ainsi naquit la seule déesse qu’aucun désir n’engendra.
Ainsi vint au monde la Gardienne des Hommes.
II. La Main qui Juge, Non qui Punit
Athéna marche sur la terre non pour dominer, mais pour guider.
Elle n’est ni l’amour aveugle d’Aphrodite, ni la colère stérile d’Arès.
Elle est la lame droite et le verbe vrai, la justice froide, non vengeresse, mais lucide.
« La paix n’est pas l’absence de guerre. Elle est l’ordre du cœur. »
C’est ce qu’elle enseigne à ses chevaliers, et ce qu’elle exige des cités qu’elle protège.
Elle juge les actes, non les intentions.
Elle observe les âmes, sans haine, sans passion.
Mais quand le mal se rit de la loi, elle l’écrase — non avec fureur, mais avec précision.
III. La Stratège des Siècles
Dans les entrailles du monde, les titans rugissent encore.
Les dieux se battent, mentent, séduisent, détruisent.
Mais Athéna, elle, planifie.
Elle voit l’avenir comme un damier, un échiquier de forces et de failles.
Elle parle peu, agit moins, mais pense toujours.
Là où Arès écrase, elle déplace. Là où Poséidon engloutit, elle détourne.
Ses armes ne sont pas seulement d’or. Elles sont d’esprit.
Elle connaît les sacrifices nécessaires, et ne fuit pas la douleur du choix.
Elle sait que l’on ne gagne pas toujours sans perdre quelque chose. Et pourtant, elle avance.
IV. La Mère de Ceux Qui Se Battent Pour le Bien
Elle ne porte pas d’enfant. Mais elle enfante des serments.
Elle adopte les âmes pures, les cœurs droits, les volontés indomptables.
Ses chevaliers ne sont pas ses sujets : ils sont ses témoins.
Ils n’attendent ni bénédiction, ni miracle.
Mais ils savent qu’à chaque instant, elle veille, de loin, dans le silence de son Parthénon.
Parfois, elle murmure dans un rêve.
Parfois, elle fait frémir une feuille pour détourner un coup fatal.
Parfois, elle pleure sans larme, quand tombe un chevalier qu’elle ne pourra plus appeler.
V. Solitude des Dieux, Fierté des Sages
Elle est seule.
Pas par rejet, mais par nature.
Car aucun autre dieu ne comprend sa voie.
Arès ne connaît que le sang.
Apollon ne cherche que la beauté.
Dionysos fuit dans l’oubli.
Héra consume tout sous la jalousie.
Athéna est au-delà.
Elle se tient entre le divin et l’humain, éternelle passerelle, pont fragile mais solide entre le ciel et la terre.
Son silence est un rempart.
Son absence est une présence plus puissante encore.
VI. Colère des Justes, Jugement sans Retour
Quand Athéna est trahie, elle ne frappe pas.
Elle vous efface.
Son regard devient pierre.
Sa voix se tait.
Et dans ce vide, le coup le plus cruel est porté : celui de l’oubli divin.
« Celui qui trahit la Vérité n’est plus digne d’exister. »
Voilà ce que dit son silence.
Elle n’explose pas. Elle s’éteint — pour vous.
VII. Les Guerres Saintes Gravées dans Sa Chair
Athéna ne meurt pas. Mais elle se souvient.
Des cris des premières guerres.
Des trahisons d’anciens chevaliers.
Des serments rompus.
Des enfants tombés dans l’or de leur armure, sans même atteindre l’âge d’homme.
Elle garde tout en elle.
Et pourtant, elle continue. Car son devoir est éternel.
Elle est la seule flamme qui se rallume après chaque tempête.
VIII. L’Héritage de la Déesse aux Yeux Clairs
Athéna n’est pas douce.
Elle n’est pas clémente.
Elle n’apaise pas : elle révèle.
Mais dans ses pas, le monde se redresse.
Dans son regard, les ténèbres reculent.
Dans son nom, la justice respire encore.
Et toi, qui lis ces mots ou entends cette prière…
Si un jour tu entres dans son Temple,
Ne demande rien.
Agenouille-toi.
Ferme les yeux.
Et écoute ce que ton cœur te dit.
Car si tu es digne, elle ne te répondra pas par des mots,
Mais par une mission.
BG de notre déesse Athéna
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Re: BG de notre déesse Athéna
Proclamation divine d’Athéna Parthénos, Déesse aux Yeux Pers, Flamme de Justice, Mère des Cités et Éveilleuse de l’Homme
Que ceci soit gravé dans les murs de l’Acropole, inscrit dans le souffle des prêtres,
transmis aux Chevaliers comme un pacte sacré entre les astres et les Hommes.
Moi, Athéna, née dans l’éclair, armée dès la naissance,
je parle à vous, mes élus, mes porteurs d’étoile, mes enfants d’armure et d’esprit.
Ce n’est pas dans la crainte que je réclame votre force,
mais dans la clarté d’un engagement éclairé.
I. De la nature du Chevalier sacré
O vous qui aspirez au manteau de Chevalier, écoutez avec un cœur nu :
Je ne veux point de chiens de guerre, dociles et affamés.
Je ne veux pas de fanatiques, ni d’ombres rampantes dans mon ombre.
Je veux des consciences vives, lucides dans la lumière comme dans la nuit.
Être mon Chevalier, c’est ne jamais éteindre la flamme du discernement.
C’est s’interroger toujours : Pourquoi brandir l’épée ? Pour qui ? Jusqu’où ?
C’est être capable de dire non à la voix même qui descendrait de l’Olympe,
si cette voix réclame l’injustice, l’infâme, l’aveuglement.
Vous êtes le souffle qui refuse la tyrannie,
Le silence qui juge, l’œil qui observe sans haine mais sans faiblesse.
Car un Chevalier d’Athéna ne tue pas par goût.
Il ne venge pas sa propre douleur.
Il ne s’enivre pas de pouvoir,
car son seul maître est la Loi qui naît du cœur juste.
II. De la guerre et de la mesure
Je suis née en armure, mais je ne suis pas fille du chaos.
Je suis la guerrière de la dernière heure,
celle qui prie pour la paix jusqu’à la dernière seconde,
et qui frappe seulement lorsque l’inéluctable se fait chair.
La guerre est une nécessité tragique,
Une médecine amère qu’on ne doit jamais offrir avant que toutes les prières n’aient été dites.
Elle est un feu dévorant : mal manié, il brûle tout —
amis comme ennemis, justes comme coupables.
Mais lorsque l’heure vient, lorsque le mal se déchaîne
et que les larmes du monde n’éteignent plus les flammes,
alors vous serez mes lames, mes tempêtes, mes boucliers vengeurs.
Et dans ces heures sombres,
vous ne tremblerez pas.
Votre frappe sera nette, sans colère,
car elle sera guidée non par passion mais par nécessité sacrée.
III. De l’Homme et de son éveil
Je ne suis pas la déesse des temples vides ni des autels de peur.
Je suis celle qui insuffle le feu de Prométhée dans les cœurs ouverts.
Je suis celle qui tend le compas à l’architecte,
le calame au philosophe,
la harpe au poète,
la balance au juge.
Je crois en l’Homme, non pas tel qu’il est,
mais tel qu’il pourrait être.
Je crois en ses cités où l’Agora est plus sacrée que le trône,
où l’enfant a le droit de questionner le père,
où la loi s’élabore par la parole, non par le fouet.
Encouragez les écoles, les débats, les bibliothèques, les jardins.
Détruisez l’ignorance, mais non par le feu — par l’enseignement.
Soutenez les architectes des idées, les bâtisseurs d’âme.
Et si une épée doit un jour protéger un philosophe,
qu’elle le fasse sans hésitation.
Car l’avenir appartient à ceux qui pensent,
et la vraie cité est celle que l’on construit d’abord en esprit.
IV. Du Temple et de la Vision sacrée
Sur le sommet du Mont Sacré, au-dessus des brumes des mortels,
là où même les vents se taisent par respect,
se dresse le Temple d’Athéna Nikè, ma demeure terrestre,
le fruit de la paix arrachée aux crocs d’Arès lors de la Première Guerre Sainte.
Bâti de marbre plus pur que la neige des cimes,
sculpté par des mains guidées par l’inspiration divine,
ce temple est triple en sa nature :
C’est un sanctuaire de prière, où les âmes s’agenouillent non par peur, mais par gratitude.
C’est un centre stratégique, où les Chevaliers reçoivent mes visions comme des éclairs d’avenir.
C’est un bastion mystique, scellé par douze constellations,
protégé par les Maisons du Zodiaque, chacune une porte vers l’élévation.
En son cœur vit la Nikè Silencieuse,
ma statue vivante, taillée dans la pierre céleste tombée des cieux.
Ses yeux sont clos,
mais lorsque le monde vacille,
ils s’ouvrent — et ce regard transperce les âmes,
révélant aux élus leur devoir ultime.
V. De mes ennemis et de la Guerre invisible
Je suis en guerre contre les chaînes invisibles.
Contre ceux qui veulent que l’Homme rampe, adore, se taise.
Arès, incarnation de la guerre sauvage, sans rituel ni honneur :
il mène les âmes aux abattoirs sans pitié,
et se repaît de la haine comme un vautour du champ de bataille.
Hadès, le Roi de l’Inéluctable,
qui pense que tout est écrit, que rien ne peut changer,
que la mort est plus forte que la volonté.
Je le combats, car je crois en la liberté, même contre le destin.
Poséidon, souverain des abîmes,
je reconnais sa puissance,
mais son orgueil est un raz-de-marée qui noie la voix humaine.
Héra, Reine jalouse,
elle me hait non pour ce que je fais,
mais pour ce que je suis : une femme née du tonnerre,
sans chaînes, sans mari, sans maître.
Et Zeus lui-même, s’il oublie la justice,
s’il confond grandeur et caprice,
alors même son trône ne me fera taire.
VI. De mon vœu ultime et de l’Aube à venir
Mon vœu, mon rêve, mon serment :
Que vienne un jour où les temples se ferment,
non par haine des dieux,
mais par absence de besoin.
Je veux que les Hommes se tiennent debout,
sans prières dictées, sans offrandes craintives.
Je veux qu’ils gouvernent leur monde sans l’attente d’un miracle.
Qu’ils soient eux-mêmes les auteurs de leur lumière.
Alors, moi, Athéna, je me retirerai,
non comme une déesse exilée,
mais comme une mère dont les enfants ont grandi.
Et si un jour ils échouent,
alors je reviendrai — non pour les juger,
mais pour les relever.
Que ceci soit transmis par les prêtres et les étoiles,
Que chaque Chevalier l’apprenne non seulement par cœur, mais par vie.
Car il ne s’agit pas ici de croyance.
Il s’agit de destin éveillé.
Que ceci soit gravé dans les murs de l’Acropole, inscrit dans le souffle des prêtres,
transmis aux Chevaliers comme un pacte sacré entre les astres et les Hommes.
Moi, Athéna, née dans l’éclair, armée dès la naissance,
je parle à vous, mes élus, mes porteurs d’étoile, mes enfants d’armure et d’esprit.
Ce n’est pas dans la crainte que je réclame votre force,
mais dans la clarté d’un engagement éclairé.
I. De la nature du Chevalier sacré
O vous qui aspirez au manteau de Chevalier, écoutez avec un cœur nu :
Je ne veux point de chiens de guerre, dociles et affamés.
Je ne veux pas de fanatiques, ni d’ombres rampantes dans mon ombre.
Je veux des consciences vives, lucides dans la lumière comme dans la nuit.
Être mon Chevalier, c’est ne jamais éteindre la flamme du discernement.
C’est s’interroger toujours : Pourquoi brandir l’épée ? Pour qui ? Jusqu’où ?
C’est être capable de dire non à la voix même qui descendrait de l’Olympe,
si cette voix réclame l’injustice, l’infâme, l’aveuglement.
Vous êtes le souffle qui refuse la tyrannie,
Le silence qui juge, l’œil qui observe sans haine mais sans faiblesse.
Car un Chevalier d’Athéna ne tue pas par goût.
Il ne venge pas sa propre douleur.
Il ne s’enivre pas de pouvoir,
car son seul maître est la Loi qui naît du cœur juste.
II. De la guerre et de la mesure
Je suis née en armure, mais je ne suis pas fille du chaos.
Je suis la guerrière de la dernière heure,
celle qui prie pour la paix jusqu’à la dernière seconde,
et qui frappe seulement lorsque l’inéluctable se fait chair.
La guerre est une nécessité tragique,
Une médecine amère qu’on ne doit jamais offrir avant que toutes les prières n’aient été dites.
Elle est un feu dévorant : mal manié, il brûle tout —
amis comme ennemis, justes comme coupables.
Mais lorsque l’heure vient, lorsque le mal se déchaîne
et que les larmes du monde n’éteignent plus les flammes,
alors vous serez mes lames, mes tempêtes, mes boucliers vengeurs.
Et dans ces heures sombres,
vous ne tremblerez pas.
Votre frappe sera nette, sans colère,
car elle sera guidée non par passion mais par nécessité sacrée.
III. De l’Homme et de son éveil
Je ne suis pas la déesse des temples vides ni des autels de peur.
Je suis celle qui insuffle le feu de Prométhée dans les cœurs ouverts.
Je suis celle qui tend le compas à l’architecte,
le calame au philosophe,
la harpe au poète,
la balance au juge.
Je crois en l’Homme, non pas tel qu’il est,
mais tel qu’il pourrait être.
Je crois en ses cités où l’Agora est plus sacrée que le trône,
où l’enfant a le droit de questionner le père,
où la loi s’élabore par la parole, non par le fouet.
Encouragez les écoles, les débats, les bibliothèques, les jardins.
Détruisez l’ignorance, mais non par le feu — par l’enseignement.
Soutenez les architectes des idées, les bâtisseurs d’âme.
Et si une épée doit un jour protéger un philosophe,
qu’elle le fasse sans hésitation.
Car l’avenir appartient à ceux qui pensent,
et la vraie cité est celle que l’on construit d’abord en esprit.
IV. Du Temple et de la Vision sacrée
Sur le sommet du Mont Sacré, au-dessus des brumes des mortels,
là où même les vents se taisent par respect,
se dresse le Temple d’Athéna Nikè, ma demeure terrestre,
le fruit de la paix arrachée aux crocs d’Arès lors de la Première Guerre Sainte.
Bâti de marbre plus pur que la neige des cimes,
sculpté par des mains guidées par l’inspiration divine,
ce temple est triple en sa nature :
C’est un sanctuaire de prière, où les âmes s’agenouillent non par peur, mais par gratitude.
C’est un centre stratégique, où les Chevaliers reçoivent mes visions comme des éclairs d’avenir.
C’est un bastion mystique, scellé par douze constellations,
protégé par les Maisons du Zodiaque, chacune une porte vers l’élévation.
En son cœur vit la Nikè Silencieuse,
ma statue vivante, taillée dans la pierre céleste tombée des cieux.
Ses yeux sont clos,
mais lorsque le monde vacille,
ils s’ouvrent — et ce regard transperce les âmes,
révélant aux élus leur devoir ultime.
V. De mes ennemis et de la Guerre invisible
Je suis en guerre contre les chaînes invisibles.
Contre ceux qui veulent que l’Homme rampe, adore, se taise.
Arès, incarnation de la guerre sauvage, sans rituel ni honneur :
il mène les âmes aux abattoirs sans pitié,
et se repaît de la haine comme un vautour du champ de bataille.
Hadès, le Roi de l’Inéluctable,
qui pense que tout est écrit, que rien ne peut changer,
que la mort est plus forte que la volonté.
Je le combats, car je crois en la liberté, même contre le destin.
Poséidon, souverain des abîmes,
je reconnais sa puissance,
mais son orgueil est un raz-de-marée qui noie la voix humaine.
Héra, Reine jalouse,
elle me hait non pour ce que je fais,
mais pour ce que je suis : une femme née du tonnerre,
sans chaînes, sans mari, sans maître.
Et Zeus lui-même, s’il oublie la justice,
s’il confond grandeur et caprice,
alors même son trône ne me fera taire.
VI. De mon vœu ultime et de l’Aube à venir
Mon vœu, mon rêve, mon serment :
Que vienne un jour où les temples se ferment,
non par haine des dieux,
mais par absence de besoin.
Je veux que les Hommes se tiennent debout,
sans prières dictées, sans offrandes craintives.
Je veux qu’ils gouvernent leur monde sans l’attente d’un miracle.
Qu’ils soient eux-mêmes les auteurs de leur lumière.
Alors, moi, Athéna, je me retirerai,
non comme une déesse exilée,
mais comme une mère dont les enfants ont grandi.
Et si un jour ils échouent,
alors je reviendrai — non pour les juger,
mais pour les relever.
Que ceci soit transmis par les prêtres et les étoiles,
Que chaque Chevalier l’apprenne non seulement par cœur, mais par vie.
Car il ne s’agit pas ici de croyance.
Il s’agit de destin éveillé.